Tuer les dialoguistes !

Des dialogues à faire pâlir Shakespeare ! Et quand on découvre le budget du film (40 millions de dollars), ils auraient peut-être pu pondre quelques phrases correctes et donner un rôle parlant à Christian. Le pauvre milliardaire s’exprime essentiellement en onomatopées et grognements gutturaux. Quant à Miss Steele, en revanche, on préférerait qu’elle se taise.
Comme dirait Fabrice Luchini (Molière), si le script du premier volet était « bon pour les cabinets », celui du deuxième est « tout juste bon à sortir du cul qui voudrait bien le chier ». Un véritable raté d’écriture qui fait passer les deux personnages pour de vrais idiots. Les acteurs trouvaient les scènes de sexe gênantes, mais celles où ils se « parlent » le sont finalement bien plus.
« Viens diner avec moi. » « Très bien, je viens diner avec toi, parce que j’ai faim ». Aie, le malaise ! On ne sait pas si les dits-dialoguistes ont composé avec les pieds ou s’ils ont juste voulu faire une blague. Dans les deux cas, c’est très réussi !