Le top des jeux vidéo de Charley
The Last of Us Part II
Ce qui est certain, c’est que la suite de The Last of Us aura su déchainer les passions. Un opus très attendu, mais aussi craint pour de multiples raisons. La première étant de marcher sur les pas d’un vrai chef-d’oeuvre sorti en 2013, ayant su marqué par sa narration, son univers, sa réalisation et son duo de personnages instantanément culte. Neil Druckmann, Halley Gross et toute la team Naughty Dog ont cependant relevé le défi haut la main par un procédé très simple : ne pas faire le jeu que tout le monde attendait (la suite des aventures de Joel et Ellie dans un monde post-apo), mais bien la vraie « Partie 2 » d’un récit cohérent, lourd de sens, et miroir avec le 1er. De part des choix scénaristiques osés, un propos extrêmement mature, une caractérisation admirable des 2 plus grands persos féminins de la décennie dans le JV (oui), un gameplay aux petits oignons, une noirceur viscérale, une BO atmosphérique à souhait, une technique de toute beauté et des animations encore jamais vues dans le médium… TLOU 2 est une claque de chaque instant qui s’insinue dans l’esprit du joueur. Un récit qui nous balade émotionnellement, nous questionne, et dont on ressort grandi. A l’heure où ces lignes sont écrites, je n’ai toujours pas oublié la fin du jeu et les émotions prodiguées par ce chef-d’oeuvre vidéoludique.
Ori and the Will of the Wisps
Après la claque qu’était Ori and the blind forest, ce 2nd opus coche toutes les cases pour être un pur best-of gonflé aux amphétamines. Si on devait chipoter concernant un déroulé moins surprenant et quelques quêtes secondaires assez programatiques, Ori 2 s’impose comme une très grande référence moderne du Metroid-vania. Beau à s’en damner (4K et 60 fps s’il vous plait), jouissif dans ses combats retors, doté d’une BO prodigieuse, de boss impressionnants et d’une aventure rythmée, il s’agit d’un immanquable de la Xbox et de Microsoft !
Half-Life Alyx
16 ans qu’Half-Life 2 est sorti, et 13 ans concernant ses 2 extensions narratives. Un nouvel opus relevait de l’arlésienne fantasmée, jusqu’à ce que Valve n’annonce « HL Alyx« , jouable exclusivement sur PC et en VR. Ce qui aurait pu s’apparenter à un simple spin-off destiné à calmer les ardeurs des fans se révèlera finalement comme une pierre importante au sein de la saga. Se déroulant entre le 1er et le 2e opus, Alyx lève le voile sur de nombreux mystères de Cité 17, approfondit des personnages déjà connus, propose une immersion narrative inégalée via la VR et un gameplay très bien pensé. Mais surtout, outre une ambiance tendue à souhait et une belle durée de vie, cet épisode se conclue sur une fin excitante, augurant du bon pour le retour de Gordon Freeman… On y croit !
Le flop des jeux vidéo de Charley
Fast & Furious Crossroads
Si les jeux vidéos dérivés de films n’ont jamais fait bonne impression, ce n’est pas ce Fast & Furious qui changera la donne. Probablement le jeu de bagnoles le plus laid depuis des lustres (les animations des personnages ont presque 15ans de retard), tout est fait pour que le joueur passe un mauvais moment, et aille se rincer les yeux à la Corona !
Marvel’s Avengers
Le blockbuster vidéoludique Marvel développé par Crystal Dynamics (Tomb Raider) se sera pris les pieds dans le tapis de manière spectaculaire : gameplay et aspect technique digne de la génération précédente, l’aventure se veut rébarbative et manque cruellement d’âme. Parfait pour tester chaque personnage quelques minutes, mais pas de quoi investir plus de temps qu’il ne faut. Une grosse déception.
Cyberpunk 2077
Attention : Cyberpunk 2077 n’est pas un mauvais jeu, il comporte même une ambiance prenante, une direction artistique inspirée, des personnages féminins réussis, et quelques missions plutôt marquantes. Malheureusement, le soft des papas de The Witcher 3 se sera brûlé les ailes tel Icare. Un développement de 8 ans et une attente stratosphérique, pour au final un GTA-like teinté de Deus Ex qui ne parvient à être complètement satisfaisant dans aucun de ses domaines, et qui surtout ne révolutionne aucune formule. Entre prises de bases, bourrinage classique, infiltration hasardeuse, missions secondaires classiques, IA désastreuse, et absence de composante roleplay, Cyberpunk 2077 est une jolie déception. Il y a des choses à aimer, mais c’est réellement dommage de devoir fermer les yeux sur ses (nombreux) défauts.