Énième adaptation du personnage créée par Burroughs, ce Tarzan version live offre une nouvelle relecture du mythe.
Un casting en demi-teinte. Interprété par un Alexander Skarsgård crédible, Tarzan fait face à un Christopher Waltz, égal à lui-même dans le rôle d’un méchant interchangeable avec ceux de ses précédents films et à un Samuel L. Jackson réduit au rôle de sidekick bavard qui balance quelques vannes bien senties. L’honneur est tout de même sauvé par une Margot Robbie au caractère bien trempée qui n’a rien d’une demoiselle en détresse.
Colonialisme. Ancré dans une réalité historique colonialiste, le récit tend vers une profondeur qu’il n’exploitera malheureusement pas. Cette réalité historique ne servant que de background au déroulement d’un récit bien plus plat.
Relecture intéressante. Abusant de ralentis un peu cliché, David Yates peine à donner un rythme cohérent à un ensemble pourtant moins catastrophique qu’il n’y parait. Plus sombre mais manquant de folie et de bestialité, le métrage s’offre le luxe de (presque) zapper la case origin story (merci les flashbacks), pour se concentrer sur un Tarzan engoncé dans une vie aristocratique qui doit renouer avec son animalité. Angle intéressant pour un métrage qui se révèle au final juste un peu paresseux.
Tarzan sort en salles le 6 juillet 2016.