Le personnage de RoboCop n’a pas fait d’apparition sur les écrans depuis la trilogie terminée en 1992 (dont la critique du premier opus est ici). José Padilha ressuscite le mythe du « policier de métal » sous les traits de Joel Kinnaman (vu notamment dans le Millenium de David Fincher).
Suite à une tentative d’assassinat ratée, l’agent Alex Murphy renaît sous la forme de RoboCop, mi-homme, mi-robot, pour servir efficacement les forces de l’ordre. Simple cobaye ou renaissance salutaire ? Voilà le grand questionnement de ce long-métrage. Même si les réflexions éthiques restent déjà-vu et peu développées, l’Homme VS la machine demeure un thème fascinant. Hélas, les combats politiques et philosophiques demeurent très manichéens, ne laissant pas au spectateur la liberté de se forger sa propre opinion.
Malheureusement, l’esthétique ne vient pas au secours de ce discours limité aux dialogues. La caméra à l’épaule donne la nausée, nous empêchant de profiter des bonnes scènes de baston.
Loin d’être indigeste, RoboCop reste bien trop facile pour un concept aussi riche. En somme, un film d’action comme on a bien trop l’habitude d’en voir.
RoboCop est sorti le 5 février 2014.
Article écrit par Cécile Ravidat.