La machine de Turing raconte l’histoire incroyable et tragique du mathématicien anglais qui a brisé le code secret de l’Enigma pendant la Seconde Guerre mondiale.
Inspirée par la pièce de Hugh Whitemore, Breaking the code, basée sur Alan Turing : the Enigma, d’Andrew Hodges, cette pièce à l’interprétation et à la mise en scène efficaces nous plonge dans une intrigue captivante.
Passionnant ! L’histoire en elle-même a de quoi fasciner, puisqu’elle raconte finalement la naissance du premier ordinateur, et peut-être même ce qui a inspiré le logo de la célèbre marque à la pomme ! Et les deux comédiens sont parfaits dans leur(s) rôle(s). Le personnage de Turing notamment, est particulièrement hypnotique tant Benoît Soles interprète avec de manière très travaillée et juste ce génie incompris et en souffrance, héros britannique de la Seconde Guerre Mondiale.

Un presque coup de cœur. Tristan Petitgirard offre à cette pièce une mise en scène très moderne, dynamique, et rythmée par de belles créations vidéos et sonores. La musique s’accorde également à merveille à l’histoire, et parvient à nous décrocher un frisson dans la très belle et émouvante scène finale. Car c’est finalement le seul petit reproche que l’on pourrait faire à cette pièce de qualité : l’émotion manque. Et même si cela ne nous a pas empêché de l’apprécier comme elle le mérite, cela nous a en revanche privés d’un coup de cœur.