Game of Thrones saison 5 vient de se clôturer dans un final dantesque dont on parlera encore pendant longtemps. Pourtant tout n’avait pas bien commencé et la série la plus téléchargée au monde connaissait un passage à vide pendant toute la première partie de ce cru 2015. Il faut dire que le show venait de rattraper les romans de George R.R. Martin et que l’avenir n’était que brouillard.
Puis les scénaristes Daniel Weiss et David Bienoff décidèrent de prendre le taureau par les cornes et réécrire un peu l’histoire. Résultat, tel Ramsay Bolton, les enfants bâtards de Martin se sont révélés plus sadiques que leur père. Dès l’épisode 6 , Game of Thrones décide de surprendre, au risque de se faire pointer du doigt. S’en suit une seconde partie où les morts se succèdent, reviennent à la vie pour certains, et où le spectateur ne sait définitivement plus à quoi s’attendre.
La série s’affranchit du roman pour trouver sa propre voie et les scénaristes ont bien compris le goût prononcé du public pour le choquant et le spectaculaire, quitte à se perdre un peu dans la surenchère. Mais si The Walking Dead a choisi l’émancipation dès le début, Game of Thrones doit encore prouver sur la longueur qu’elle peut survivre sans George R.R. Martin.
2 commentaires
Ah quelle déception ! Cette saison 5 ne fait que chercher à combler le spectateur par des morts inutiles et ridicules. Brisant les jeux du trône et les stratégies créées par le romancier, elle ne cherche que la surrenchère, le chocant. Plus de coups longuement pensés en douce, le final est lui même prévisible, annoncé et rappellant par trop la mort d’un certain César…
En même temps ils ont compris ce que le public voulait