Alors que le season premiere nous laissait augurer d’une plongée dans les affres psychologiques de DC Comics, la saison 2 de Titans s’est avérée complètement éparpillée, presque inutile.
Les Teen Titans se forment et font face à Deathstroke, de retour. On avait eu un premier épisode bancal, conclusion faite introduction, et on attendait beaucoup de cette nouvelle saison de Titans pour voir ce que DC Universe avait dans le lycra. Résultat, ce nième show de Greg Berlanti est comme les autres, mollasson et passablement ennuyant. Dommage.
Pourtant le potentiel était là. La team des jeunes justiciers était enfin réunie, on avait même Krypto qui rejoignait les côtés de Superboy et si Aqualad ne restait que le temps d’un flashback douteux, au moins on savait qu’on était pas là pour enfiler des perles. Deuxième déconvenue alors que l’on croule sous les développements narratifs de chacun et qu’à peine réunie l’équipe se désolidarise à nouveau face à un Deathstroke plus anecdotique que menaçant. Quelle galère…
Batman vs Deathstroke
Quand DC Comics publie un nouveau roman graphique coup de poing mettant face à face deux géants, qu’on ne saurait que trop vous conseiller, on pleure quand on sait à côté de quoi on est passé parce que la série Titans en est bien loin. Heureusement, il y a au moins Batman joué par Iain Glen tout en flegme, lequel vient nous délecter de sa présence et de ses apparitions thérapeutiques pour secouer un Dick Grayson pas encore prêt à quitter la batcave. En même temps vu comment le Deathstroke de DC Universe semble être un imposteur incompétent, lui qui est capable d’affronter seul la Justice League dans les comics, on se dit que Esai Morales avait encore du pain sur la planche pour égaler Manu Bennett. Mais bon, heureusement qu’il y a les autres…
Hélas, double hélas. Puisque Berlanti applique sa recette parfaite à son 20e show c’est évidemment que l’intrigue se multiplie pour faire durer le plaisir et faire des états d’âme de chacun des élans névrotiques télévisuels parfaitement horripilants. Avec un tas de nouveaux personnages, Titans s’embourbe et peine à tenir la cadence alors que les arcs narratifs ou les sous intrigues se s’empilent et qu’on commence sérieusement à s’étouffer devant cette palette morne, grise et pas folichonne. On voulait des coups de boules racés et des affrontements psychologiques, on obtient un immense teasing avec la sensation de s’être encore fait avoir par des scénaristes en roue libre. Car ces derniers n’hésitent pas à sacrifier l’évolution d’un personnage sur un coup de tête, en deux lignes ou grâce à un bon vieux twist des familles, injustifié, désolant et sans aucun impact émotionnel. Comme le reste, prévisible et mal fichu.
L’introduction de Jericho et de Rose Wilson était une bonne idée, la seule véritable innovation alors que Titans se prend la tête à ne pas savoir quoi faire de tout son potentiel, loin d’être prêt à voler de ses propres ailes.Le signe d’une saison 3 réussie ?
3 commentaires
Noooo j’ai tellement aimé la saison 1 ! j’avais pas vu que la 2 était sortit ! J’suis deg si ils ont autant foutu en l’air cette série encore (comme les autres) …
Sorry bro…. c’est trop dispersé pour être passionnant d’après moi 😉
Houch..grosse déception dès le premier épisode de cette deuxième saison..je voulais voir si le reste était à l’encan.. votre papier le confirme et c’est en effet bien triste.