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Accueil - Critique Chien Blanc : mord plus fort qu’il n’aboie
Critique Chien Blanc : dressé pour tuer
© Vivien Gaumand
Cinéma

Critique Chien Blanc : mord plus fort qu’il n’aboie

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset20 mai 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Chien Blanc est une adaptation par la cinéaste Anaïs Barbeau-Lavalette du roman de Romain Gary. Une fable politique qui met en lumière la relation entre le romancier et sa femme Jean Seberg, alors que les émeutes raciales mettent les Etats-Unis à feu et à sang. 

Chien Blanc n’est pas la première adaptation cinématographique du livre de Gary. En 1982 sortait déjà sur les écrans un long-métrage de Samuel Fuller : White Dog (Dressé pour tuer). Mais voilà que 40 ans plus tard, la réalisatrice québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette s’empare à nouveau de ce roman autobiographique, et en tire un film d’une grande sensibilité. Chien Blanc est une réflexion sur la lutte sociale et l’amour, une œuvre marquante, autant par sa sincérité que par sa forme.

A feu et à sang

Le 4 avril 1968, Martin Luther King est tué à Memphis dans le Tennessee. Cet assassinat est le point de départ du récit et d’une montée de la violence, un coup de massue donné à l’ensemble de la communauté noire des Etats-Unis. S’ensuit une incitation à la haine raciale et des émeutes sanglantes réprimées par la police et l’armée. Un contexte politique fort retranscrit avec justesse dans un langage propre à la réalisatrice. 

© Vivien Gaumand

En utilisant des images d’archive, Anaïs Barbeau-Lavalette nous arrache brutalement à la fiction et nous ramène froidement à la réalité de l’injustice, sans jamais trop en dire ni trop en faire. Ces séquences nourrissent le récit tout en le documentant. La musique couvre d’un voile pudique ces images, créant un contraste qui ajoute à la violence des plans. Spectateurs de cette histoire passée, on est ensuite crûment confrontés à des images récentes de notre société contemporaine : tout cela subsisterait-il encore ?

L’histoire dans l’Histoire

Dans cette grande histoire s’inscrit celle de l’actrice Jean Seberg et du romancier Romain Gary. Le clivage entre Blancs et Noirs au sein de la société se reflète dans ce couple qui ne parvient pas à trouver un accord dans sa manière d’agir face à cette crise socio-politique. Ils s’aiment et ils s’affrontent, cherchant à tâtons à se comprendre mutuellement. Cet équilibre précaire, tout en subtilité, se retrouve dans le jeu poignant de Kacey Rohl (Jean Seberg) et Denis Ménochet (Romain Gary), aux nuances très justes.

© Vivien Gaumand

Auprès de ce couple se tient la figure symbolique du chien, cet animal recueilli et qui s’avère avoir été dressé par des Blancs pour attaquer les Noirs. Sans rien demander, il se retrouve au centre d’un conflit dont il joue le rôle principal. Est-il une victime de ses anciens maîtres ? Est-il le bourreau de ceux qu’il attaque ? Si la réalisatrice ne répond pas à ces questions, elle nous laisse imaginer les réponses. Ce chien est à la fois symbole de la haine raciale, en ce qu’il ne mord que les Noirs ; et symbole de l’espoir que sa haine puisse être désapprise. Mais il est aussi une image des individus, qui, entraînés, dressés, haïssent ceux qu’on leur a enseigné à haïr. On réalise comme l’animal, auquel on ne prête aucun a priori, devient peu à peu le vecteur innocent de notre regard nouveau sur tous les acteurs de cette épineuse question qu’est le racisme. 

Un regard peut tout dire

On le sait, le cinéma est l’art de l’image ; Anaïs Barbeau-Lavalette l’a compris et propose un film porté par une photographie sublime et toujours pertinente, réalisée par Jonathan Decoste.  Chaque plan est un plaisir pour les yeux, l’image est lumineuse, les effets stylistiques (ralentis, flou…) servent l’histoire et nourrissent les émotions. A cela s’ajoutent les nombreux gros plans qui saisissent le regard des personnages pour révéler leur agitation intérieure : il n’est plus question ici d’intellectualiser une situation mais de laisser faire le ressenti et les sensations. 

© Vivien Gaumand

Cette primauté de l’image accroît l’impact des dialogues : quand il y a peu de phrases, celles-ci prennent plus de poids. Les mots sont pensés, pesés, et surviennent au bon moment. On les retient, même longtemps après, car ils ont l’effet d’un coup de poing : ils laissent une marque. 

Avec Chien Blanc, Anaïs Barbeau-Lavalette livre un film qui ne laisse pas indifférent. Une histoire d’amour inscrite dans l’histoire d’un pays, dans l’histoire des peuples. Une lutte pour nos droits communs, un film profondément humain. 

Chien Blanc est à découvrir au cinéma dès le 22 mai 2024.

Avis

8.5 Humain

Chien Blanc d'Anaïs Barbeau-Lavalette est une adaptation du roman autobiographique de Romain Gary. Un film qui place son récit amoureux au cœur de la lutte raciale. Une œuvre profondément humaine, qui parvient à saisir et retranscrire avec justesse et subtilité les conflits au sein d'un couple et ceux, plus grands, de la société entière.

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