Braquo 3 reprend là où la 2 s’est arrêtée, sur ce funeste «Caplan, 4 moins un». Mais continue aussi de glisser sur la même pente que la saison 2, celle de la dégringolade.
Seul aux commandes, Abdel Raouf Dafri s’en donne à cœur joie dans cette troisième et excessivement décevante saison de Braquo. Le canevas de la double enquête est toujours présent, et Vogel n’est plus seul à en vouloir à ce bon vieux Caplan , puisqu’il est accompagné de la petite Orianne.
À côté des envies de vengeance de l’équipe du SDPJ 92, et notamment de Roxane, les 3 rescapés de l’équipe, surtout Caplan et Morlighem, traquent la mafia russe. À mi-chemin entre réalité et caricature, on navigue toujours un peu plus dans ce qu’Olivier Marchal doit voir comme une hérésie.
Le jeu des acteurs sonne de plus en plus faux, et les pseudos rebondissements parsemés au fil des huit épisodes nous laissent plus que perplexes. Dommage tant l’histoire aurait pu être mieux exploitée.
Au final, on attend surtout que ça se termine, histoire de connaître la fin. Malheureusement, ce qui aurait dû/pu être l’épilogue de la série se clôture sur un nouveau cliffhanger qui ne nous procure même pas le plus petit des haut-le-cœur. Allez courage, la 4e pourrait être la dernière.
Avis : 3/10
Article écrit par Mickey Knox