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Accueil - Critique Disclaimer : anatomie d’une vengeance
Critique Disclaimer : anatomie d'une vengeance
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Série

Critique Disclaimer : anatomie d’une vengeance

Charley Charley4 octobre 2024Aucun commentaireIl vous reste 7 minutes à lire
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Disclaimer n’est pas seulement la mini-série de l’année : c’est le retour d’Alfonso Cuarón (Les Fils de l’Homme, Gravity) derrière la caméra pour un puzzle narratif aussi virtuose qu’intime. 7h de pur bonheur cinématographique au casting 4 étoiles (Cate Blanchett, Kevin Kline, Sacha Baron Cohen, Lesley Manville..) qui assoit encore une fois le statut de son auteur comme un des très grands cinéastes contemporains.

Disclaimer aurait tout d’une énième série à mystère au premier abord, pourtant c’est sans nul doute un des gros évènements de 2024. En projet depuis 2020, cette adaptation du roman éponyme de Renée Knight produite par Apple peut non-seulement compter sur un casting aux petits oignons (Cate Blanchett, Kevin Kline, Sacha Baron Cohen, Lesley Manville, Leila George, Kodi Smit-McPhee, HoYeon Jung..), mais aussi sur un auteur de renom : Alfonso Cuarón !

Le réalisateur mexicain nous ayant abreuvé de chef-d’œuvre tels que Y Tu Mama También, le meilleur Harry Potter, Les Fils de l’Homme, Gravity ou Roma est tombé amoureux du synopsis de Disclaimer, et a choisi de l’étendre via une ampleur uniquement adéquate pour un format long de 7h. Pourtant, comme il le dit lui-même (« je ne sais pas réaliser de production TV, j’ai conçu tout ça comme un long film divisé en 7 parties »), Alfonso ne renie en rien son artisanat cinématographique, et inutile de dire que nous sommes en terrain conquis dès le premier plan.

Disclaimer : Alfonso Cuarón dynamite la mini-série

Disclaimer s’ouvre via un plan-séquence de train en 2001, alors que Jonathan Brigstocke (Louis Partrige) voyage en Toscane avec sa copine. Mais rapidement, le récit se court-circuite de nos jours à Londres, alors que la célèbre journaliste Catherine Ravenscroft (Cate Blanchett) reçoit un mystérieux roman. Ce dernier détaille avec une acuité sidérante des évènements survenus 20 ans plus tôt en Italie..avec une préface destinée à Jonathan !

Critique Disclaimer : anatomie d'une vengeance
© Apple

Un professeur retraité du nom de Stephen (Kevin Kline) semble être l’auteur des fameux livres, mais que peut bien-il vouloir après la famille Ravenscroft ? Un vicieux engrenage va alors se mettre en place, tandis que l’émergence de sombres secrets vont devoir reconnecter Catherine a son passé avant que sa vie soit détruite pour de bon.

Disclaimer affiche ainsi les promesses d’un puzzle narratif autant qu’une histoire soutenue par un mystère en filigrane. Et le premier constat est que Cuarón renoue avec une approche étonnamment intimiste (la quasi intégralité de l’œuvre se déroulant dans à peine une dizaine de lieux), en s’attardant sur le délitement familial des Ravenscroft. Un caractère dysfonctionnel initial est présent dans ce cocon représenté par la maison luxueuse, avant que le récit se mue en odyssée vengeresse définie par 2 regards opposés (celui des apparents coupables et victimes).

Narration méta en trompe-l’œil

Pourtant, c’est bien dans sa narration multiple elle-même que la série se révèle brillante et tient terriblement en haleine (renouvelant son tempo à chaque épisode et dévoilant ses ultimes cartes dans le tout dernier épisode), alors qu’on se rend rapidement compte que quelque chose cloche..et que ce qui nous est conté n’est peut-être pas totalement la vérité (le choix d’Indira Varma en voix-off pour conter la voix-off de Cate Blanchett n’est pas un hasard !).

Critique Disclaimer : anatomie d'une vengeance
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Disclaimer joue ainsi avec brio avec la notion même de narration et de point de vue (les 2 entrant régulièrement en collision pour soit supporter l’un ou contre-carrer l’autre), drivé par un affect émotionnel de chaque instant (chacune des scènes impliquant le couple Kevin Kline et Lesley Manville émeut, à l’image de cet épisode 4 aussi cathartique que douloureux) : en tant que narrateur de nos propres souvenirs, ne sommes-nous pas pervertis ou biaisés par nos affects ou un profond désir de déni ?

C’est toute une dimension existentialiste sur la notion de destin (voire de karma) et sur le coping du deuil traumatique qui est invoquée dans Disclaimer, autant qu’un discours éloquent sur la puissance du fictionnel en tant que révélateur de sens et catalyseur de vérité : la quintessence des histoires et du cinéma en somme !

Une éblouissante leçon de cinéma

Et outre un suspense à combustion lente parfaitement distillé, l’ensemble jouit d’une fabrication et d’un soin plastique sans doute jamais vu sur petit écran. Bien sûr, nous sommes dans une œuvre de Cuarón, proposant une grammaire visuelle aussi précise qu’aérienne via l’usage de plusieurs plans-séquences orchestrés de main de maître (rien que l’introduction du couple formé par Blanchett et un Sacha Baron Cohen parfaitement à contre-emploi dans un rôle dramatique suffit à mettre à genoux le spectateur).

Critique Disclaimer : anatomie d'une vengeance
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Une virtuosité de chaque instant qui ne contamine aucunement la dimension intime de Disclaimer, permettant de mettre en exergue les fêlures humaines de son récit. Pour se faire, le réalisateur ramène l’immense chef opérateur Emmanuel Lubezki (Birdman, The Revenant, The Tree of Life) épaulé du non-moins génial Bruno Delonnel (Amélie Poulain, Macbeth, Inside Llewyn Davis) afin de proposer une photographie crépusculaire dont on se surprend à être abasourdi par tant de splendeur à chaque séquence.

Un travail visuel dingue et de toute beauté donc, où les 2 directeurs-photos de renom se renvoient la balle (la style solaire à fleur de peau de Chivo vs la précision cadrée des teintes clair-obscurs de Delbonnel) suivant les lieux, mais aussi suivant les personnages. Un écrin cinématographique qui confine à la leçon de cinéma la plus pure lorsque Cuarón s’attarde à filmer une plage et l’horizon lointain d’une mer tumultueuse, tout en renouant avec les fondations sensuelles et charnelles de ses débuts indés.

Un casting qui n’a rien d’une préface

Et à ce titre, la BO signée Finneas (frère de Billie Eillish pour les profanes) épouse le regard hyperesthésique d’Alfonso, à la fois géniale dans sa tension dramatique que surprenante : l’épisode 3 peut par ailleurs se voir comme un modèle absolu d’érotisme, impeccablement joué par Louis Partridge et (surtout) Leila George (la fille de Vincent D’Onofrio) dans un rôle double, aussi sexy que friable.

Le casting secondaire n’est pas en reste (Kodi Smit-McPhee en ado toxicomane collatéral et la talentueuse HoYeon Jung en assistante auraient sans doute pu avoir un peu plus de temps de présence), via des interprétations dramatiques remarquables de Sacha Baron Cohen (loin de Borat!) en pater familias dont les insécurités remontent à flot, et de Lesley Manville en mère/épouse traversant un deuil pathologique.

Critique Disclaimer : anatomie d'une vengeance
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Néanmoins, Disclaimer éblouie au premier plan via les performances nuancées d’une Cate Blanchett qu’on ne présente plus, et d’un Kevin Kline que l’on a jamais vu aussi brillant. La première campe une protagoniste trouble qui se révèle brillamment à la toute fin à mesure que la toile narrative se détricote. Le second s’impose aisément comme une figure antagoniste majeure de l’année, à la fois profondément détestable dans ses motivations et régulièrement bouleversant lorsque son intimité se dévoile (l’usage du gilet de laine!).

Deux rôles sur-mesures en évolution constante et brillamment interprétés, pour une chronique flirtant avec le chef-d’œuvre. Questionnant encore plus profondément la notion de point de vue que les récents Anatomie d’une chute ou bien Furiosa, Disclaimer s’impose ni plus ni moins que comme la mini-série de l’année, une leçon de mise en scène et d’écriture, et la preuve encore une fois qu’Alfonso Cuarón est sans doute le cinéaste le plus virtuose actuellement (rien que ça !).

Disclaimer sera diffusé sur Apple TV+ à partir du 11 octobre 2024

avis

9.5 l'ampleur dans l'intime

Disclaimer s'impose comme une nouvelle immense réussite d'Alfonso Cuarón ! Un pur bijou formel autant qu'une leçon imparable de narration à multiples niveaux, cette chronique existentialiste combinant de manière intuitive deuil, fantasme et réalité altérée bénéficie en plus d'un casting premium proposant parmi les plus grandes performances de l'année. Un nouveau petit chef-d’œuvre d'un des plus grands réalisateurs en activité : superbe !

  • Moyenne des lecteurs (2 Votes) 9
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