Avant Cloak & Dagger, Freeform nous propose sa nouvelle série « originale », Siren, qui met à jour l’existence des sirènes dans un pilote qui nous laisse de marbre…
Au secours. Quant un beau gosse de Green Peace trouve une jolie sirène qui marche sur la terre ferme, on se dit que l’évolution narrative de Siren ne sera pas folichonne. En cause, une aberration scénaristique qui veut nous faire avaler qu’une espèce mythologique est restée cachée sous les eaux jusqu’à ce que le gouvernement ne s’y intéresse. De plus, un young adult omniprésent vient parachever le massacre, nous offrant les prémices d’une romance humaniste qui ne sera pas sans rappeler le génial La Forme de l’eau, le talent de Guillermo del Toro en moins.
Gloubiboulga. Non seulement la véracité de l’espèce décrite dans Siren laisse dubitative (s’agit-il des créatures grecques à ailes, ou de celles scandinaves, à queue de poisson ?) mais la forme ne vient pas relever le niveau. On sent bien une volonté de traduire un sentiment « malaisant » avec une photographie bleuté et des cadrages serrés, mais le résultat est comme notre intérêt, en apnée. Et quand enfin on voit le jeu de Eline Powell, on change carrément de bassin.