La virilité n’est plus. La sensualité n’est plus. L’alchimie n’a jamais été. Quant à l’amour, il doit se retourner dans sa tombe. James Foley conclut ici la saga en signant un abominable Cinquante Nuances plus claires, mièvre à en mourir. Naufrage final d’une tragédie cinématographique.
L’homme soumis. Si l’éclaircissement des nuances insinuait que Christian abandonnait son statut de dominant et par la même occasion son charme, sa personnalité et son mystère, alors le film est réussi. Ce personnage ne possède plus une once de charisme et n’exciterait pas même une nymphomane abstinente depuis trois ans. Des séquelles probablement dues à sa relation navrante avec la candide Anastasia, pour laquelle il n’arrive même pas à faire semblant d’avoir une quelconque attirance.
La femme enfant. Entre ses rires niais, ses yeux vides d’intelligence et sa voix de petite fille, la fameuse Ana peine à convaincre de son nouveau statut de femme indépendante. Au contraire, elle ne cesse d’alimenter l’histoire de rêveries de princesse simplistes, irréalistes et bien désuètes pour le monde d’aujourd’hui. Un message affligeant pour la condition féminine qui se voit réduite à des fantasmes grossiers et à un avenir étriqué. Bref, Cinquante Nuances plus claires… en clichés !
Un commentaire
Trop déçu final tant attendu bâclé film trop court des scènes importante pas assez détaillé
Dommage car beaucoup de monde était très impatient