On dit qu’il ne faut pas tirer sur l’ambulance. Avec Alizée et son ancienne carrière de star adolescente, le dénigrement semble chose aisée. Mais il faut reconnaître que depuis l’ancienne Lolita a su se renouveler, parfois même avec originalité (cf. Une enfant du siècle sorti en 2010). Après la pop, l’électro et la variété, elle s’essaye à la house avec son sixième projet studio Blonde.
Après écoute, difficile de se prononcer. Soit l’album est résolument médiocre, avec des paroles qu’une collégienne pourrait écrire, comme dans le titre Ce qui tue l’amour dans laquelle les garçons, «c’est rien que des grossiers personnages qui ne nous comprennent pas. » Et des raisonnements d’une simplicité affligeante, pour exemple la chanson Bi, sur les différentes sexualités, qui se résume à « ce n’est que de l’amour ».
Soit tout est au second degré. Et dans ce cas là, c’est génial !
Malheureusement, deux chansons (Charles est stone et Seulement pour te plaire) viennent trahir l’échec de cet opus. Deux morceaux plaisants dont on déduit que l’album n’est en rien sarcastique, mais juste mauvais.
Hormis ces deux exceptions, la musique est d’une platitude impressionnante. Une faillite musicale qui se résume dans la chanson KO : « Mohamed Ali […] moi je boxe dans la même catégorie. » c’est-à-dire, LOURD !
Avis : 2/10
Blonde, d’Alizée, sorti le 23 juin.
Article écrit par Julien Ferreira.