Le top séries 2019 de Loulou
Chernobyl
Évidemment connu de tout le monde, le tragique accident de la centrale nucléaire russe est raconté avec brio dans cette mini-série en cinq épisodes. A la limite du documentaire, la série est glaçante et montre les conséquences de cette nuit du 26 avril 1986. De la première à la dernière minute, le spectateur est happé et plonge avec horreur dans la vie des habitants de la ville de Prypiat qui n’ont aucune idée de ce qui les attend. Un incontournable de cette année 2019.
Dans leur regard
Une nouvelle série qui s’inspire d’un triste fait divers. Quand cinq adolescents noirs américains se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment, leur vie bascule. Créée par Ava DuVernay, la série retrace treize ans de la vie de ces victimes, de leur accusation jusqu’à la fin de leur calvaire en 2002. Le récit d’une jeunesse volée dure et poignante, mais terriblement actuelle.
Love, Death and Robots
Quand le génie David Fincher s’associe à Tim Miller, le réalisateur de Deadpool pour une série d’animation, il y a de quoi être intrigué. Le résultat est explosif et se savoure. Seize histoires matures et parfois drôles, qui se renouvellent sur tous les points d’une à l’autre. Des épisodes courts qui s’enchaînent et ne déçoivent jamais. Une saison 2 a été confirmée et on l’attend de pied ferme.
Celles qui auraient pu y figurer : Euphoria, After Life, Kingdom
Le flop séries 2019 de Loulou
Warrior
Après la bombe Banshee Jonathan Tropper était attendu au tournant. Si Warrior n’est clairement pas une catastrophe, elle peine à totalement convaincre. Là où la première ne se posait pas de questions niveau violence, sang et scènes de sexe, la deuxième, pourtant interdite au moins de seize ans semble trop gentille. Tout n’est pourtant pas à jeter. Entre une ambiance aux petits oignons, des combats stylisés et de jolis costumes, la première saison est agréable, mais clairement pas marquante. Dommage.
See
Annoncée en grande pompe par Apple en même temps que sa plateforme de vidéo à la demande, See devait être le porte étendard de la firme américaine. Avec un budget conséquent et un casting tout ce qu’il y a de plus respectable (Jason Momoa, Alfre Woodard, Christian Camargo), elle avait tout pour s’imposer. Malheureusement, cette histoire post-apocalyptique où les humains ont perdu la vue, laisse de marbre. Jeu d’acteur forcé, situations invraisemblables (les prières de la grande méchante) font que la première saison est loin d’être exceptionnelle.
The Terror : Infamy
L’exemple même de la série qui aurait dû s’arrêter après une saison. Après le succès de l’adaptation du livre de Dan Simmons, les producteurs ont voulu surfer sur cette réussite et ont décidé de proposer une histoire inédite. Adieu les plaines glacées et place au camp de concentration pour Japonais durant la Seconde Guerre mondiale. Si la proposition de départ a de quoi séduire, le côté horreur ne surprend jamais et les croyances japonaises est mal exploité. Une deuxième saison largement oubliable.
Celles qui auraient pu y figurer : For All Mankind, Strangers Things saison 3, Game of Thrones saison 8.