Suite redoutée d’un premier volet extrêmement réussi, Pacific Rim Uprising voit Guillermo del Toro laisser sa place à Steven S. DeKnight, ou quand un film hommage devient un bête blockbuster à la Independence Day : Resurgence.
La facilité à l’état brut. On reprend le principe de Pacific Rim, on l’épure de toute sa dimension psychologique – notamment autour du drift -, on garde l’action, on rajoute la totalité du cahier des charges de la suite générique et on obtient Uprising. Le fils rebelle du héros, la gamine surdouée, le sidekick beau gosse qui n’a aucune utilité ou encore la bonne vieille conspiration écrite à la truelle, l’addition n’arrête jamais de s’allonger. Difficile de déceler la moindre volonté artistique derrière un scénario balisé qui nous rappelle les heures sombres d’Independence Day 2 tant les similitudes entre les deux métrages sont nombreuses et pas pour le meilleur.
Ça se regarde. Contrairement au film de Emmerich, ce Pacific Rim 2 a quand même le mérite d’être visuellement plutôt bien foutu dans la lignée de son aîné et d’être assez rythmé pour pas ennuyer. Et on est loin de la bouillie numérique de la saga Transformers lors des batailles. Ça fait le job pour un blockbuster, dommage que ce ne soit plus que ça…
Pacific Rim Uprising sort le 21 mars 2018