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Accueil - Critique Total Recall : la SF entre rêve et réalité
Critique Total Recall : la SF entre rêve et réalité
© Carolco © Studio Canal
Cinéma

Critique Total Recall : la SF entre rêve et réalité

Charley Charley12 septembre 2020Aucun commentaireIl vous reste 8 minutes à lireUpdated:24 janvier 2021
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Près de 40 ans après sa sortie, Total Recall revient au cinéma dans une version restaurée. Produit par la célèbre Carolco (Terminator 2), avec un Arnold Schwarzenegger alors au sommet de sa gloire, Total Recall fut à sa sortie un gros succès. Aujourd’hui considéré comme culte, il est temps de se repencher sur ce film d’action-SF réalisé par Paul Verhoeven !

Total Recall est un projet issu de multiples étoiles alignées. D’abord une nouvelle de Philip K. Dick (Blade Runner, Minority Report), un script a rapidement vu le jour par Ronald Shusett et Dan O’Bannon (oui, les futurs papas d’Alien). Ambitieux et s’éloignant drastiquement de la nouvelle d’origine, le projet est mis sur le côté pendant presque 20 ans, avant de renaître sous la houlette de David Cronenberg. Mais après l’échec de Dune, Total Recall change de mains et de producteurs pour atterrir auprès d’Arnold Schwarzenegger.

Star incontestée du cinéma d’action des 80’s (Conan, Terminator, Commando, Predator…), l’autrichien musculeux souhaite porter le projet et veut donc engager Paul Verhoeven (Elle, Benedetta) à la réalisation. Alors auréolé du succès de Robocop, le « Hollandais Violent » signe en ayant une liberté absolue. Il suffira ensuite d’une révision du scénario par Gary Goldman (Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin) et d’un important budget de 65 Millions de dollars (plus gros budget de l’époque) pour officiellement lancer la production de Total Recall.

Critique Total Recall : la SF entre rêve et réalité
© Carolco © Studio Canal

En 2048, nous suivons Doug Quaid, ouvrier à la vie tranquille. Marié à la ravissante Lori (Sharon Stone dans son premier rôle marquant avant Basic Instinct), Quaid est sujet à d’incessants rêves de la planète Mars. Désireux d’évasion, loin de sa vie monotone, il va entrer en contact avec la société Rekall, malgré les réticences de sa femme et d’un ami du boulot. Proposant des souvenirs programmés et personnalisés, Rekall permet à ses clients de vivre de vraies aventures insolites. Partir en vacances sur Neptune en tant que play-boy milliardaire ? Tout est possible grâce aux progrès de la science, d’autant que chaque souvenir implanté est aussi réel que possible.

Choisissant une aventure de deux semaines sur Mars, en tant qu’agent secret et aux côtés de la femme de ses rêves récurrents, un incident va subvenir lors de la procédure. Après avoir découvert que des faux souvenirs ont déjà été implantés en lui, et qu’il serait lui-même un espion venant des colonies de Mars, Quaid s’embarquera dans une grand aventure où les apparences peuvent être trompeuses. Traqué par les sbires d’une agence gouvernementale, notre héros arrivera jusqu’à Mars, au milieu d’un conflit entre les nantis et la plèbe. Une traque visant à déceler les informations dans la tête de Quaid, avec à la clé ni plus ni moins que le destin de la planète.

Total coup de pied dans les loutches

Total Recall est un film d’action-aventure-SF à l’ancienne, où l’artisanat prime. Prenant tout au long de ces 1h50, on ressent d’entrée de jeu la patte de Paul Verhoeven. Véritable cinéaste capable de reprendre des projets pour les rendre plus subversifs, celui-ci n’échappe à cette règle. De la première scène à la dernière séquence, on tient donc un gros blockbuster d’auteur populaire n’hésitant pas à flirter avec le bon gros R-Rated des familles. Démembrements, tirs dans la tête et autres joyeusetés parsèment le métrage. Verhoeven rentre littéralement dans le lard, et malgré la violence graphique qui caractérise son cinéma, Total Recall demeure un film bien jouissif et efficace.

Vendu à l’époque comme « le film où Schwarzenegger réfléchit », difficile aujourd’hui de dire qu’on a affaire à un film bien cérébral. Néanmoins, Arnold campe ici un personnage plutôt vulnérable comparé à ses autres rôles, malgré son habileté à cogner et manier les armes. Sorte de Jason Bourne avant l’heure, Quaid use à intervalles réguliers de son intelligence pour s’en sortir. Constamment en fuite, et jouant à armes égales dans un combat face à Lori par exemple, le personnage impose quand même bien sa physicalité. Que ce soient des scènes où Arnold se retire un mouchard du cerveau, use d’un passant comme bouclier humain ou plante divers objets métalliques dans le corps de ses assaillants, Total Recall ne lésine pas niveau viande sur les murs.

Critique Total Recall : la SF entre rêve et réalité
© Carolco © Studio Canal

Évidemment, il faudra féliciter l’impressionnant travail sur les effets visuels et les maquillages, qui font quand même toujours leur petit effet 30 ans plus tard à 1 ou 2 exceptions ! De la part du génial Rob Bottin (The Thing, Mission Impossible), rien de surprenant de toute manière. Lorsque le film nous emmène sur Mars, le spectateur découvre que la populace défavorisée (basée à Venusville) subit des des mutations dès le plus jeune âge, lié au manque d’oxygène. Exposés à l’air martien, ce sera l’occasion d’admirer du chara-design à la Cronenberg, où femmes à 3 seins et autres mutants défigurés à la peau violacée. Une des plus belles réussites à ce niveau sera le design de Kuato (le chef de la résistance martienne), sorte de siamois simili-cauchemardesque.

Total Recall bénéficie par ailleurs d’une très chouette direction artistique, proche du cyberpunk dystopique dans sa 1e partie. Pas forcément marquante ou révolutionnaire, et très Robocop dans l’âme finalement à base de ville de béton. Un design réaliste et crédible néanmoins, avant de se déployer sur Mars. On pourra admirer le très beau travail de matte paintings (avec mouvements caméra en 3D, inédits pour l’époque) concernant les crevasses rouges de la planète ou ses entrailles gelées. Pas de doute, des jeux comme Doom ou Prey s’en sont inspirés plus tard !

Pilule rouge ou bleue

Bien avant le concept de faux-semblants et autres réalités factices rendues célèbres dans des films comme Dark City, Matrix ou Inception, Total Recall abordait déjà cette notion. Le coup de génie du film n’est pas de chercher à savoir si Quaid vit bien son rêve implanté chez Rekall ou est effectivement un ex-agent secret, mais de rendre ces 2 hypothèses valables. En effet, les twists sur l’identité et la mission réelle du héros sont suffisamment consistants pour ne pas chercher plus loin. De l’autre côté, l’option que Quaid soit toujours dans les locaux de Rekall, susceptible d’être lobotomisé, n’est jamais invalidée par quelque indice que ce soit.

Après tout, le héros choisit bien le physique de Melina, la femme de ses rêves. C’est lui qui décide de vivre une aventure riche en action de 2 semaines en tant qu’espion sur Mars. Le film joue habilement de ce canevas, en questionnant la mémoire, et donc l’identité du protagoniste. On notera par exemple une très bonne scène, où un docteur épaulé de Lori se présente au personnage comme un employé de Rekall, ayant pénétré l’esprit de Doug afin de le réveiller. Les divers enregistrements de Hauser (véritable identité supposée de Quaid) s’adressant à son propre avatar finissent de questionner la réalité du personnage. Et si cette dualité n’était déjà pas aussi présente, il suffira de s’attarder sur les toutes dernières secondes du film, avec son fondu au blanc évocateur…

Critique Total Recall : la SF entre rêve et réalité
© Carolco © Studio Canal

Bien sûr, inutile d’aborder Total Recall sans parler de sa BO complètement culte. Jerry Goldsmith signe ici une de ses meilleures partitions, dès le superbe thème d’ouverture très inspiré du score de Conan par Basil Poledouris. Une musique puissante et percutante qui participe grandement à l’identité du film. Bien sûr un petit mot sur le très bon casting du film : Schwarzenegger trouve ici un de ses meilleurs rôles, un monsieur tout le monde qui accèdera à sa fonction de héros badass adepte de punchlines. Sharon Stone crève déjà l’écran, jouant à la fois sur un tableau de tendresse pure ou de malice machiavélique (précurseur de son rôle de Catherine Tramell deux ans plus tard). Rachel Ticotin est l’atout charme du film, tandis que Michael Ironside (Richter) et Ronny Cox (Vilos Cohaagen) représentent de bons antagonistes, figures corporatistes et capitalistes chères au cinéma d’action de Verhoeven.

Si Total Recall aurait pu aller plus loin dans son intrigue, son action, son visuel et sa subversion, il reste encore aujourd’hui un très bon film du genre ! Véritable succès lors de sa sortie, il fait partie de ces films bien de leur époque, impossibles à faire aujourd’hui. La Version Restaurée en 4K offre par ailleurs une netteté d’image et une profondeur de champ absolument délectable. Une colorimétrie plus travaillée et une qualité globale lui donnant une nouvelle jeunesse donc ! Si vous n’avez jamais vu Total Recall, ou si vous devez le redécouvrir, c’est évidemment le moment pour se replonger dans ce film de SF culte !

Total Recall Version Restaurée sortira en salles le 16 septembre 2020, et en Blu-ray le 18 novembre 2020

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