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Critique Thor Love & Thunder : la foudre sans le tonnerre
© Marvel
Cinéma

Critique Thor Love & Thunder : la foudre sans le tonnerre

Charley Charley7 juillet 2022Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lire
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Après le gros succès de Thor Ragnarok, Taika Waititi (Jojo Rabbit) retourne dans l’univers Marvel pour une nouvelle aventure colorée en compagnie du Dieu du Tonnerre. Plus barré que précédemment, Thor Love & Thunder demeure cependant un opus à la qualité contrastée.

Avec Thor Ragnarok en 2017, le néo-zélandais Taika Waititi parvenait à redonner un souffle pop et singulier au fameux fils d’Odin incarné par Chris Hemsworth. Une aventure rondement menée à la direction artistique inspirée, à l’humour débridé et à l’action bien orchestrée, tout en rendant hommage au pulp 80’s et aux comics Marvel. Après un détour oscarisé avec le très bon Jojo Rabbit, le voilà de retour avec Thor Love & Thunder, un nouvel épisode annoncé comme « bigger & louder » et à l’énergie de sale gosse !

Il était une fois l’histoire de Thor Odinson

Thor Love & Thunder reprend quelques années après Avengers Endgame, alors que le fameux Dieu est accompagné des Gardiens de la Galaxie pour faire le bien à travers le cosmos. De nouveau en forme et accro à la déconnade, ce dernier va capter un appel de détresse de Sif, le mettant en garde contre un nouveau fléau : Gorr le Boucher de Dieux. Après avoir retrouvé Korg et Valkyrie (Tessa Thompson), la nouvelle Reine d’Asgard, Thor va néanmoins être de nouveau confronté à son grand amour perdu : Jane Foster (Natalie Portman).

Et à sa grande surprise, cette dernière porte son marteau Mjolnir et est affublée des mêmes pouvoirs divins que lui. Ensemble, ils vont devoir rassembler une force de frappe afin d’empêcher Gorr d’assouvir ses sombres desseins d’extermination. Le tout sans oublier de balancer punchlines et autres vannes méta dans une aventure au bon goût de roue libre débridée, mais pêchant grandement par un manque flagrant de dramaturgie !

Critique Thor Love & Thunder : la foudre sans le tonnerre
© Marvel

Un constat dommageable, d’autant que Waititi s’inspire de deux excellents arcs des comics (impliquant donc Gorr et Jane Foster en Mighty Thor) pour concevoir son film. Ainsi, la première heure patine grandement en tentant de réintroduire le héros éponyme, resté un grand débile au grand cœur malgré les films précédents. Chris Hemsworth affiche toujours un vrai capital sympathie, et les pures évocations de Flash Gordon ou Dar l’invincible, ainsi que l’adjonction de Guns n Roses augurent dans un premier temps d’un bon trip régressif et acidulé comme il faut. Par la suite, le personnage est traité avec plus de sérieux, affirmant un peu plus (encore) sa nature de héros de comic book.

Space Python

Mais passée une chouette séquence d’action où les Asgardiens de la Galaxie déciment des envahisseurs à fourrure sans lésiner sur les dommages collatéraux, le récit patine au service de la blague, tout en essayant de réintroduire les éléments constitutifs de la romance Thor-Jane passée. Une ré-exposition qui prend bien trop de place, là encore ponctuée de saillies comiques plus ou moins réussies, et qui paradoxalement ne donne pas autant de place que prévue au développement des personnages !

Alors qu’une version longue existe (comme pour Doctor Strange in the Multiverse of Madness), ce montage de 2h manque de chair dans une première moitié à la course au McGuffin plutôt pépère, oubliant son enjeu principal et sa rythmique pour lorgner dangereusement vers la parodie (on a même le retour de Matt Damon et Sam Neill pour les connaisseurs). Le clou du spectacle consistera en l’apparition de Russel Crowe en Zeus, pour une interprétation haute en couleur qui est néanmoins plutôt efficace dans sa bouffonnerie, mais qui encore une fois prend bien trop de place pour un subplot justifiant l’obtention d’une arme et d’une scène post-générique.

Critique Thor Love & Thunder : la foudre sans le tonnerre
© Marvel

Le bas blesse un tantinet également vis-à-vis de l’aspect visuel du film : là où Thor Ragnarok avait un beau mariage entre décors en dur et utilisation d’effets visuels, Thor Love & Thunder use un peu trop souvent du volume popularisé par The Mandalorian (Baz Idoine est chef opérateur sur les 2 productions). La résultante est donc un ensemble de scènes où on a l’impression que les acteurs jouent au milieu d’arrière-fonds artificiels. Les effets visuels n’ont pas grand chose de mauvais, mais une certaine distance s’installe par moments, malgré une direction artistique qui arrive à être inspirée.

Outre un New Asgard présenté comme une ère touristique, on retiendra avant tout Opulence City et ses inspirations de l’Elysée greco-romain, ou encore le Royaume des Ombres et son utilisation massive du noir et blanc. Des passages cependant relativement succincts sur l’ensemble de la durée du film, préférant les décors plus passe-partout en majorité. Enfin, les séquences d’action semblent curieusement fonctionnelles, à une ou deux exceptions près (notamment en seconde partie de film) : bref le constat reste plutôt tiède !

Amour mortel

Thor Love & Thunder peut néanmoins se targuer d’être le film le plus romantique du MCU, et arrive à réhabiliter une Natalie Portman dont le personnage faisait auparavant office de love interest porte-manteau. Si sa place au sein du récit est reléguée au second plan une bonne partie de l’intrigue, c’est bien son personnage qui cristallise l’émotion du film, en lui donnant une raison personnelle d’obtenir ses fameux pouvoirs divins. La connection avec Thor et au groupe a beau se faire légèrement au forceps, finalement on tient une itération plutôt badass, trouvant son point d’orgue dans un climax bien réussi à la portée émotionnelle certaine.

En parallèle, Christian Bale incarne le machiavélique Gorr, autre bel atout de ce Thor Love & Thunder ! S’amusant dans le rôle, Bale amène plusieurs belles nuances à l’antagoniste de par la nature profonde de son leitmotiv, tout en étant un vilains les plus menaçants de l’écurie Marvel. Si son look est relativement passe-partout, il en impose à chaque entrée en scène. Ce dernier dispose par ailleurs de pouvoirs en lien avec les ombres visuellement intéressants, à défaut d’être pleinement exploités.

Critique Thor Love & Thunder : la foudre sans le tonnerre
© Marvel

Mais surtout, l’aura émotionnelle survient aussi via ce personnage aux accents tragiques, notamment via l’excellente séquence d’intro : une backstory expliquant sa haine envers les Dieux, qui montre que lorsque Taika Waititi lâche la vanne quelques minutes pour traiter à bras le corps ses personnages et ses enjeux, il sait aussi accomplir de belles choses. Malheureusement, ces quelques instants se veulent relativement rares et illustrent le problème d’équilibre de ton du film.

Thor Love & Thunder ou la mayonnaise moyennement mélangée

Au final, Thor Love & Thunder est un Marvel paradoxal : singulier, pop, parfois généreux et inspiré, d’autres fois balourd et en circuit fermé, c’est une petite déception. Même la musique de Michael Giacchino peine à être mémorable, malgré quelques accents rock n roll qui accompagnent bien les pérégrinations de nos space vikings. Bénéficiant de gros défauts mais aussi de qualités certaines, cet opus ambivalent a néanmoins le mérite de se conclure par un segment plein de force et relativement surprenant (ainsi qu’une séquence post-générique qui sera sujette aux discussions), laissant augurer d’un Thor 5 au postulat de base plutôt alléchant !

Thor Love & Thunder sortira au cinéma le 13 juillet 2022

avis

5 éclair sans éclat

Thor Love & Thunder est un Marvel ambivalent et déséquilibré à plus d'un titre, mais avant tout dénué de grande dramaturgie. Si on omet une rythmique de l'humour bien perfectible et un aspect visuel oscillant le chaud et le froid, ce nouveau film de Taika Waititi a plus d'un tour dans son sac, notamment par la caractérisation de son antagoniste et un dernier segment laissant entrer l'émotion. Le visionnage est loin d'être désagréable, mais le résultat est bien contrasté !

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