Si Supergirl (notre critique) cherche encore où elle va dans le Arrowverse, la saison 3 de DC’s Legends of Tomorrow vient enfin assumer son aspect délirant.
Du fun WTF. Pour être franc, DC’s Legends of Tomorrow n’est pas un produit de haute qualité. Mais le dernier-né super-héroïque de chez CW parvient enfin à trouver sa place parmi ses potes. Si la saison 1 était lamentable, la saison 2 venait intégrer les méchants de Arrow et de Flash et avec eux, le déclic. Ici on ne cherche pas le psychologique, mais à se marrer. Contrat rempli pour un premier épisode qui alterne entre des punchlines bien grasses, un humour décapant et des situations ahurissantes (Jules César à Aruba) qui finalement se laissent regarder avec un certain plaisir coupable.
Série assumée. Car c’est là que les DC’s Legends of Tomorrow viennent trouver leur force. Ne plus se prendre au sérieux face à des intrigues débiles. Le fun et la stupidité de la narration sont clairement revendiqués et le show n’en respire que mieux. Visuellement c’est toujours moche, mais le fun décomplexé vient du même coup pardonner cet aspect kitsch. Avec une super dose d’autodérision, les personnages comprennent enfin qu’ils ne sont là que pour mettre le bordel dans l’espace-temps, et on les en remercie pour ça. « We screw things up for the better ».