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Accueil - Critique The Suicide Squad : la pépite transgressive de James Gunn
Cinéma

Critique The Suicide Squad : la pépite transgressive de James Gunn

Charley Charley28 juillet 2021Aucun commentaireIl vous reste 8 minutes à lireUpdated:8 août 2021
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The Suicide Squad débarque enfin dans les salles, plein de promesses, mais traînant derrière lui les peaux cassées du film de David Ayer en 2016. Cette suite-reboot totalement autonome et réalisée par James Gunn (Les Gardiens de la Galaxie) se révèle non seulement comme un des indispensables de l’année, un blockbuster transgressif et jouissif, mais surtout comme une des meilleures adaptations de comic book !

Rappelez-vous : en 2016 sortait Suicide Squad, blockbuster de l’écurie DC Comics, où une équipe de super-vilains se retrouvait en mission suicide pour le compte du gouvernement. Malheureusement, la Warner a mis son grain de sel, et des frictions entre la major et le réalisateur David Ayer avaient accouché d’un film fade et déceptif à absolument tous les niveaux. La chute avant le renaissance donc, alors que James Gunn a reçu carte blanche pour faire un film sur le sujet de son choix. Ce dernier s’est naturellement porté vers The Suicide Squad, véritable bac-à-sable créatif et récréatif pour un auteur qui a toujours su insuffler sa patte dans chacun de ses projets. Que ce soit un film indé à l’humour noir (Super) ou une superproduction Marvel (Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2), l’humour acide du réalisateur ainsi que sa passion pour les loosers magnifiques se retrouve ici.

Et à l’instar des aventures spatiales qui l’ont révélé au grand public, The Suicide Squad est constitué des mêmes ingrédients de base : une bande de misfits tous plus détraqués les uns que les autres, qui se retrouvent contre leur gré dans une mission pour sauver le monde. Et pour relancer une franchise trainée dans la boue, il faut en recréer les fondations. Exit Deadshot, le Joker ou bien El Diablo, certains anciens reviennent (Captain Boomerang, Harley Quinn, le colonel Rick Flagg ou bien la supérieure Amanda Waller), mais la nouvelle chair à canon est bien au centre ! C’est ainsi que dès les premières minutes du métrage (qui mettent directement dans le bain d’hémoglobine qu’est le film), le spectateur est introduit à la galerie de personnages DC la plus variée, hétéroclite et loufoque jamais implémentée dans un film de super-héros.

Critique The Suicide Squad :
© Warner Bros © DC Comics

Si bon nombre d’éléments sacrifiables sont présents dans le film (Gunn a prévenu, aucun personnage n’est à l’abri), le cœur de The Suicide Squad est constitué de Bloodsport/Idris Elba (mercenaire et véritable couteau suisse high-tech), Peacemaker/John Cena (une sorte de pendant violent et crétinoïde de Captain America), Daniela Melchior/Ratcatcher 2 (capable de contrôler les rats et voix de la sagesse du groupe), Polka-Dot-Man/David Dastmalchian (super-vilain aux traumas d’enfance qui balance des pastilles inter-dimensionnelles) et King Shark/Sylvester Stallone (requin bipède au faible Q.I. et véritable machine à tuer). Et comme précédemment explicité, cette nouvelle team de bras cassés fera d’autres rencontres plus ou moins attendues, qui feront varier la taille de la Squad durant les 2h de film.

La quasi totalité des films d’équipe jusqu’à présent tombaient dans le travers de reléguer des membres au troisième plan afin de se focaliser sur 2-3 héros : heureusement le réalisateur ne tombe jamais dans ce piège. The Suicide Squad est un vrai film choral, et James Gunn montre à chaque instant l’amour qu’il a pour chacun de ses protagonistes. Tous traités et très bien caractérisés, que ce soient dans leur passif (incluant forcément des drames familiaux), leurs motivations, leurs traumas ou bien sûr leur folie (Peacemaker justifiant toutes ses actions envers femmes et enfants au nom de la liberté), chaque personnage nous parait terriblement humain et « attachant ».

Des guillemets car pour le coup on a bien affaire à des « vilains », de vraies ordures ou des criminels moralement déviants embrigadés dans cette mission où le moindre faux-pas les voit se faire exploser la margoulette. L’occasion d’offrir des interactions toutes plus savoureuses les unes que les autres, au sein d’un récit sévèrement burné qui retourne constamment nos attentes !

Film transgressif et jouissif

Jamais James Gunn n’aura eu autant les coudées franches que dans le cas présent, en proposant un pur blockbuster R-Rated irrévérencieux à 200 millions ! Violent et extrêmement graphique (le sang fuse, les têtes sont coupées, les membres broyés…), débordant d’humour cru (et assez souvent en-dessous de la ceinture), enchaînant les moments de bravoure (aucun personnage n’est laissé pour compte, qu’il soit ridicule ou non), The Suicide Squad nous abreuve de morts en tout genre pour notre plus grand bonheur. Crade, drôle, ou dérangeante la violence n’est jamais gratuite néanmoins. Elle ne verse jamais dans le malsain, le vain ni même le choquant, mais participe à agrandir les enjeux et rendre tout à fait le côté tangible des dangers encontrés par la Task Force X. Une volonté de rentrer dans le lard qui fera plaisir à tout fan de film de genre donc !

Critique The Suicide Squad :
© Warner Bros © DC Comics

Certes, l’humour fait mouche, les ruptures de ton surviennent et la déconnade régressive a grandement sa part, mais jamais au détriment du reste. Outre le caractère sale gosse et délicieusement potache, James Gunn n’oublie jamais d’incorporer de la tension où il faut, et offre par ailleurs bon nombre de moments touchants à intervalles réguliers. De la gravitas effective (Storm Reid qui en quelques secondes avec Elba amène d’emblée une dispute père-fille comme on a pas l’habitude de voir dans ce type de film), de vrais arcs rédemptifs (Harley Quinn allant sur un terrain plus sensible, un amour filial entre Bloodsport et Ratcatcher…) et de l’émotion de voir toutes ces âmes perdues tenter d’accomplir quelque chose de plus grand. Des tripes, mais du cœur avant tout !

Comme chez Guillermo Del Toro (Hellboy, Blade 2), James Gunn porte un amour inconditionnel et communicatif au bizarre, aux monstres et aux figures de freaks. Cela se traduisait déjà dans Les Gardiens de la Galaxie et c’est encore plus prépondérant ici, parvenant à apporter des instants de suspension poétique et surprenants. Sans spoiler, Margot Robbie (qui n’a jamais été aussi en phase avec le personnage d’Harley Quinn) bénéficie d’un bon nombre de séquences burlesques ou tangentielles pour mieux explorer son état d’esprit borderline. En résulte une scène de combat superbement chorégraphiée, fabuleusement montée et aux idées visuelles en totale adéquation avec le personnage. Par extension, James Gunn prouve encore plus ici qu’au-delà d’un scénariste hors pair, le bougre est aussi un vrai faiseur d’images !

Déclaration d’amour au genre

Mise en scène stimulant notre regard à chaque instant (même de manière infime sur un regard ou un visage en arrière-plan), composition de plans parfois directement sortant de l’imaginaire de la bande-dessinée, photographie d’Henry Braham vive et riche… The Suicide Squad offre un vrai spectacle XXL trouvant notamment son point d’orgue dans un climax dément de plus de 30 min. L’occasion de parler des CGI, autant impeccables dans des scènes de destruction massive que dans l’animation de personnages anthropomorphiques : King Shark bien sûr, mais aussi Weasel (une belette répugnante aux yeux globuleux) ou encore un improbable antagoniste culte de l’histoire de la Justice League. Cela foisonne à tous les niveaux, et on redemande !

Difficile de trouver un point négatif à The Suicide Squad, qui s’il ne comporte pas la trame scénaristique la plus bouleversante du monde (coups fourrés, défaite, rédemption, trahisons), arrive à proposer un récit parfaitement articulé et incarné. Envoyés récupérer une arme secrète sur l’île de Corto Maltese (sorte de miroir déformé de Cuba et la Colombie), ce que vit cette Task Force X offre quand même un regard toujours aussi efficient sur les affres et les magouilles gouvernementales au détriment de la populace (ici représentée par un groupe guérilla mené par Alice Braga). C’est succinct, mais a le mérite d’ajouter du poids aux enjeux.

In fine, The Suicide Squad se révèle un pur film de son auteur, où sa voix résonne chaque minute, jusque dans les choix musicaux. La playlist est moins riche que pour Les Gardiens de la Galaxie, mais pas moins excellente et utilisée à bon escient au bon moment. La BO galvanisante, punchy et rock’n’roll de John Murphy (28 jours plus tard, Sunshine) n’en est que la cerise sur le gâteau !

Critique The Suicide Squad : la pépite transgressive de James Gunn
© Warner Bros © DC Comics

On ne parlera pas en détail du casting tout simplement parfait : Idris Elba qui amène son charisme et son âme de leader, John Cena n’a jamais été aussi bon dans un rôle et Daniela Melchior autant une révélation de charme que Viola Davis est impitoyable en Waller. Et le nombre de persos secondaires et tertiaires (Nathan Fillion, Peter Capaldi, Michael Rooker…) n’est là que pour appuyer tout l’amour porté au sein de ce projet.

The Suicide Squad ou le meilleur film DC

Pour conclure, The Suicide Squad fait donc office de pur miracle à plein de niveaux. Comic book movie ultra-respectueux et multi-référentiel (l’œuvre originelle de Jon Osterman en est la plus belle source d’inspiration), blockbuster d’action jouissif et viscéral, film de genre entraînant et touchant, hommage savoureux au western (La Horde Sauvage)au film de guerre (Les 12 Salopards) ou même au film de zombie asiatique… on avait pas vu aussi transgressif dans le paysage Hollywoodien depuis une éternité tout simplement !

James Gunn a eu les pleins pouvoirs pour réaliser ce qu’il voulait, et a accouché ni plus ni moins qu’une petite pépite bien vénère, brisant quasi intégralement tous les codes du cinéma super-héroïque, et par extension ceux du blockbuster américain. Un petit bijou qui est ni plus ni moins qu’un immanquable de cette année, tout comme le meilleur film de James Gunn et une des meilleures adaptations de comics jamais réalisées !

The Suicide Squad est disponible en salle depuis le 28 juillet 2021

DC Comics
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