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Accueil - Critique The Woman King : guerrières de cinéma
Critique The Woman King : guerrières de cinéma
© Sony Pictures
Cinéma

Critique The Woman King : guerrières de cinéma

Charley Charley30 septembre 2022Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lireUpdated:30 septembre 2022
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The Woman King débarque dans les salles hexagonales, précédées d’une excellente réponse Outre-Atlantique, mais également d’une polémique sur la représentation de son histoire. Prenant place dans le royaume africain du Dahomey, le film de Gina Prince-Bythewood nous fait découvrir les Agojié, une légion de guerrières au service du roi.

The Woman King revient de loin. En effet, l’actrice Maria Bello a découvert l’existence des Agojié (surnommées les Amazones du Dahomey). Ce régiment de guerrières a réellement existé en Afrique de l’Ouest, une sorte de force d’élite au service du roi du Dahomey (désormais affilié à l’actuel Bénin) qui a très nettement influencé les fameuses Dora Milaje de Black Panther.

The Woman King : une histoire de femmes

Consciente qu’il y avait forcément une histoire à raconter derrière, l’actrice porte le projet depuis de nombreuses années. Viola Davis se dit intéressée à l’idée de The Woman King dès 2015, avant que la machine se mette en branle en 2018. Prenant place en 1823, The Woman King évoque un moment charnière du Dahomey, dans un climat de conflit avec un royaume voisin et de colonisation européenne.

Critique The Woman King : guerrières de cinéma
© Sony Pictures

Le film nous présente Nawi (jouée avec passion par Thuso Mbedu, la révélation de The Underground Railroad), une jeune orpheline de 19 ans. Cette dernière est donnée au roi Ghézo (John Boyega, tout en majesté mais également avec un côté vicié) par son père adoptif devant le refus de celle-ci de se marier à un homme plus âgé. S’entraînant pour devenir une Agojié, elle fera la rencontre de la commandante Izogie (Lashana Lynch, toujours aussi charismatique), ainsi que de leur générale Nanisca (Viola Davis, dont le talent n’est plus à présenter).

Alors qu’une nouvelle génération de guerrières se forme, le Dahomey doit faire face aux Oyo, le peuple belligérant voisin qui fait affaire avec les coloniaux dans le commerce triangulaire d’esclaves. Ainsi, la réalisatrice prend un contexte historique rafraichissant et relativement inédit pour son film, afin de créer une histoire de femmes fortes à la portée néanmoins universelle. Cependant, The Woman King façonne à son envie l’Histoire pour créer son intrigue, ce qui déterminera automatiquement la réception chez certains.

L’Histoire est ce que nous en faisons

En effet, The Woman King reprend un contexte et des faits historiques pour recréer un imaginaire de cinéma. Peu de choses sont documentées sur les Agojié, et l’équipe du film a bien entendu fait un travail de recherche poussé : chose qui se voit à l’écran ! La reconstitution d’époque est un joli point fort du métrage, en nous immergeant dans le royaume du Dahomey à travers des costumes, décors en dur, accessoires et armes disposant d’un réel souci du détail.

En se penchant un peu plus sur l’Histoire, on se rend compte que le Dahomey a largement pris part au commerce d’humains (au même titre que l’empire Oyo), tandis que c’est leur défaite face aux français à la fin du XIXe siècle qui a vu la fin de ce royaume. Ainsi, le film minimise grandement cet aspect, nous présentant le Dahomey a une période charnière où il abandonne l’esclavagisme au profit du commerce d’huile de palme (élément qui est véridique, mais qui dans les faits ne restera pas bien longtemps avec une reprise de la traite d’humains).

Critique The Woman King : guerrières de cinéma
© Sony Pictures

The Woman King a le mérite de bien poser d’entrée de jeu son contexte historique (le roi Ghézo dispose bien de plusieurs femmes, les Agojié sont bien à sa disposition, tandis que les recrues sont soit choisies soit recueillies après leurs sanglants faits d’armes parmi les esclaves), avant de pleinement offrir un angle de vue éludant l’Histoire de ce royaume. Un constat qui est dommageable sur la dernière partie du métrage, préférant avant tout se concentrer sur le relation entre Nawi et Nanisca, ainsi que l’accession de cette dernière au rang de Femme-Roi.

Un manque d’ouverture et de commentaire sur le rôle du Dahomey dans la suite de l’Histoire donc, se résumant avant tout sur « l’esclavage c’est mal » en s’arrêtant au milieu du guet concernant les faits réels. Une problématique qui peut cependant être étendue à tout un pan du cinéma épique et historique (combien d’œuvres ont pu glamouriser les Vikings, pourtant adeptes de viols, de barbarie et d’infanticides en tout genre ?), que l’on pourrait retrouver chez Gladiator ou Braveheart (des visions romancées et fantasmées de contextes ou faits historiques).

Femme-Roi au centre

In fine, The Woman King a beau être une fiction historique (inspirée de faits réels, mais fiction quand même), Gina Prince-Bythewood parvient à créer un film carré, tendu et divertissant. Outre une mise en scène certes majoritairement fonctionnelle, la réalisatrice sait s’entourer d’une bonne équipe à la photographie (pour une Afrique lumineuse et plutôt dépaysante) et au montage. Les scènes d’action sont bien chorégraphiées, efficacement montées, et même relativement brutales pour ce type de production (on imaginait pas cela de la réalisatrice de The Old Guard).

Enfin, on pourra saluer la musique du film, via une BO signée Terence Blanchard (grand compositeur attitré de Spike Lee) et quelques chansons écrites par Lebo M. (Le Roi Lion), renforçant une dimension émotionnelle et authentique via l’usage de musiques ethnique et orchestrales. L’autre vrai point fort de The Woman King reste son casting de femmes impliquées, que ce soit Viola Davis (Fences, Les Veuves), Lashana Lynch (Mourir peut attendre), John Boyega (Star Wars Le Réveil de la Force) Sheila Atim (Doctor Strange in the Multiverse of Madness) ou Thuso Mbedu. La seule ombre au tableau viendra sans doute du personnage de Malik joué par Jordan Bolger (Peaky Blinders), caution love interest fastoche mais quia le mérite d’offrir une nuance sur la menace européenne.

Critique The Woman King : guerrières de cinéma
© Sony Pictures

En conclusion, The Woman King a beau remanier son contexte (pas nécessairement plus que d’autres œuvres avec un ancrage historique) et passer sous le tapis l’implication et l’héritage du Dahomey dans l’esclavagisme, on tient là une fiction inspirée de faits réels faite avec soin. Délivrant quelques moments galvanisants associés à de belles performances d’acting autant que d’un vrai soin de reconstitution d’époque, cette nouvelle production Sony se révèle plaisante (chose à laquelle le studio nous aura peu habitué ces dernières années), malgré une structure narrative de blockbuster tout à fait familière.

The Woman King est sorti au cinéma le 28 septembre 2022

avis

6.5 la fiction a du bon

On pourrait débattre longtemps sur la véracité historique de The Woman King, mais toujours est-il que le film de Gina Prince-Bythewood tort la réalité dans une pure optique de point de vue cinégénique pour conter un récit de femmes fortes dans un contexte inédit au cinéma. Pas le premier ni le dernier à le faire, The Woman King abandonne cependant quelques problématiques pertinentes en cours de route mais bénéficie d'un vrai bon casting, d'un soin de reconstitution et d'une fabrication de belle tenue pour en faire un divertissement guerrier et émancipatoire non-dénué d'intérêt !

  • Moyenne des lecteurs (10 Votes) 7.6
Sony
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