Parce que l’année se termine sur la douce promesse d’être enfin débarrassés des bruits de pop-corn mâchonné par Jean-Michel Relou, votre voisin de cinéma, on se devait de vous faire un retour des principaux coups de coeur et déceptions cinématographiques de toute la team, pour finir en beauté ! See you in 2022 😉
Le top cinéma de Gaëtan

Méandre de Mathieu Turi
Du jamais vu en terme de cinéma français. Mathieu Turi propose une expérience claustrophobique immersive, au travers d’une métaphore filée du parcours du personnage. Véritable proposition de cinéma de genre en France, avec des intentions artistiques fortes, une actrice formidable (Gaia Wess) et une bande originale surpuissante.
Boite noire de Yann Gozlan
Boîte Noire est un fantastique thriller français, proposant une photographie glaçante et imagée, porté par une fantastique bande originale. C’est un film complexe, mais complet, qui regorge d’idées de mise en scène, un véritable Hitchcock des temps modernes.
Sans un bruit 2 de John Krasinski
Survival plutôt assez convaincant, avec un mélange entre The Last of Us et la Guerre des mondes. Sans un bruit 2 ne joue pas autant de son concept sonore que le faisait son prédécesseur, moins auteur et plus blockbuster.
Mentions spéciales : ne m’attendant à rien du film, Cruella m’a subjugué sur son aspect visuel, et son concept de développement de personnage par le costume. Toujours dans l’esprit de l’apparence, James Wan a su m’attraper et me surprendre avec Malignant. Film plutôt peu apprécié, j’ai pourtant littéralement pris mon pied, du début à la fin. Le film est graphique, rock and roll, et propose une photographie et une utilisation de la caméra toujours à l’image de son réalisateurs : personnelle et ludique.
Le flop cinéma de Gaëtan

The Deep House de Alexandre Bustillo
Film d’horreur – français – maison hantée sous l’eau. Oui, vous avez bien lu. N’est-ce pas totalement séduisant et inspirant ? Malgré un concept de dingue, le film se noie à mesure que l’intrigue avance… Ça brise mon petit cœur d’admirateur de ces deux bonhommes (Alexandre Bustillo et Julien Maury), mais cette fois, ils ne m’ont pas attrapé…
Le Dernier Voyage de Romain Quirot
Romain Quirot propose un film de science-fiction français d’une dinguerie absolue, avec une imagerie de science-fiction rétro séduisante, pourtant… Meh. Le film reste néanmoins une véritable proposition de cinéma de genre dans le paysage hexagonal. Disons qu’il n’aura pas vraiment convaincu… cette fois-ci.
Halloween Kills de David Gordon Green
Quelle déception… Le film part dans tous les sens, propose une ribambelle de personnages qu’il ne développera à aucun moment. Le film décide de laisser de côté ses héros principaux pour raconter une histoire collective et le traumatisme d’une société suite à un massacre. Intéressant sur le papier, le film ne démarre jamais, et ne raconte pas grand chose.
Mentions spéciales : deux mentions spéciales sur les flops de 2021, avec pour commencer Conjuring : Sous l’emprise du diable, qu’on oublie aussi vite que quand on le découvre. Et enfin, Dune, de Denis Villeneuve. Adoré par la critique et par le public, le film m’apparaît d’une froideur absolue et d’un ennui profond. Enfin, pensant découvrir Zendaya exceller dans un rôle badass et héroïque, j’ai été déçu de ne la découvrir uniquement au travers de publicités de luxe.