À l’heure où les grosses productions estivales se prennent les pieds dans le tapis, La Planète des singes : suprématie vient prouver la sienne, clôturant ainsi une trilogie complémentaire et maîtrisée.
Fort en émotion. Ne vous laissez pas berner par le « War » du titre original, car si guerre il y a bien, cet ultime opus se montre particulièrement émouvant. Entre l’interprétation parfaite d’Andy Serkis, qui parvient à se dépasser, et la narration aux petits oignons, jamais César et son peuple nous auront paru aussi… humains, en contradiction totale avec le colonel et ses hommes.
Époustouflant. Techniquement irréprochable, La planète des singes : suprématie nous offre des plans magnifiques et des scènes d’action d’une grande intelligence. Matt Reeves fait des merveilles derrière la caméra, réinventant presque la notion de blockbuster. Il parvient également à user de références, à la fois à la mythologie simienne et à des œuvres cinématographiques majeures, sans y aller à la truelle. Malgré des petites facilités scénaristiques qui entachent légèrement ce beau tableau, La Planète des singes : suprématie possède quelque chose que beaucoup devraient lui envier : du cœur.
Un commentaire
Complètement d’accord avec ta critique Allan !