Joyeuse, lumineuse et enchantée, la nouvelle adaptation de La belle et la bête reste fidèle au film d’animation de notre enfance. On replonge alors dans cet univers de sortilège luxueux, où les parures étincelantes virevoltent au son de la musique enjouée.
Un monde merveilleux de beauté. Avec des décors fastueux, des costumes majestueux et des personnages rayonnants, le film repose sur une esthétique irréprochable. Tout est sublime et éclatant. On rentre ainsi sans mal dans cette histoire féérique, où l’amour triomphe (évidemment) toujours.
Une réalisation tout en chansons. Comme dans l’original, les acteurs déambulent au fil des mélodies d’Alan Menken et proposent une comédie musicale sympathique. Les refrains candides tapent, quand même parfois, un peu sur le système. Heureusement, Luke Evans et Josh Gad recréent, à coups sûrs, un rythme plaisant avec leur humour loufoque.
Un rêve éveillé qui connaît aussi ses failles. La belle et la bête souffre quand même de quelques faiblesses de jeu. Emma Watson peine à trouver le ton juste et paraît un peu au dehors de son personnage. Quant à Dan Stevens (le prince bestial), il manque cruellement de charisme et offre une interprétation beaucoup trop lisse de sa créature velue. Si seulement Ryan Gosling avait accepté le rôle…