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Accueil - Critique Spider-Man 3 : Le vilain petit canard… Enfin presque !
Spider-Man 3 : Le vilain petit canard… Enfin presque !
© Sony Pictures
Cinéma

Critique Spider-Man 3 : Le vilain petit canard… Enfin presque !

Emeric Bispo Emeric Bispo10 décembre 2021Aucun commentaireIl vous reste 9 minutes à lireUpdated:2 juin 2022
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A quelques jours de la sortie de Spider-Man : No Way Home qui réunira très certainement les trois itérations cinématographiques de l’homme araignée, il est plus que temps de revenir sur toutes les péripéties du plus grand héros Marvel sur grand écran !

L’histoire se répète : à peine Spider-Man 2 sorti qu’un traitement pour un troisième opus est écrit par Sam Raimi et son frère Ivan. Mais les choses ne vont pas se passer comme avant. Le réalisateur a moins de liberté que précédemment, d’abord à cause de la production qui lui impose des choses (on y reviendra) et ensuite avec la pression des fans qui ne fait qu’augmenter. Résultat, malgré un succès encore plus pharaonique au box office mondial (894 983 373$), les critiques aussi bien professionnelles que publiques s’avèrent froides. Voir violentes, en grande partie phagocytées par un sentiment de déception généralisée à la suite des deux chefs-d’œuvre précédents. Mais comme à notre habitude, 15 après, il est temps de réhabiliter le tout ! 

Spider-Man 3 : Le vilain petit canard… Enfin presque !
© Sony Pictures

Comme ce fut le cas pour les 2 précédents, le plus réussi reste encore une fois le parcours du personnage ! Et pour la première fois dans la saga, nous le devons complètement à la famille Raimi puisqu’ils agrippent la plume pour enfin être co-scénaristes aux côtés de Alvin Sargent. Après avoir subi les conséquences d’être un super-héros, Peter en reçoit les louanges ! En effet, dans cet opus tout va pour le mieux pour Spider-Man, les gens l’adorent, il est avec la femme de sa vie. A tel point qu’il en devient arrogant, égocentrique et égoïste, le succès lui montant à la tête. Un axe narratif tout à fait cohérent et prolongeant intelligemment ce qui avait déjà été raconté jusque là. De plus, l’auteur use malicieusement de la contrainte des producteurs de l’intrigue de Venom, pour faire du costume noir le symbole de ce qui va pousser le héros dans les parts les plus sombres de sa personnalité. 

Ainsi son égocentrisme va se transformer en orgueil, en colère et en violence. Le retournement concernant l’homme sable en vrai tueur de l’oncle Ben le confronte aux retours de ses pulsions vengeresses. Sa séparation avec MJ l’entraîne à la provoquer puis à la frapper. La manipulation d’Harry le pousse à blesser gravement son ancien ami. Notre héros qui était jusque là si lumineux, si optimiste, se retrouve perverti par le succès et le pouvoir. Il devra réapprendre à devenir le héros qu’il était. Une métaphore encore une fois très forte pour ce personnage qui est censé nous ressembler, qui agit comme une piqûre de rappel si nous nous éloignons trop du droit chemin. 

Toujours plus de méchants, toujours plus de spectaculaire…

Alors que le deuxième opus optait pour une économie de scène d’action en raccord avec les dilemmes du personnage, ici elles s’en trouvent multipliées, autant que le nombre d’ennemis mais toujours avec une certaine cohérence avec le parcours intérieur de l’araignée. Spider-Man est à son summum, il faut donc toujours plus de conflits pour que le pouvoir le pervertisse. Et si à l’époque le nombre d’ennemis était critiqué, il est intéressant de remarquer que chacun a un développement suffisant pour nous les faire exister. 

Alors que nous disions que la méchanceté du Doctor Octopus était quelque peu facile ; ici la motivation de vengeance d’Harry est développée depuis le film précédent et Eddie Brock bénéficie d’assez de scènes pour nous faire croire à sa haine pour Peter. Et celui qui s’en sort le mieux parmi eux est bien évidemment l’homme sable : limité à un vulgaire voleur dans les comics, Raimi arrive a totalement recréer le personnage pour en faire un anti-héro tragique des plus touchants dont la confrontation contre le tisseur est justifiée, tout comme sa repentance (au contraire du Doc Oc…). 

© Sony Pictures

Et à l’image de la scène de sa naissance, le réalisateur est encore très stimulé par ses personnages (ou du moins presque… On y revient !) et ça se voit dans sa mise en scène ! En effet, la séquence susnommée est parmi les plus marquantes, où Raimi arrive à faire de la naissance d’un vilain, d’abord une prouesse technique en plan séquence et entièrement numérique mais surtout une scène pleine de poésie et d’abstraction. Très certainement la plus belle de toute la saga et une œuvre d’art à elle toute seule ! La réalisation est donc encore une fois à son meilleur. 

Spider-man a le droit à son premier combat entièrement aérien contre le nouveau Bouffon, orné de mouvements de caméra fou furieux. Un simple dysfonctionnement de grue devient un véritable événement épique sous l’objectif de Raimi. Et lorsque son héro est habillé de son costume noir, le metteur en scène arrive à capter toute la violence qui s’en dégage : le combat contre l’homme sable dans le métro souterrain est incroyable de sadisme et l’affrontement entre Harry et Peter, est tout aussi déchirant dans sa forme que dans son fond, avec un montage sec et une chorégraphie organique. On pourrait aussi parler de la scène dans le clocher, qui est un véritable film d’horreur à elle toute seule. Mais nous allons simplement dire que Sam Raimi magnifie encore une fois le tout avec une succession de séquences qui nous marquent au fer rouge. 

… puis le grain de sable qui enraye la machine 

Mais si nous retrouvons ce dans quoi excelle le réalisateur, nous retrouvons aussi ce dans quoi il montre ses faiblesses… Et cela concerne encore ses personnages féminins ! Si Mary Jane s’avère moins toxique que dans le précédent (merci l’éviction de Millar et Gough au scénario), et que l’opposition entre le succès de Peter et son échec de carrière à elle est plutôt intéressant dans les thématiques, le fait qu’elle taise son renvoi à son petit ami est digne d’un non-dit des telenovelas pour étirer artificiellement un conflit qui aurait pu être réglé en une phrase. Faisant d’elle une drama queen encore une fois assez antipathique. 

La nouvelle venue qu’est Gwen Stacy n’a pas non plus le droit à la caractérisation d’un personnage intéressant. Même si le triangle amoureux est cohérent avec l’orgueil du héros et que son lien avec Brock est scénaristiquement bien pensé pour accentuer les motivations de Venom, son écriture de potiche gâche ces idées pour faire de Gwen une coquille vide artificielle, qui n’est dans le scénario par pur fonctionnalité. Seul le moment où elle s’excuse auprès de MJ permet de lui donner de l’épaisseur, avant de totalement disparaître du film. 

© Sony Pictures

Mais ce qui handicape clairement le métrage, c’est son troisième acte ou du moins à partir du moment où Harry retrouve la mémoire. La multiplicité des sous intrigues, au début bien traitée et équilibrée, commence à se brouiller les unes les autres et le rythme narratif fait comme un bon en avant pour nous propulser le plus vite possible dans le climax. Ainsi la narration et son montage s’emballent : la mémoire de Harry réapparaît comme par magie, manquant d’un élément déclencheur, tandis que certains twists et scènes sont résumés en trois plans (l’attaque d’Harry envers MJ). 

Des ressorts scénaristiques reposent sur des facilités comme l’alliance Venom/homme Sable qui se rencontrent par hasard dans la rue, ou le fait que MJ taise le chantage que lui fait Harry alors que Peter pourrait régler la situation. Sans parler du revirement du jeune Osborn, avec le Deus Ex Machina du Majordome pour lui prouver que son père s’est tué tout seul. C’est sûr il n’aurait pas pu lui dire avant… 

Venom le poison

La mise en scène semble aussi quelque peu s’engouffrer dans des facilités. Ainsi pour montrer le côté sombre de Peter, Raimi embrasse complètement le kitsch en le transformant en émo dark débordant de confiance en lui, qui va même danser dans la rue… Pour le coup, lui qui flirtait tout le temps avec le kitsch sans tomber dans le ridicule, il s’y rétame ici complètement et amoindrit toute la noirceur qu’est censée représentée le costume noir. Mais peut-être le fait-il en tout état de conscience, puisqu’il a été précisé depuis que Raimi détestait Venom à la base. Un sabordage conscient pour se venger d’Avi Arad, le producteur qui l’a obligé à intégrer le symbiote ? 

La question pourrait se poser puisque, même si les motivations d’Eddie Brock sont bien développées, le vilain Venom est clairement celui qui est le plus sacrifié dans cette surcharge finale de sous intrigues où le réalisateur a du mal à faire briller l’ennemi symbiotique, comme si il était en panne d’inspiration. Il est expédié aussi vite qu’il est arrivé, et aucune scène n’arrive véritablement à l’iconiser. C’est d’autant plus dommage lorsque l’on connaît le talent du monsieur pour mettre en scène les monstres et l’horreur… Après on vous avoue que les sorties de Venom 1 & 2 (ce Carnage...) nous font revoir à la hausse son traitement dans Spider-Man 3. Le pire de Raimi reste meilleur que deux longs métrages de studio entièrement consacré au personnage. Et c’est là le signe d’un réalisateur de talent ! 

Spider-Man 3 est donc un film résolument malade, infecté par des interférences de studio, peut-être l’incapacité du réalisateur à s’adapter à leurs exigences et une envie de trop en faire dans un temps trop court. Mais aussi boiteux que le film puisse être narrativement, le talent de Sam Raimi est encore palpable, avec une nouvelle fois des séquences de grand cinéma ! Et cela nous fait définitivement regretter de ne pas avoir eu le droit à un quatrième opus.

Mais cela ne voulait pas forcément dire que le tisseur allait être rangé aux oubliettes…

Spider-Man 3 est actuellement disponible sur Netflix. 

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