Quoi de mieux pour un réveillon et un Noël réussis que de se plonger dans des films qui réchauffent le cœur ? La rédac’ vous propose sa sélection pour un Noël absolument magique !
D’ici quelques jours aura lieu l’une des fêtes les plus chaleureuses de l’année ! Noël, avec son lot de cadeaux, de sapins, de guirlandes, de chaussettes accrochées sur la pierre chaude de la cheminée, réunis les familles et les amis. Et comme chaque année, Noël se retrouve dans des films à découvrir chez soi avec un bon thé chaud ou encore au cinéma (pour les plus braves !). Pour que vous ne ratiez rien en 2024, découvrez notre incroyable sélection en 5 films !
Parce qu’un Noël ne se passe jamais seul
Santa & Cie d’Alain Chabat est un incontournable des fêtes de fin d’année. Avec son humour tendre et son aventure rocambolesque, il capte l’essence même de Noël : un moment à partager ensemble. Dans ce voyage décalé plein d’humanité, Santa Klaus (Alain Chabat) doit tout faire pour éviter un drame historique en sauvant ses 92 000 lutins tombés malades, sans quoi, il n’y aura pas de Noël ! Au milieu des cadeaux et des guirlandes, Chabat nous rappelle surtout la magie des liens qu’on crée.
Avec Santa & Cie, le réalisateur allie le rêve à l’humour et nous prouve qu’il a su conserver son âme d’enfant. Accompagné de Pio Marmaï, Golshifteh Farahani et Audrey Tautou, il livre un film enchanteur, un « très beau conte de Noël avec son scénario poétique ». Sorti en 2017, Santa & Cie est aujourd’hui à découvrir sur Netflix.
« Ce Noël-là » sera parfait !
Après Klaus de Sergio Pablos – véritable révélation lors de sa sortie en 2019 – Netflix continue à nous surprendre en proposant des films d’animation de Noël. Mais cette fois-ci, la plateforme délaisse le scénario original au profit d’une adaptation littéraire. Ce Noël-là, en plus d’être une immersion dans le grand froid, propose de découvrir plusieurs récits croisés inspirés de la trilogie de livres pour enfants de Richard Curtis : That Christmas and Other Stories. Richard Curtis, on le connait surtout pour son film Love Actually (2003), une comédie romantique américaine où à la veille de Noël, l’amour entraine les pires situations…
Avec Ce Noël-là, le réalisateur Simon Otto (l’un des animateurs de la saga Dragons) présente un long-métrage qui parle de l’amour, de la solitude, de l’amitié et bien sûr, de la famille. Tempête de neige, dindes à foison, hotte pleine de cadeaux… Ce Noël-là saura vous faire sourire !
Satané Santa !
Dear Santa… Ce film n’a de Noël que son titre. On y suit Liam, un collégien qui croit encore au père Noël et qui souhaite comme cadeau cette année que ses parents se réconcilient. Mais voilà, tandis qu’il signe sa lettre pour le père Noël, sa main fourche et Dear Santa se transforme en Dear Satan. Heureux de cette grossière erreur, Satan se donne à cœur joie pour exaucer les vœux de l’enfant afin de lui dérober son âme… Vous l’aurez compris, ce film se base sur un dilemme cornélien : l’enfant devra-t-il choisir sa vie ou la réconciliation de ses parents ?
L’ensemble du long-métrage tient clairement grâce à l’entrain de son acteur, Jack Black, qui se prend au jeu dans le rôle du démon des enfers. Quant à l’humour lourdingue américain, ça marche parfois mais pas à tous les coups. Ainsi, Dear Santa n’a absolument rien de la magie de Noël et pratiquement aucune scène ne se passe en hiver ; le film ne s’en cache d’ailleurs pas : seulement le sapin dans le salon et 2 millimètres de neige dans le jardin le matin du 25 décembre.
Autrement dit, Dear Santa est un film de Noël pour ceux qui ne veulent justement pas de film de Noël (avec tout ce que ça comporte souvent en niaiseries).
Faire un break dans les classiques
Décembre 2023. En plein cœur des éternelles ressorties – La Vie est belle de Franck Capra, Wish de Disney – et des grands attendus – Wonka de Tim Bruton, Les Trois Mousquetaires – Milady de Martin Bourboulon – Winter Break s’est imposé à nous comme un film à ne pas manquer. Ce huitième long-métrage d’Alexander Payne « a tout du petit miracle de Noël », on vous explique pourquoi.
Winter Break est un petit retour en arrière à l’hiver 1970, sous la neige d’un lycée prestigieux de Nouvelle-Angleterre. Le film repose avant tout sur Paul Giamatti, un acteur de renom qui incarne ici M. Hunham, un professeur d’histoire antique aigri et détesté, contraint de garder quatre garçons restés sur place pendant les vacances scolaires. Rapidement, ne reste plus qu’un trio constitué de M. Hunham, d’un jeune étudiant difficile (Dominic Sessa) et d’une cheffe de cantine endeuillée (fantastique Da’Vine Joy Randolph).
Dans Winter Break, il y a aussi peu de choses que l’essentiel : des personnages forts, un écrin soigné, et surtout une déclaration enamouré à tous les reclus et les rejetés qui continuera de nous émouvoir bien au-delà du sapin. Winter Break est ainsi, telle une bonne tisane au coin du feu, un film à décoction lente, prenant le temps sur ses près de deux heures et vingt-minutes (qui passent d’ailleurs en un éclair), le temps de déshabiller ses attachants personnages, et de peu à peu toucher une corde aussi juste que sensible.
Notre critique complète de Winter Break, une petite petite merveille.
Y a du joli sur grand écran !
Parce qu’on vous a parlé de ce qu’il y a eu, on tient à vous parler de ce qu’il y aura. Et quoi de mieux qu’une comédie musicale à la française pour les fêtes de fin d’année ? Joli joli de Diastème – dont la sortie est prévue le 25 décembre – s’annonce comme un beau moment à passer !
Joli joli, c’est avant tout un casting remarquable, avec Clara Luciani, José Garcia, William Lebghil, Laura Felpin, Grégoire Ludig et Vincent Dedienne. Joli joli c’est aussi une musique composée par Alex Beaupain, chanteur et compositeur français a qui l’on doit déjà les magnifiques bandes originales des comédies musicales de Christophe Honoré Les Chansons d’amour, Les Biens-aimés, ou encore celles de Jonas de Christophe Charrier et Qui a tué Bambi ? de Gilles Marchand.
Dans ce long-métrage, Diastème raconte la rencontre entre un écrivain fauché et une star montante du cinéma. Tandis que leurs chemins se croisent, « l’amour sera semé d’embuches, de quiproquos et rebondissements ».