Luc Besson (Lucy, Léon, Le Cinquième Élément) a réalisé une nouvelle version de Dracula ! Un film qui cristallise forcément plusieurs débats, tant le métrage est problématique d’un pur point de vue filmique/créatif…. mais également dans tout ce qui l’entoure !
On ne compte plus le nombre d’adaptations de Dracula, entre série Netflix, chef-d’œuvre baroque signé Francis Ford Coppola, cinéma d’exploitation pour la Hammer, réadaptations en animation ou carrément crypto-plagiat (Nosferatu) ! Pourtant, la figure du vampire fascine encore aujourd’hui, et le comte Dracula se veut un personnage qui traverse les médiums et les époques sans jamais trahir son immortalité.
C’est donc peu étonnant de revoir un film Dracula (et seulement quelques mois après le Nosferatu de Robert Eggers), cette fois produit par la France. Mais cette version à gros budget est écrite et pilotée par Luc Besson, ex-réalisateur porté aux nues dans notre bel Hexagone cinéphage : Le Grand Bleu, Subway, Léon, Nikita…. autant de grands films populaires ayant assis son nom à la table des cinéastes français populaires nourris de réelles envies de cinéma.
Le retour du suceur originel
Mais patatra, depuis plus de deux décennies, Besson aura sabordé son talent dans des projets interchangeables pour Europacorp (Taxi, Yamakasi, Banlieue 13, Le Transporteur…), des réalisations à peine dignes de DTV (Anna, Arthur 3…), un gros succès contestable (Lucy) et une Cité du cinéma qui ce sera révélée être un énorme fiasco après la sortie du navet cosmique Arthur Malédiction (un spin-off horrifique tourné au lance-pierre par des étudiants exploités qui ne toucheront quasi rien).
La début de la chute pour Luc Besson, d’autant que le gros four de Valérian au box-office international va entraîner la ruine d’Europacorp. Mais plus encore, ce sont un pléthore d’accusations d’abus psychologiques et sexuels qui vont mettre Luc Besson dans la tourmente. On pense notamment à l’actrice Sand Van Roy (avec qui Besson entretenait une relation adultère consentie selon ses propos). Des plaintes classée comme « non-lieu » par la Justice française, mais qui malgré tout le contexte économique, juridique et social n’empêchent visiblement pas Besson de claquer 45 millions de dollars dans ce nouveau Dracula (soit autant que Le Comte de Monte-Cristo !).
Pareil mais différent… mais pareil !
« Mais quid du film ? » dira-t-on ! Après DogMan, Besson a voulu collaborer à nouveau avec Caleb Landry Jones sur cette version accentuant la dimension romantique de l’histoire. Une nouvelle approche selon le réalisateur, alors que le film débute en Roumanie en 1480, alors que le prince Vlad livre une bataille face à une horde d’ottomans. Sorti victorieux, ce dernier perd néanmoins sa dulcinée Elizabeta (Zoë Bleu).
Se sentant trahi par l’Église (et Dieu lui-même), Dracula émettra un blasphème le condamnant à l’immortalité. 400 ans plus tard, le vampire erre toujours à travers le monde dans le but de trouver la réincarnation de sa bien-aimée. Et après avoir fait la connaissance d’un avocat, le comte va se rendre à Paris pour s’emparer de sa fiancée Mina Harker !
En d’autres termes, ce nouveau Dracula conserve globalement la trame du roman originel…mais également celle du film culte de Coppola (le nom d’Elisabeta, le background roumain..tout ça ne vient pas du roman) ! Une manière de confirmer que Besson n’a sans doute même pas lu le matériau source donc… Et à la vision des 2h de métrage, le constat reste sans appel : malgré un budget confortable pour un film français, cette version ne trouve jamais réellement le moyen d’assouvir totalement l’ambition de sa vision, mais pèche également à proposer une incarnation singulière.
C’est d’emblée le cas lors de l’introduction du film, proposant une facture visuelle de produit streaming, des armures en plastique et une bataille dans un clairière à peine digne d’un Asterix ! Pour autant, Luc Besson a toujours eu un œil de cinéaste, et propose ici et là une mise en scène carrée (ce prêtre assassiné par un crucifix, le chaos maîtrisé des rares effusions de sang)… voire même quelques idées créatives !
Réadaptation à température tiède
On saluera d’ailleurs LA bonne scène du film, à savoir une pyramide humaine de nonnes portant aux nues un Dracula cette fois séducteur uniquement via sa concoction de parfum (on pense immédiatement au bouquin de Patrick Süskind). Très Ken Russel dans l’âme donc ! Le regard face à la religion essaime ainsi cette adaptation de Dracula, mais reste globalement chiche dans une première heure finalement bien classique.
Seuls le jeu de Caleb Landry Jones (flirtant par moments avec le cabotinage mais globalement de forte tenue) et Mathilda De Angelis (de loin le personnage féminin le plus fun et incarné du récit, en vampire à la solde de comte) parviennent à donner un peu de vie à l’ensemble, d’autant que Christoph Waltz en Van Helsing demeure trop périphérique (Besson lui réserve seulement un caractère proactif pour le final).
Romance désincarnée
Le pire restera malheureusement dans une deuxième heure centrée sur Dracula et Mina, ce sans la moindre alchimie et sans mise en scène adaptée pour transcrire la profession de foi voulue par Luc Besson. Tout le budget se retrouve également à court, plaçant son action entre 4 murs et dans un tronçon de foire peinant à nous faire ressentir la travail de production design. Même la sympathique BO de Danny Elfman repompe sa partition de Wolfman…qui elle-même détournait la BO de Wojcech Kilar pour le Dracula de 1992 !
Au final, on se demande réellement à qui est destinée cette nouvelle mouture : tout transpire le déjà-vu au rabais (même un Dracula Untold s’avérait plus convaincant dans son traitement d’un amour perdu) dans ce film français fait avec des acteurs anglophones. Une sorte de croisement entre le Dracula de 1992 (l’érotisme baroque, l’horreur et la maestria de mise en scène en moins) et la Belle et la Bête de Gans (la cohérence artistique en moins, mais avec des gargouilles en CGI dont on se demande réellement ce qu’elles fichent ici). Non pas une déception, mais un projet pas terrible bien loin de l’aura sulfureuse qui l’entoure, pour un réalisateur qui n’a toujours rien à proposer à part du plagiat dévitalisé depuis 20 ans.
44 commentaires
Pas vu encore mais critiquer le seul cinéaste français comparable aux américains est devenu un sport national
Loin de nous l’idée de conspuer l’âge d’or de Besson (au contraire on le précise bien que jusqu’au 5e Élément c’était un sans-faute cinégénique).
Pour autant ce serait hypocrite à notre sens de ne pas être critique sur la carrière du bonhomme depuis 2 décennies, d’autant plus que non ce n’est pas le seul français comparable aux américains (au hasard un Christophe Gans pourrait tout à fait entrer dans cette catégorie, malgré une filmographie bien moins dense). Et si c’était hypothétiquement le cas il y a 30-40 ans, inutile de dire qu’à part la parenthèse Lucy en 2014 ce temps est révolu.
Nous l’avons vu hier nous étions 3 et nous avons tout comme Bertrand été bouleversé ! Je précise que nous avons vu les précédentes versions et celle de Luc Besson n’a rien à envié aux autres y compris celle de Coppola, ne vous déplaise ! J’ai lu le livre il y a longtemps maintenant et ça a donné à ma fille l’envie de le lire ! Cette version est effectivement une autre version avec des références et des clins d’œil où il aborde un Dracula d’une autre manière ! Les costumes, les décors, la musique, les acteurs ! Pour nous c’est un sans faute ! On a l’impression que le grand jeu c’est devenu celui qui descendra le plus Luc Besson… Malgré les casseroles qu’ils traînent, on est dans un concours de mauvaise foi !
Moi j’ai adoré.
Vraiment bien autant l’histoire que les effets spéciaux ou les acteurs.
La fin avec les gargouilles qui sortent du château devenus des enfants , Dracula qui donne sa vie pour sa femme…❤️
Votre côté intello vous empêche de profiter d’un film dont l’histoire est simple, mais d’une belle élégance. Les critiques de films ne correspondent que rarement à l’oeil du public et cela se confirme encore avec la vôtre.
deja le grand bleu avait ete hué a Cannes a sa sortie…. pour devenir le film d’une generation: Alors en effet, on a l’habitude
Nous l’avons vu ce soir !
C’est de loin mon préféré de Tous les Dracula ! Très beaux décors et costumes Émouvant
Romantique sensuel ,Original avec un petit clin d’œil à Tim Burton !
L Acteur est Genial!
Besson
Nous fait rentrer dans son Univers fantastique
On Adore
Curieuse réaction si vous avez vu le Coppola et si vous avez lu le livre. Ce film s’intégre tout à fait dans cette période où l’on se satisfait d’approximation et où l’on « vénère » la médiocrité
Merci pour votre commentaire.. assez des critiques negatives et peu constructives des destracteurs de Luc Besson. Tout ce qu’il propose est jugé nauséabond…grand puuuubliiickkk!
Un peu de respect pour un réalisateur qui permet au cinéma français de s’exporter sans honte, sans arrogance mal placée.
Merci à lui de continuer à nous transporter… 😉
Oui, si on se met des œillères en restant bloqué au siècle dernier ! Mais l’œuvre de Besson ce n’est définitivement plus ce que c’était depuis presque 30 ans maintenant 🙂
Tres bonne version, je suis ravis de cette version a la francaise merci a luc besson,on retrouve sa patte.
A quel titre vous attribuez vous la compétence nécessaire pour critiquer ? Avez vous seulement réalisé un film dans votre petit univers ?
– mon expérience et mes qualifications
– oui (et avec 400 fois moins de budget d’ailleurs !)
J’ai vu le film et franchement vous êtes à côté de la plaque. Un plagiat ? De quel film ? N’importe quoi. Pas assez d’effets spéciaux ? Pourquoi il vous faut sans doute un scénario niveau 0 et beaucoup d’effets spéciaux cachants le manque d’originalité et de scénario ? Ici ce n’est pas le cas. Désolé mais le film est bien mené et il y a de l’originalité, une construction avec un scénario. Ce qui vous turlipine c’est le budget « au rabais « …. Ridicule ! Les effets spéciaux cachent bien souvent des scénarios vides …. Et beaucoup de bons films qui n’ont pas de budget, ce n’est pas un critère !! Sans doute êtes vous fan des trucs américains de super-héros sans scénari. Si le thème est Dracula personne pompe personne…. Cela tourne forcément autour de l’histoire de Dracula ! Critique à côté de la plaque. Allez voir le film , il est original et bien ficelé. Luc Besson reste Luc Besson, un artiste qui fait de l’art cinématographique et pas du préfabriqué us.
relisez un peu, à quel moment on veut + d’effets spéciaux ? Un film comme Le Comte de Monte Cristo savait mieux gérer son budget en comparaison. Un plagiat de quel film ? Et bien c’est simple sous couvert de réinterprétation du mythe, Besson se vautre dans ses déclarations en proposant ni plus ni moins des choses qui ont été déjà faîtes dans des adaptations non-littérales de Dracula ! Bref musclez votre cinéphilie un peu avant de vanter Besson comme le grand cinéaste français qu’il n’est plus depuis 30 ans !
Whaouh, je trouve votre critique très cinglante. Vous faites comme si c’était une première pour Besson de prendre des acteurs anglophones. Il a bien raison ! Quand on voit, le désastre de Monte-Christo et son encensement juste parce que Pierre Niney y joue (et quel jeu ?), ça en dit long sur tout ce qui se passe en France et pourquoi peu d’acteurs français jouent aux US. Et puis le passage sur Danny Elfman qui ne trouve pas non plus grâce à vos yeux. Bon vous n’avez pas aimé le film, ni la musique 🙂
Loin de nous l’idée de porter aux nues Le Comte de Monte-Cristo, mais au moins le film de 2024 savait raconter son récit et donner de l’incarnation à ses enjeux ou ses personnages. Là où Besson ne propose rien de tout cela malheureusement avec un budget égal (et pareil où est le travail sur les décors ?) !
Charley. Etes vous sur d avoir regarder ce film? Il est tout à fait fantastique!! Vous devriez changer de métier et arrêter la critique.
S’il est si fantastique pourquoi les avis spectateurs sont mesurés dans ce cas ? Nous aurions aimé voir le même film que vous, malheureusement le film de Besson passe après une centaine d’adaptations de Dracula, et une bonne vingtaine mieux réussie… Dommage !
Vous devriez changer de regard et arrêter Netflix.
Comme je ne suis guère surpris de lire tous ses commentateurs Netflix s’extasier devant la médiocrité. Triste époque, où le cinéma bas-de-plafond est encensé comme un art, et où les plagieurs tel Besson sont applaudis par la masse de cinéphile incultes adepte du ciné-canapé popcorn… Je boycotte Besson depuis son Grand-Bleu, étron parmi les bouses, je ne changerai donc pas d’avis quant à ce pathétique navet romanesque.
Le seul ? Vous n’êtes donc pas cinéphile, juste un piètre commentateur abreuvé à Netflix… Allez donc perdre votre argent devant ce navet, puisque tel est votre choix.
Je sort de la séance et ma fille et moi avons été bouleversés. Nous avons adoré. Bravo M.Besson. Loin des clichés Dracula. Et cela nous a donné envie enfin de lire l’œuvre originelle. Pas vu les plastiques que vous évoquez…
Tant mieux si vous avez aimé ! On vous conseille néanmoins les précédentes itérations, notamment la magnifique version de Coppola 🙂
Les deux versions sont captivantes.
J’aime bien dans ce film qu’il donne.sa vie pour sauver son amour…
Nous avons adoré !
Peu importe vos remarques sans aucun fond et qui n’engage que vous
Personne n’empêche qui que ce soit d’adorer le film, pour autant il ne paraît pas tiré par les cheveux d’expliciter les problèmes inhérents à cette version jugée comme singulière alors que non !
Interaction? Avez seulement vérifié la définition de ce mot? Ou est-ce pour épater la galerie ? Pauvre clown…
Ouvrez la fenêtre chez vous, j’ai bien peur que vous fassiez une insolation !
(le mot est « itération », mais c’est du français donc je ne sais pas si vous connaissez ce mot !)
Fan de Dracula , je préfère de loin les anciennes versions ! Ici je suis resté sans sur ma faim sans mauvais jeu de mots…
Bien filmé et beaux costumes mais une histoire qui se termine de manière plutôt fade et parfois un peu cherché loin dans le scénario avec cette histoire de parfum…
De plus l’acteur Cristoph Waltz n’est pas dans son plus grand rôle…
En tout cas vos multiples commentaires très différents ont l’avantage d’éveiller ma curiosité. J’hésitais, je vais aller le voir
On ne compte plus le nombre de gens qui disent et écrivent ce pléonasme « voire même ».
Si vous pouviez choisir entre « voire » et « même », ce serait bien. Merci.
Quant à L. Besson, cela fait bien longtemps que je ne regarde plus sa pauvreté de réalisation. Bonne retraite à lui.
Ceci dit, pour être allé dans les Carpathes roumaines aux années 80, soit au plein feu de la dictature de Ceaucescu, pour avoir entendu conter des histoires de combats contre les turcs en ce lieux impressionnants, je gage que Besson ni ses assistants n’y sont allés poser les pieds.
J’aurais touvé intéressant que l’on ne s’inspire plus seulement du livre de Bram Stoker mais plutôt de l’histoire de Vlad III dit « l’empaleur », Ce boyard de Valachie mériterait à lui seul qu’on fit un film de sa vie. Ses combats pour prendre le pouvoir, ses alliances et mésalliances tant avec les turcs que les ottomans, ses luttes fratricides, sa chute, son assassinat…Tout fait de cet homme un magnifique héros de ces régions balkaniques qui, encore de nos jours, posent problèmes multiples.
De plus, j’ai vu le château de Vlad l’empaleur : c’est juste une charmante résidence bourgeoise, une mignonne bâtisse de villégiature comme il y en a un peu partout en Europe.
Surtout après moultes adaptations (ou le récent Nosferatu d’Eggers qui pour le coup nous immergeait bien dans les Carpathes, accents à l’appui), c’est franchement dommage que Luc Besson ne se soit posé aucune question sur comment amener quelque chose de singulier là-dedans (il n’y a pour le coup presque aucune idée créative novatrice en 2h) !
Je ne me suis jamais fié aux versions des autres ni à leurs tentatives d’influer j’ai suivi mon instinct. Je ne vais que très rarement au cinéma et pourtant en voyant l’affiche j’ai voulu tenter. Et bien j’ai adoré, les scènes de danses,l’humour,l’innocence propre aux films de bessons mélangé à l’horrifique et au drame est génial.
Votre critique est limpide;
Tout ce qui vient de BESSON est honni par la gauche et l’extrême gauche dont vous relevez.
Jamais vous ne mettrez une bonne critique sur un film de Besson.
D’ailleurs l’auteur de l’article a t-il dormi durant le film au point de ne rien avoir vu d’original dans ce film !
Nous ne nous positionnons ni de gauche ni de droite (auquel cas nous n’aurions jamais mis de très bonne note au film Bac Nord, pour citer un exemple simple). Mais peut-être pourrez-vous nous éclairez avec plaisir sur l’originalité du film ?
Ce qu’il faut savoir, c’est que la production a prévu une armée de trolls chargés de dire du bien du film sur ce genre de site. Partout c’est pareil, le mec est un génie et il faut absolument voir cette m…
Et bien non. la. ritique est objective, c’est un navet et Besson entame sa seconde banqueroute, la dernière, celle de la chute finale !!!
Si le film avait été réussi, il n’y avait aucune raison qu’on ne le dise pas. Quiconque a déjà vu du Dracula avant ne trouvera rien de bien flamboyant ici. Pire : malgré le nom Besson, y a rien de réellement « français » ici justifiant un quelconque chauvinisme aveugle !
Beaucoup de grands réalisateurs ont souhaité créer leur Dracula. Luc Besson n’échappe pas, cette année, à la règle. Quelle déception ! Scénario très faible, les protagonistes de l’histoire se croisent lors de rencontres improbables ; certes le cinéma c’est de la fiction, mais pas à ce niveau là ! Il serait temps que Luc Besson arrête de se prendre pour un scénariste ; des scènes sans intérêt comme une déambulation dans une sorte de bazar de la charité, j’ai cru que tout allait flamber, mais non… ; musique grandiloquente, plutôt même assourdissante qui rend les scènes pénibles à regarder au détriment de l’image ; acteurs filmés de très prés sans que ca présente un intérêt –c’est la nouvelle lubie des réalisateurs- ; à l’inverse, scènes de lutte ou de batailles donnant le tournis. Quitte à revoir un Dracula, autant revoir celui de Polanski et son hilarant bal des vampires.
Je n’ai vu que la bande annonce, que je trouve assez immersive, et malgré un sujet connu de puis plus de 40 ans je reste toujours aussi passionné du personnage.
Je peux comprendre la critique, je peux comprendre le talent de Luc Besson, maintenant tout allé remettre en question parce qu’il n’aurait pas eu de constance sur son talent ? C’est un peu court en terme de loyauté … un peu à l’image d’un supporter de foot qui va encenser plus que de raison son équipe qui gagne la coupe du monde et qui l’insultera si elle se fait éliminer dans les phases de qualifications… et comme toujours làrgumznt va tomber : tu joue aussi bien que le type sur le terrain ? Vas y mon grand, prends sa place on va te regarder … pareil pour le cinéma .. tu critique un réalisateur ou un acteur … alors je t’en pris, monte sur scène et ne dors que 3 heures par nuit, avec la gestion du film, tu n’auras plus de vie, mais on a hâte de voir tes compétences.
Il faut toujours garder une réserve sur sa critique et être toujours le plus neutre possible … cependant si vous êtes du métier cela s’entend, mais avec modération toutefois, et en revanche si vous ne l’êtes pas, alors vous n’êtes pas en capacité de juger l’œuvre de l’artiste.
Rien à voir avec une question de constance, cela fait certes des années que Besson n’est plus que l’ombre de lui-même. Mais si ce Dracula était réussi ou intéressant évidemment que cela aurait réchauffé le cœur de tout le monde ! Malheureusement c’est loin d’être le cas, et même des films plus borders comme Valérian, Lucy ou Dog Man avaient plus d’idées !
ce nouveau Dracula conserve globalement la trame du roman original mais également celle du film culte de Coppola (le nom d’Elisabeta, le background roumain… tout ça ne vient pas du roman).
Pour Elizabeta, ont appelle son personnage comme on veut. Pour ce qui est de la Roumanie, n’importe quel fan de Dracula connaît Vlad, prince qui a combattu les Ottomans, d’où Bram Stoker a tiré son Dracula.
Et pour info, Coppola n’a rien inventé, il a aussi pris sur d’autres films Dracula à part quelques scènes.
Pour finir, Besson n’a rien inventé, mais son Dracula est un très bon film et il n’y a aucun plagiat. Mais vu votre critique de merde, on comprend votre haine envers Luc Besson.
Viens de le voir. Film moyens plus. Les combats à la ninja des gargouilles. Enfin rien d’un Dracula avec Christopher Lee ou Boris Karlov! Je pense qu’il y a une notation politique derrière cela! Un petit coup de pousse pour la nomenclatura en place qui justifie sa position envers la Russie. Vous verrez que la Roumanie est frontalière avec la France!? Alors les pays frontaliers sont : La Serbie, La Hongrie, La Moldavie et surtout L’Ukraine! Et oui Ca justifie bien le fait que La Russie veut envahir la France.
Je pense que ça va jouer sur ceux qui n’y connaissent rien en géographie et qui ne veulent pas savoir. Par contre quand on va leur balancer des conneries, ils vont les gober! Ce n’est pas un Dracula comme les autres ça c’est sûr! C’est un Besson intéressé qui veut se refaire une santé économique sur notre dos et non pas grâce à son talent!