Le 26 février 1999 sortait sur PlayStation un jeu qui allait bientôt rentrer dans la légende. Fin d’une époque 2D, prémisse d’une saga culte, retour sur la renaissance de Snake.
Hideo Kojima nous plonge dans un jeu de tactique / action / infiltration en 3D riche, proposant un gameplay fouillé aux possibilités multiples. Mais la grande force de Metal Gear Solid reste son influence hollywoodienne. Non content de multiplier les références à certaines œuvres cinématographiques, les graphismes des personnages s’inspirent eux-mêmes de comédiens et on reconnaît en Revolver Ocelot un ersatz de Lee Van Cleef.
Kojima a conçu son jeu tel un réalisateur et cela se ressent. Mise en scène, ambiance sonore et ressorts scénaristiques. Nous ne sommes pas joueurs, nous sommes acteurs.
En fer de lance de la culture geek et cinéphiles, Metal Gear Solid s’impose vite comme le jeu à posséder à sa sortie, installant au passage sa propre mythologie et un héros emblématique : Solid Snake.