Deux ans après une première saison haletante, Big Little Lies et son casting désormais six étoiles sont de retour. Si ce premier épisode rassure sur de nombreux points, il confirme également une chose. Meryl Streep est une immense actrice.
Adaptée du roman Petits secrets, grands mensonges de Liane Moriarty, la saison 1 de Big Little Lies avait su proposer une immersion franchement réussie dans la petite ville de Monterey. Inédite, l’histoire de cette saison 2 a tout de même été créée par l’écrivaine. Jean-Marc Vallée (qui s’est ensuite chargé en 2018 de la merveille Sharp Objects), laisse sa place derrière la caméra à la talentueuse Andrea Arnold. Si ces multiples changements auraient pu pénaliser la série de HBO, il n’en est rien (au moins pour le premier épisode).
Quelques mois après la fin époustouflante de la saison 1, les cinq femmes tentent tant bien que mal de continuer leur vie dans cette bourgade où la faiblesse n’a pas sa place. Diamétralement opposées, elle sont désormais unies par un secret qu’elles doivent à tout prix garder si elles ne veulent pas sombrer. Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Shailene Woodley, Zoë Kravitz et Laura Dern reprennent avec brio leur rôle. Si ce casting est déjà talentueux, l’arrivée de Meryl Streep apporte une plus-value indéniable à la série.
Une partie de Poker menteur
L’actrice multi-récompensée illumine ce premier épisode à chacune de ces apparitions. Bien décidée à faire la lumière sur les événements précédents, elle joue le rôle d’une belle-mère meurtrie. Sous ses airs avenants, elle se révèle vite menaçante et suspicieuse vis-à-vis de Nicole Kidman et ses quatre amies. On se doute qu’elle va mettre à rude épreuve les nerfs de celles qui sont désormais appelées les “Monterey Five“.
Avec comme thématique principale, les conséquences et les répercussion d’un mensonge, cette saison 2 démarre sur les chapeaux de roues. Si elle diffère dans son intrigue et sa construction par rapport à la saison 1, son image est toujours superbe. Alternant entre magnifiques plans fixes, gros plans et de caméra portée, elle propose une direction artistique fascinante et menaçante.
Si l’attente fut longue, Big Little Lies repart sur d’excellentes bases. On attend la suite avec impatience.