Pour notre première chronique de Comics, on s’attaque à un personnage emblématique du batverse et géniale création du grand Bruce Timm : Harley Quinn.
Huit chapitres et deux épisodes bonus nous présentent la nouvelle version de la copine délicieusement timbrée du Joker. Et pour une première approche, le couple de scénaristes Amanda Conner et Jimmy Palmiotti ont décidé qu’à l’image de la demoiselle, il fallait jouer la carte de l’excès. Harley Quinn devient propriétaire d’immeuble, Harley Quinn sauve les animaux, Harley Quinn chasse d’anciens communistes, le tout dans une ambiance guignolesque et ultra référencée rappelant ce cher Deadpool de Marvel.
Mais même si le dessin de Chad Hardin se montre agréable à l’oeil, difficile de s’y retrouver devant cette succession de scènes irréalistes. On peine à comprendre réellement qui est cette vilaine sexy devenant héroïne entre deux planches. La fille marteau pèche par manque de subtilité, un comble.
Par contre le lecteur saura apprécier l’origin story en guise de conclusion et surtout l’introduction sous forme d’hommage à cette beauté fatale. Des ajouts qui offrent à eux seuls le sel de cet album indéniablement pimenté.
Harley Quinn Tome 1 est sorti le 3 juillet 2015 chez Urban Comics