Après une saison 2 qui s’émancipait du film de Terry Gilliam, cette troisième saison de 12 Monkeys développe son intrigue intemporelle en s’attaquant cette fois au Nouveau Testament.
Développement scénaristique. Prenant directement place à la fin des évènements de la saison 2, Cole essaye désespérément de retrouver Cassie après la disparition de Titan. Tous nos personnages se retrouvent isolés à différentes époques, l’occasion pour 12 Monkeys de développer son attrait pour la reconstitution historique. Si le post-apocalyptique à l’aspect steam-punk demeure le plus abouti, on est gratifié d’une entrée dans un futur gothique avec un schéma narratif qui tente de se renouveler. Confrontation de paradoxes et installation d’un culte de la personne au regard biblique, voilà ce qui nous attend.
Réécriture historique. Voilà ce qui se profile dans 12 Monkeys, une réécriture du Nouveau Testament. Une apocalypse avortée, voilà qu’une nouvelle s’annonce, orchestrée par un culte obscur et ses 4 gardiens temporels. Une nouvelle version de l’histoire qui va de paire avec de nouvelles prouesses visuelles, un changement de couleur, de contraste et d’effets spéciaux améliorés. Des modifications qui n’ont de cesse de rendre le show meilleur, comme une montre bien huilée.