Après une première saison particulièrement plaisante, Project Blue Book revient avec un season premiere pas piqué des hannetons !
Alors qu’ils essayent de dénouer les manipulations du gouvernement de l’intérieur, le duo à l’origine du Project Blue Book se heurte au cas Roswell. Alors que les Vikings s’approchent de leur conclusion, la chaîne History mise tout sur son drame historico science-fictionnel et parvient à délivrer un premier épisode complet, parfait.
Fort d’un impact télévisuel fort, avec peu de concurrent, le show s’éclate à retranscrire l’Amérique des années 60 et cette ambiance paranoïaque véritablement jouissive. Des rivalités entre les blocs est et ouest en pleine guerre froide aux complots politico-militaires, Project Blue Book s’aventure là où ça fait mal. Ça marche et on y croit.
Project Sign
David O’Leary excelle dans l’écriture de ce season premiere qui s’annonce comme le premier de plusieurs épisodes basés sur des faits réels bien connus (ou pas ?) du grand public. Car si la première saison permettait d’appréhender le duo d’enquêteurs du paranormal autour d’intrigues bouclées et originales, la deuxième saison semble verser dans la culture populaire. A la manière de Mulder et Scully, l’excellent Aiden Gillen et Michael Malarkey marchent sur les traces de l’affaire Roswell ou, semble-t-il, de la Zone 51. Des sites mondialement connus pour leurs manifestations, fantasmées ou bien camouflées par l’armée américaine, d’OVNIS et de magouilles politiques.
A ce titre, si de petites erreurs anachroniques parsèment Projet Blue Book, on ne peut que louer les reconstitutions, visuelles et narratives. En plus des costumes, décors et ambiance noire, c’est à la photographie désaturée et poussiéreuse que s’ajoute également une reconstitution fidèle d’images d’archives. Refilmées pour l’occasion, les célèbres clichés prennent vie et s’agencent parfaitement dans cette quête de la vérité, aux confins du surnaturel. Une ultime frontière passionnante qu’on a hâte de poursuivre.