Décidément, après Patrick Melrose, Showtime nous aura gratifié d’un sans faute avec la fin de la saison 3 de Billions (notre critique du season premiere) toujours aussi monumentale.
Maestria totale. On essaye de rester objectifs, mais vu la qualité de Billions, la dithyrambe est de rigueur. Suivre Paul Giamatti et Damian Lewis redoubler de hargne, face à leurs problèmes respectifs au cœur de Wall Street, est toujours aussi jubilatoire. On remercie l’écriture toujours racée, gutturale qui oppose les égos surdimensionnés de ces hommes et femmes d’un autre monde, celui des hautes sphères. Maintenant occupés chacun de leur côté, les protagonistes tentent d’étendre leurs activités et poursuites en s’appuyant sur de géniaux acteurs secondaires, comme les exceptionnelles Asia Kate Dillon ou le terrible John Malkovich. Des seconds couteaux qui se lancent dans le combat rhétorique aseptisé.
Vers un avenir encore meilleur. Dans un final d’exception, notre dévotion dédiée à Billions et ses deux têtes d’affiches vient enfin de trouver sa récompense, au delà de nos attentes. Des complots, trahisons et alliances de derrières les fagots se font et se défont alors que s’enclenche l’ultime affrontement d’une saison 4 qu’on attend, évidemment, avec impatience, et qui promet de continuer à faire trembler le monde télévisuel.