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Accueil - Critique Ravage (Havoc) : fusillades d’orfèvre
Critique Ravage (Havoc) : fusillades d'orfèvre
© Netflix
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Critique Ravage (Havoc) : fusillades d’orfèvre

Charley Charley25 avril 2025Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lireUpdated:7 mai 2025
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Cela faisait déjà quelques années qu’on attendait Ravage (Havoc en VO) et le nouveau film de Gareth Evans (The Raid) est enfin disponible. Mais que vaut ce polar d’action hyper violent porté par Tom Hardy ?

Ravage est un film attendu depuis un long moment par les aficionados d’actioners bien burnés, et pour cause : Havoc en VO est le nouveau long-métrage de Gareth Evans, réalisateur gallois s’étant expatrié en Indonésie, à qui on doit les monumentaux The Raid et The Raid 2 ! De vraies bornes dans le cinéma d’action, tandis que le réalisateur est depuis revenu en Occident avec un résultat en demi-teinte (le thriller folk Le Bon Apôtre), et une belle surprise dans le monde des séries britanniques (Gangs of London, avec Xavier Gens).

Le Retour du Roi de l’action moderne

Pourtant, on attendait impatiemment ce qui serait le grand retour de l’esthète moderne des bourre-pifs, clés de bras et autres bastos dans la margoulette. Un « The Raid 3 » en somme, sachant que Ravage a subi une post-production de près de 4 ans ! Plus grosse production jamais réalisée au Palais de Galles, ce polar néo-noir nous emmène dans une ville anonyme des USA (un mix entre Chicago et New York) en pleine période de Noël.

Critique Ravage (Havoc) : fusillades d'orfèvre
© Netflix

Charlie et Mia sont un couple à la botte de la famille Fong (la plus grande des triades chinoises), empêtrés en début de film à fuir la police avec une cargaison hautement prisée : des machines à laver remplies de sacs de cocaïne ! Malheureusement, la transaction tourne mal, résultant en l’assassinat de Tsui Fong (le fils de la grande matriarche mafieuse).

Tandis que Charlie et Mia tendent de fuir de la ville, ces derniers sont à la fois recherchés par les forces criminelles en œuvre, et la brigade des stupéfiants menée par Vincent (Timothy Olyphant). Une course contre-la-montre s’enclenche donc pour l’inspecteur Patrick Walker (Tom Hardy), un vieux briscard opérant dans les limites de la loi, s’acquittant d’une ultime dette : sauver Charlie, qui est le fils du magnat Lawrence Beaumont (Forest Whitaker).

Loi et désordre

Havoc parvient efficacement à planter son cadre, sorte de métropole hardboiled à la Gotham City, dès une séquence de course-poursuite à la scénographie impeccable. Nous ne sommes pas sur des cascades 100% practical, tandis que Ravage arbore un mix de décors CGI et de vrais véhicules pour un mélange étonnamment organique (on se croirait presque devant la clarté d’un Furiosa si on fait fi du budget!) qui nous plonge immédiatement dans le bain.

Critique Ravage (Havoc) : fusillades d'orfèvre
© Netflix

Mais comme s’il s’était vu trop gourmand avec les circonvolutions de The Raid 2, Gareth Evans prend cette fois-ci son temps pour dérouler son intrigue. Une manière de bien introduire son protagoniste principal, à savoir un Tom Hardy tout en ébullition, tel un Mickey Rourke de l’époque de L’Année du Dragon. Un flic aux méthodes expéditives, ayant une connaissance accrue du terrain et du monde la pègre, qu’on observe avec un vrai plaisir dans chaque scène. Un bad motherfucker à l’ancienne !

L’enquête enchaîne ainsi les pistes à explorer, les interrogatoires musclés et les bribes d’infos pour mieux comprendre le lien qui unit le trombinoscope de Ravage. Et c’est dans cette première partie de récit (sans une once d’action d’ailleurs pendant 45 minutes) que les faiblesses du film s’illustrent, corollaire de reshoots orchestrés en 2024 pour tailler l’intrigue à l’os !

Gareth Evans fait un ravage

Ravage assure un rythme maîtrisé, au détriment du développement de personnages secondaires. Fait d’autant plus démontré lors de quelques séquences flash-back explicitant le passé trouble de Walker, censé être le véritable moteur moral du personnage au même titre que sa famille (aussi réduite à peau de chagrin).

Critique Ravage (Havoc) : fusillades d'orfèvre
© Netflix

Ravage manque ainsi d’une gravitas accrue (en particulier pour son couple d’amoureux en fuite), et d’une exploitation plus approfondie des diverses factions en jeu. Mention spéciale à un Forest Whitaker beaucoup trop « personnage-fonction » plutôt qu’élément-clé de l’histoire. Même constat pour Olyphant, dont le charisme suffit quand même à l’imposer comme antagoniste de poids. Un goût de trop peu finalement dès que survient le générique (au bout d’une 1h35 montre en main) et qui dessert la dimension polar sine qua non de ce Havoc.

Maestria de l’action

Néanmoins, Ravage fait montre d’une efficacité redoutable dans sa rythmique globale… et d’une mise en scène absolument ahurissante, proposant des morceaux d’action figurant instantanément parmi les plus belles scènes d’action de la décennie ! Oui, dès que la violence parle, Gareth Evans fait des ravages (badum tss) avec une précision des coups portés, un contrôle absolu du blocking, une compréhension totale du montage et une violence si graphique qu’elle confine au génie.

Sorte d’héritier des grands noms du cinéma HK 90, Evans assoit un peu plus une grammaire éloignée de l’abattage ou bien de l’épure des John Wick pour un dynamisme exacerbé, une lisibilité de chaque instant et un découpage acéré à la serpe. Ravage met ainsi un triple-uppercut dès sa fusillade centrale en plein nightclub, où chaque coup de feu porté est différent du précédent, et où effusions de sang, explosions de membres à travers des vitres ou matraquage à coups de barres en fer confinent à la pure jouissance !

Critique Ravage (Havoc) : fusillades d'orfèvre
© Netflix

Un sacré moment de bravoure, qui sera seulement surpassé par l’incroyable climax de Ravage, un assaut de cabanon absolument ahurissant semblant tout droit sorti d’un accouplement entre un film de Peckinpah et Tsui Hark. Inserts de cheville désintégrée par un coup de shotgun, switchs de focale pour mieux mettre en avant un peloton d’assaillants perforés par un Uzi, incursion de manos-à-manos dans un corridor exigu (on est bien chez le papa de The Raid), caméra qui panneaute dans tous les axes sans que les balles ne cessent de fuser…

En tant que pur film d’action, Ravage est tout simplement un pur bijou incontournable, où les gerbes d’hémoglobine confinent au pur ballet. Une vraie leçon tout simplement, simplement entachée par sa dimension narrative certes jamais ratée, mais amoindrie par rapport aux ambitions affichées. Heureusement, les personnages (même les plus succincts) impriment directement chaque photogramme via l’incarnation donnée par le réalisateur (mention spéciale à Jessie Mei Li en rookie ayant un soupçon d’arc narratif). Pas de quoi bouder son plaisir loin de là, malgré que ce soit du petit Evans sans prétention !

Ravage est dispo sur Netflix depuis ce jour

avis

6 quand le bourrin confine à l'orfèvrerie

Gareth Evans revient montrer qui est le patron avec Ravage, un western urbain dont l'ultra-violence vire avec la jouissance pure. Dommage que sa dimension de polar soit trop taillée à l'os, ne permettant pas d'exploiter chaque engrenage de son récit à la mesure du spectacle affiché. Pas de quoi bouder son plaisir néanmoins, tandis que Tom Hardy nous revient plus en forme que jamais, notamment via deux hallucinants morceaux d'action ! Une sympathique série B donc !

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