Partout où The Revenant passe, les récompenses pleuvent et ce cher Leonardo DiCaprio semble enfin toucher du doigt son précieuuuuux, Oscar de son petit nom. Quitte à se faire lapider en place public, ici on a le sentiment qu’on assiste au braquage du siècle orchestré par Alejandro González Iñárritu.
Inutile de se voiler la face, The Revenant est magnifique. À la photographie, Emmanuel Lubezki fait des merveilles et on en prend plein les mirettes. Iñárritu ne s’y trompe pas et se sert de la nature comme personnage principal, ne lésinant pas sur les plans larges, histoire de combler les trous.
Du reste, que propose The Revenant ? Des plans-séquences que le réalisateur de Birdman nous sert à toutes les sauces, y compris les plus fades et un Leo gémissant pendant une bonne moitié de film tandis que Tom Hardy sort sa plus belle mine patibulaire. On en voit déjà certains baver en pensant aux statuettes dorées dans ce qui ressemble davantage à une longue (très longue) publicité dont le (beau) contenant éclipse le (faible) contenu.
The Revenant sort le 24 février 2016