Vampire Academy est une comédie fantastique réalisée par Mark Waters. Notre avis sur cet immense flop américano-britannique sorti en 2014.
Comment décrire l’indescriptible ? Une fusion indigeste de tous les plus mauvais clichés sur les vampires, les ados, et les écoles privées british. Mark Waters – réalisateur du réjouissant Freaky Friday – décide d’adapter la série best-seller Vampire Academy, écrite par Richelle Mead.
Malgré un scénario tiré d’un roman, donc par définition déjà partiellement écrit, Mark Waters ne maîtrise absolument rien de son film. Les dialogues n’ont aucun sens dans la bouche d’acteurs dénués de panache. Aussi, à la vue de ce récit éclaté et confus, le long-métrage semble n’être qu’un condensé raté d’une saga au potentiel existant.
Le côté teen n’est pas assumé à cent pour cent, comme dans Lolita malgré moi du même réalisateur, laissant le spectateur affamé. Alors que la bande-annonce sert le credo alléchant Pouvoir/Sexe/Trahison/Amour, finalement il ne reste rien de tout cela sinon une suite de séquences grotesques, autant dans les combats que les scènes plus intimes.
Préparez-vous, un cliffhanger annonce bel et bien un second opus…
Des vampires et des actrices
Le casting de Vampire Academy comprend quatre actrices principales : Zoey Deutch (Rose Hathaway), Lucy Fry (Lissa Dragomir), Sarah Hyland (Natalie Dashkov) et Olga Kurylenko (Kirova).
Quel est le résumé du film ?
Rose et Lissa ont toujours été inséparables. Elles pourraient être comme toutes les jeunes filles de leur âge, mais Lissa est une princesse vampire Moroï que Rose est chargée de protéger. Pour avoir fugué de l’académie, les deux amies sont punies et Rose est désormais surveillée par le très strict Dimitri. Sa condition devient encore plus compliquée à gérer lorsque son attirance pour son mentor grandit… Alors que Lissa hésite à assumer ses fonctions royales, ses ennemis préparent dans l’ombre un plan pour la détruire et éteindre sa lignée…
Vampire Academy est disponible en support physique et sur Canal VOD.
Article écrit par Cécile Ravidat.