Après des retours réussis comme Arrow, ou non comme Supergirl, The CW fait revenir les DC’s Legends of Tomorrow et cette bande de bras cassés s’annonce toujours aussi barrée, mais diablement attachiante.
En combattant le démon à la fin de la saison précédente (notre critique), les DC’s Legends of Tomorrow viennent de provoquer une faille permettant aux enfers de venir pourrir l’espace-temps. De quoi justifier la présence de John Constantine, la grosse nouveauté de cette nouvelle saison où le magicien apporte une plus-value décontractée et ordurière à une équipe qui aurait tendance à tourner en rond.
Constantine : City of Demons, le seul vrai Constantine ?
Entre les amourettes interdites, les traumatismes de l’enfance (le Bill des Retour vers le Futur fait un caméo savoureux) ou les apitoiements de héros à la dérive, on sent que parfois la série se raccroche aux canons de The CW. Sauf que la débilité profonde des situations permet aux DC’s Legends of Tomorrow de rester fun et décomplexée, une bouffée d’air frais pas prise de tête où la mauvaise écriture scénaristique n’a d’égale que ses rebondissements imprévisibles, et donc jouissifs.
DC’s Legends of Tomorrow, Legends of nawak
Si le show reste mal filmé, les effets spéciaux inspirés des nanars, les décors risibles et ses situations désespérément clichées, cet horrible produit télévisuel se trouve annulé lorsque les DC’s Legends of Tomorrow doivent affronter… une licorne démoniaque mangeuse de hippies.
À couvert d’explications magiques données par un Constantine qui ne fume plus qu’hors-champ, c’est surtout une ode aux 60’s qui nous est servie, des Beatles à Janis Joplin, le ton est donné pour corroborer une intrigue sous hallucinogènes. Un bon trip arc-en-ciel et rigolo, mais oubliable dès que les effets s’estompent.