• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Playstation 5 Showcase, festival du Film Insolite, Hellfest Metal Love… notre récap’ de la semaine !

    28 mai 2023

    Tyler Rake 2, Nouvelle école, Chéri, Zelda… notre récap’ de la semaine

    21 mai 2023

    Beetlejuice 2, Tom Holland, Daft Punk… notre récap’ de la semaine

    14 mai 2023

    Dune 2, la grève des scénaristes, Vitalic… notre récap’ de la semaine

    7 mai 2023

    Beau is Afraid, Dune 2, Zelda tears of the kingdom… le récap’ de la semaine

    30 avril 2023
  • Cinéma
    7.5

    Cannes 2023 – Critique l’Été dernier : un sujet dangereux traité finement

    28 mai 2023

    Cannes 2023 – le palmarès du 76e Festival de Cannes

    28 mai 2023
    8

    Cannes 2023 – Critique Perfect Days : ode à la beauté du quotidien

    27 mai 2023
    8

    Cannes 2023 – Critique Anatomie d’une chute : déconstruction d’un procès

    27 mai 2023
    7.5

    Cannes 2023 – Critique L’Amour et les forêts : conte-emporain

    27 mai 2023
  • Jeu Vidéo
    9.4

    Test de Resident Evil 4 Remake : le plus beau de tous tes cauchemars

    7 avril 2023
    5.5

    Critique Super Mario Bros : le film champi-référencé

    5 avril 2023
    7

    Critique The Last of Us Saison 1 : le prix de la survie

    25 mars 2023
    8.5

    Test Octopath Traveler 2, sur le chemin de la réussite ?

    13 mars 2023

    Récap The Last of Us Épisodes 7-8 : du sang dans la neige (SPOILERS)

    6 mars 2023
  • Littérature
    9.5

    Critique Givré : l’art de la pâtisserie glacée en 60 recettes gourmandes et étonnantes

    13 mai 2023
    8.5

    Critique La saga Suikoden : un hommage passionné

    13 avril 2023
    8.5

    Critique Frizzy : une BD jeunesse qui décoiffe !

    8 avril 2023
    9

    Critique Un intérieur à soi : bienvenue chez vous !

    7 avril 2023
    9

    Critique Fichez-nous la paix ! : dessine-moi la guerre en Ukraine

    9 mars 2023
  • Musique
    7.5

    Critique Dans cent ans : le bon tempo

    29 mars 2023

    Événementiel : les bases de l’organisation d’un concert

    29 décembre 2022

    Le top flop musical 2022 de la rédaction

    26 décembre 2022

    Rééditions à la pelle : entre OrelSan, Angèle, Clara Luciani, Juliette Armanet et – M -, lesquelles valent vraiment le coup ?

    26 novembre 2022

    Que vraiment penser de Civilisation Édition Ultime ?

    2 novembre 2022
  • Série
    7

    Critique The Idol Épisodes 1 & 2 : cinquante nuances de The Weeknd

    24 mai 2023
    7.5

    Critique Perry Mason saison 2 : désenchantement délicieusement rétro

    1 mai 2023
    7.0

    Critique The Mandalorian, saison 3 : la menace casquée

    27 avril 2023
    6.5

    Critique B.R.I. , saison 1, épisodes 1 et 2 : contrôle d’identité

    26 avril 2023
    7

    Critique Shrinking saison 1 : how I met your therapist

    11 avril 2023
  • Spectacle
    9

    Critique Après le chaos : une mère face à l’horreur absolue

    30 mai 2023
    10

    Critique Tout va bien : vous n’aurez ni son optimisme, ni le nôtre !

    28 mai 2023
    8.5

    Critique Tiquetonne : une bonne dose de folie douce

    25 mai 2023
    8.5

    Critique La maladie de la famille M : vivre ensemble, coûte que coûte

    21 mai 2023
    8.5

    Critique Diagonale(s) : la maladie mentale dans tous ses états

    18 mai 2023
Facebook Twitter Instagram
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Mank : Une oeuvre manquée…
Critique Mank : Une oeuvre manquée…
© Netflix
Cinéma

Critique Mank : Une oeuvre manquée…

Emeric Bispo Emeric Bispo12 décembre 2020Aucun commentaireIl vous reste 8 minutes à lire
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Cela fait maintenant une semaine que Mank a débarqué sur Netflix. Alors que les critiques dithyrambiques pleuvent sur le film, dont celle de notre rédacteur Charley, aujourd’hui nous allons vous fournir un avis bien plus contrasté, qui fera forcément débat. 

Il est certain que chaque nouvelle création de David Fincher, réalisateur qui aura autant su marquer le cinéma moderne que le monde des séries (House of Cards, Mindhunter, Love, Death and Robots…), est attendue comme une œuvre messianique. Le cinéaste n’ayant jamais fait un mauvais film jusqu’à présent et abordant avec Mank l’industrie du cinéma et la production de Citzen Kane, le plus grand film de la période classique Hollywoodienne, nous avions de quoi être excité. La déception n’en est que plus grande… 

Mank, le moins Fincherien

Qu’on éjecte directement les évidences : oui le film est beau. Les plans sont effectivement millimétrés, la lumière parfaitement pensée et en adéquation avec le magnifique noir et blanc, une première pour le cinéaste. Mais cela relève d’un enfonçage de porte ouverte quand on aborde une création de David Fincher, un réalisateur au perfectionnisme névrotique.

Cependant pour la première fois, le cinéaste se retient au niveau des effets de style pour coller à l’esthétique du cinéma classique. En résulte une mise en scène beaucoup moins grisante qu’à l’accoutumée (hormis une scène électorale complètement onirique !) et une démarche où la réalisation s’efface derrière le scénario. Là où à son habitude Fincher le sublimait avec des innovations techniques et esthétiques. Une démarche pouvant être légitime, louable et efficace, si et seulement si le scénario était à la hauteur… Ce qui n’est pas le cas. 

Tout d’abord le projet se vend comme un biopic racontant l’écriture de Citizen Kane par Herman Mankiewicz (habité par un Gary Oldman toujours au sommet) et sa collaboration houleuse avec Orson Welles. Mais au final pas vraiment, puisque que ce postulat n’est qu’un prétexte pour encadrer le passé du scénariste, son implication dans un système Hollywoodien hypocrite et ses relations qui auront inspiré l’histoire de Kane.

Mais aussi pour parler de la situation politique californienne de l’époque. Et des impacts de la grande dépression. Et de l’alcoolisme du personnage, de sa relation avec son frère (le grand cinéaste Joseph Mankiewicz qui aura marqué l’histoire du cinéma), de ses convictions socialistes dans une époque très républicaine etc… Et là se révèle le défaut de ce script : à vouloir parler de tout, il finit par ne parler de rien. 

Un film sans ligne directrice

Le récit se focalise sur Mank, nous vivons les événements uniquement à travers son vécu. Un choix judicieux si ce n’est que le personnage ne poursuit aucun réel but, Fincher le faisant seulement déambuler dans ce star systeme sans objectif à accomplir ou d’obstacle à surmonter.

La fin du film où il exige d’être enfin re-crédité au générique de Citizen Kane pourrait laisser penser que tout son parcours avait pour but de retrouver sa fibre artistique, ou bien d’accepter de nouveau ce système qui l’avait désabusé. Mais la problématique n’a pas été posée au préalable, rendant cette conclusion inopinée. Nous voyons aussi son alcoolisme mais cela n’est jamais traité comme un défaut fatal à surmonter, à l’inverse cela lui permet de réécrire.  

La véritable intention de cette focalisation réside dans le portrait du Hollywood qu’il dépeint, gangrené par les manigances, la corruption politique et les fake news pour diriger l’opinion publique. Des thématiques plus qu’actuelles à la sortie d’un mandat trumpien mais qui au final semble bien artificielles puisqu’elles n’ont pratiquement pas d’impact sur Mank, étant un simple spectateur passif au milieu de ce contexte.

Nous pourrions croire que ses idées socialistes assumées l’entraineraient dans un conflit moral et idéologique, à l’instar d’un Dalton Trumbo une décennie plus tard. Il n’en est rien, son caractère “grande gueule” l’amène paradoxalement dans les hautes sphères. L’absence de conflit résulte en un récit d’une platitude décevante. 

Mank, une œuvre hermétique et élitiste

Cela n’est pas aidé par un David Fincher refusant de prendre le spectateur par la main. Nous sommes témoins d’un étalage de noms historiques, de personnages secondaires et d’un système particulier qu’on ne daigne nous contextualiser, les connaissances d’Herman étant acquises dès les prémisses.

Notre confrère Charley confiait dans sa critique que “le film se veut parfois rude et distant, d’autant plus qu’une connaissance préalable de son contexte est clairement requise pour apprécier les subtilités”. Nous sommes on ne peut plus d’accord et cela représente pour nous un échec consternant d’un récit outrageusement élitiste. Une approche qui ne serait pas forcément néfaste si les mécaniques internes narratives se suffisaient à elles-mêmes.  

Cependant même les personnages gravitant autour de Mank n’arrivent pas à exister et trouver leur place dans ce gloubi boulga narratif. Marion Davies (Amanda Seygfried), Sara Mankiewicz (Tuppence Middleton) et Rita Alexander (Lily Collins) n’ont aucune autre fonction dans l’histoire que d’être des échos de personnages féminins de Citizen Kane. Un simple clin d’œil pour les connaisseurs du classique. Malgré un temps de présence important à l’écran, elles n’influent finalement en rien sur les choix et le parcours du protagoniste.

Mais là où le bas blesse, c’est surtout dans le personnage de William Hearst (interprété par un Charle Dance qui n’a pas grand chose à jouer), un magnat des médias dont les actions insidieuses sont décalquées et critiquées par Mank à travers le script qu’il écrit pour Welles, dans un dernier élan contestataire et vengeur. Alors que tous les personnages secondaires s’égosillent à dissuader le scénariste d’achever son réquisitoire fictionnel par peur des représailles du ponte Hearst.

Une narration bancale

Clairement identifié comme un antagoniste -puisque dans une révélation tardive nous apprendrons que ce dernier usera de son influence pour blacklister Mankiewicz- aucune scène ne montrera finalement Hearst être une menace et véritablement abuser de son pouvoir. L’inverse même de la règle d’or cinématographique du “Show, don’t tell”, empêchant de créer un sentiment de danger et d’enjeu dramatique pour le protagoniste, alors que le récit est censé reposer sur ce conflit. 

Un parallèle peut être dressé avec le chef d’œuvre de Fincher The Social Network car il use de la même structure d’allers/retours dans le temps pour reposer sur le mystère de la déchéance sociale de son personnage principal. Mais là où Sorkin (Scénariste dudit film prodige) fluidifiait astucieusement sa narration en posant des questions dans les flashforwards qui trouvaient leur réponses dans les flashbacks; ici les bonds dans les temporalités sont plus hasardeux et brisent l’harmonie narrative.

Pour preuve, le climax final qui alterne la scène du diner passé confrontant Mank contre Hearst, dans une ivresse funeste et le face à face présent avec Welles, le tout ponctué par des fondus au noir incessant. Un ping pong qui dans l’idée pourrait faire sens (Kane étant une projection de Hearst) mais dont l’exécution nuit à toute l’immersion et la tension des deux temporalités, les transitions étant grossières et la nature intrinsèque des deux conflits ne se faisant pas écho. 

Ce travail scénaristique bancal s’explique en regardant les crédits : Jack Fincher, défunt père du réalisateur, a écrit Mank. Malgré la présence d’Eric Roth à la production pour un peu retravailler le script, il est manifeste que l’auteur originel n’avait pas l’expérience nécessaire pour mener à bien ses ambitions plus qu’intéressantes. Et en effet, il suffit d’exécuter un petit travail de recherche pour apprendre que Jack Fincher n’a jamais été scénariste de formation, de métier (il eût écrit un biopic sur Howard Hughes qui ne vit jamais le jour, au profit de The Aviator) ou même d’un quelconque poste dans l’industrie du cinéma. 

Un film trop personnel et intime

Alors que David Fincher a l’habitude de sélectionner et travailler avec les meilleurs auteurs, Mank nous laisse penser qu’il n’avait pas le recul nécessaire pour sublimer son matériau de base et s’est laissé aveugler par la dimension affective de son projet. Un script qu’il essaie d’amener à l’écran depuis les années 90 et Jack décédant en 2003, il a vu dans les pleins pouvoirs confiés par Netflix l’occasion de rendre hommage à son père en concrétisant son travail.

La démarche touchante résulte en une œuvre privée, la plus personnelle de sa carrière. Justement trop intime, car en refusant de remanier l’histoire et s’effaçant derrière elle par souci d’hommage à la mémoire de son père, il en oublie les mécaniques narratives et surtout son spectateur.

Mank est donc un film mineur de Fincher mais un film majeur POUR Fincher. Sûrement une nécessité personnelle qu’au final nous ne lui reprocherons pas. Mais maintenant, nous attendons encore plus impatiemment la nouvelle claque du cinéaste de Seven, Fight Club, Zodiac, The Social Network, Gone Girl car il est clair que Mank ne l’est pas.

Mank est actuellement disponible sur Netflix.

Netflix
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

7.5

Cannes 2023 – Critique l’Été dernier : un sujet dangereux traité finement

Cannes 2023 – le palmarès du 76e Festival de Cannes

8

Cannes 2023 – Critique Perfect Days : ode à la beauté du quotidien

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles du moment
  • Cannes 2023 - Critique Anatomie d'une chute : déconstruction d'un procèsCannes 2023 – Critique Anatomie d’une…
  • Cannes 2023 - l'heure des pronostics pour le palmarèsCannes 2023 – l’heure des pronostics…
  • Critique L'Exorciste du Vatican : série B jaculatoireCritique L’Exorciste du Vatican : série B jaculatoire
  • Cannes 2023 - Critique Omar la fraise : sans pêcheCannes 2023 – Critique Omar la fraise : sans pêche
  • Critique Tango y tango : vague de chaleur sur Buenos Aires ?Critique Tango y tango : vague de chaleur sur Buenos Aires ?
  • Concours

Concours – terminé – Pacifiction : 2 Blu-Ray et 1 DVD à gagner !

7 mars 2023

Concours – terminé – À nos enfants : 3 DVD à gagner !

5 décembre 2022
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfaits. En cliquant sur “Accepter”, vous consentez à l'utilisation de tous les cookies. Pour refuser, cliquer sur "Refuser". Sinon, vous pouvez cliquer sur "Paramètres des Cookies" pour en gérer leur utilisation. Enfin, pour en connaître nos usages, cliquez sur "En savoir plus".
Paramètres des CookiesAccepter toutRejeterEn savoir plus
Manage consent

Privacy Overview

This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may affect your browsing experience.
Necessary
Toujours activé
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. These cookies ensure basic functionalities and security features of the website, anonymously.
CookieDuréeDescription
cookielawinfo-checkbox-analytics11 monthsThis cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics".
cookielawinfo-checkbox-functional11 monthsThe cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional".
cookielawinfo-checkbox-necessary11 monthsThis cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary".
cookielawinfo-checkbox-others11 monthsThis cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other.
cookielawinfo-checkbox-performance11 monthsThis cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance".
viewed_cookie_policy11 monthsThe cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data.
Functional
Functional cookies help to perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collect feedbacks, and other third-party features.
Performance
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Analytics
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.
Advertisement
Advertisement cookies are used to provide visitors with relevant ads and marketing campaigns. These cookies track visitors across websites and collect information to provide customized ads.
Others
Other uncategorized cookies are those that are being analyzed and have not been classified into a category as yet.
Enregistrer & appliquer