Avec les succès des séries internationales comme La Casa de Papel, Netflix continue son petit tour du monde et a lancé The Rain, son premier show danois. Et selon l’expression consacrée : « rien de nouveau sous le soleil » et sous la pluie non plus.
On s’inspire des voisins. The Rain met ainsi en scène un groupe de survivants après qu’un virus propagé par la pluie ait décimé la majorité de la population. L’occasion pour nous de se coltiner tous les passages obligés du genre entre la méchante multinationale, la dystopie cannibale, le héros amoureux de l’héroïne, le patient zéro, etc.. La série répond à un cahier des charges sans jamais dévier et nous offre du déjà-vu à un rythme presque scolaire.
Appliquée. L’ensemble n’est pourtant pas si mal fichu et même plutôt plaisant dès qu’on accepte le manque d’originalité. Il faut dire que la thématique se prête évidemment bien au jeu des rebondissements et aux petites moments de tension et que The Rain évite de traîner en longueurs. Quant au cast, il se montre crédible à défaut d’être attachant. Pour du copier-coller, la série s’affiche en bon élève, c’est toujours ça de pris même si ça ne suffit pas à désirer une saison 2.