Le développeur de Starcraft et Warcraft tente une percée avec une nouvelle licence dans un univers qui lui est inconnu : le FPS. Double prise de risque pour un Overwatch ne manquant pas de charme…
Dès la première présentation, le jeu avait soulevé pas mal de curiosité, désormais largement abreuvée par la bêta. Les premières impressions suscitées par le style visuel s’avèrent très positives. Le jeu est fluide et possède un cachet unique et coloré. Le character-design fait mouche et confirme le savoir-faire de Blizzard dans le domaine.
Proposant ici principalement des captures de zones et escorte de convoi, le titre tire surtout sa richesse de ses héros, aux capacités uniques. Nous sommes ici en face d’un héritage direct de Team Fortress, possédant des maps plus petites et poussant à l’affrontement. En résultent des combats nerveux, parfois un peu brouillons sans pour autant perdre en lisibilité. Quelques petits soucis d’équilibrages viennent cependant ternir le tableau, comme la possibilité de prendre plusieurs fois le même héros dans la même équipe.
Tout comme World of Warcraft à sa sortie, Overwatch n’invente rien, mais ce qu’il fait, il le fait bien. Blizzard a encore une fois su piocher le meilleur dans un genre, tout en y insufflant sa petite touche.