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Accueil - Critique Small Axe – Mangrove : lutte de droits passionnée
Critique Small Axe - Mangrove : lutte de droits passionnée
© BBC One © Amazon Prime
Cinéma

Critique Small Axe – Mangrove : lutte de droits passionnée

Charley Charley21 novembre 2020Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lireUpdated:23 décembre 2020
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Mangrove est le 1er film de l’anthologie Small Axe, entièrement réalisée par Steve McQueen (Shame, 12 Years a Slave). Sélectionné au Festival de Cannes 2020, Mangrove se veut à la fois un vrai brûlot social révoltant autant qu’un drame pénal passionnant ! Une lutte pour la liberté de droits filmée avec puissance par son réalisateur.

On l’attendait le retour de McQueen après Les Veuves en 2018 ! Et c’est via un projet mûri depuis plus de 10 ans que nous le retrouvons. Au début conçue comme une mini-série pour la BBC, Small Axe se veut une collection de films centrée sur l’expérience de la communauté antillaise britannique, des années 1960 à 1980. Des histoires n’ayant jamais été montrées ou disséquées selon McQueen, lui-même ayant des origines de Trinidad et Grenade.

Mangrove est tiré d’une histoire vraie se déroulant en 1968 dans le quartier de Notting Hill. Dans la région ouest de Londres donc, Frank Crichlow tient le restaurant caribéen Mangrove. Rapidement, ce dernier deviendra un lieu d’échange et de retrouvailles prisé par toute la communauté antillaise, tout en devenant la cible de la police locale. Menés par l’officier Frank Pulley, de violents raids auront lieu sans aucun motif tangible, et diverses arrestations tout aussi gratuites toucheront l’entourage de Crichlow.

Critique Small Axe - Mangrove : lutte de droits passionnée
© BBC One © Amazon Prime

Lorsqu’une marche contestataire sera organisée, la police interviendra via une répression musclée, et 9 personnes seront interpellées pour être jugées dans un tribunal d’habitude réservé aux plus hauts crimes. Les fameux « Mangrove Nine » seront par ailleurs composés de Altheia Jones, figure militante des Black Panthers au Royaume-Uni, ou encore Darcus Howe, auteur et activiste ayant étudié le droit. S’ensuivra un long procès pur la liberté, au service d’une institution gangrenée par le racisme.

D’une durée parfaite de 2h, le film est évidemment dans la mouvance d’œuvres socio-contestataires récentes comme La Voie de la Justice, Dans leur regard ou bien Les Sept de Chicago. Mais Mangrove bénéficie d’une sensibilité caractéristique de son auteur, autant que de velléités artistiques renvoyant finalement à Hunger, le premier film de McQueen. En effet, toute la production concourt à un réalisme brut de décoffrage, renforçant le côté glaçant de cette histoire. Heureusement, le réalisateur ne se prive pas de montrer la chaleur humaine qui se dégage d’une communauté n’ayant jamais eu sa voix élevée de la sorte. Une plongée autant visuelle qu’auditive, via l’usage de musiques d’époque souvent diégétiques ou servant le contexte (« Try Me » de Bob Marley).

La fureur de vivre

D’entrée de jeu la caméra se veut précise mais jamais dans une sur-esthétisation pouvant créer de la distance ! Le spectateur apprend à connaître les divers personnages dans cette paisible communauté, où les moments festifs dans la rue côtoient la brutalité d’oppressions gratuites. McQueen a toujours été un cinéaste de la chair et de l’organique, captant l’effervescence ou la souffrance humaine via une vraie proximité avec ses personnages et leur environnement. Si son chef opérateur habituel Sean Bobbitt n’était pas disponible, le travail visuel de Shabier Kirchner à la photographie reste dans la mouvance de sa filmographie. Des teintes froides contrebalancées par des couleurs chaudes dans l’environnement convivial du Mangrove : c’est évidemment du très beau travail (et avec un grain en 35mm s’il vous plait) capturant une grâce et une vitalité même dans les moments les plus révoltants !

McQueen emballe donc sans temps mort cette histoire en 3 grands temps : l’ouverture du restaurant et les déboires frénétiques qui s’ensuivent, l’essor de l’activisme dans la communauté et enfin toute une partie de drame pénal passionnant et savamment orchestré. Non-manichéen et surtout tiré d’une histoire vraie, Mangrove tient sa force d’une sincérité qui en transcende finalement l’aspect filmique. Chaque nuance d’émotion ou ligne de dialogue est parfaitement véhiculée, comme partie intégrante de l’ADN du réalisateur. Pourtant, le film n’est jamais surligné, préférant avant tout être un testament passionné sur un faits divers méconnu, mais pourtant essentiel de la justice britannique.

Critique Small Axe - Mangrove : lutte de droits passionnée
© BBC One © Amazon Prime

Mangrove n’est finalement pas un doigt pointé vers le racisme à proprement parlé, traité comme une chose intolérable mais qui ne pouvait être évitée à cette période. Au contraire, le message du film est plutôt un poing levé pour une justice appliquée et égalitaire. Les personnages dépeints vont en effet dans ce sens, tous incarnés avec talent. Letitia Wright (Black Panther) livre la meilleure performance de sa carrière en Altheia Jones, Shaun Parkes (Perdus dans l’espace) est la voûte principale de l’intrigue et Malachi Kirby (Black Mirror) nous abreuve d’un des moments les plus galvanisants de l’année.

Des personnages humains et réalistes, de bonne situation et même cultivés (la plupart ira même jusqu’à déclamer leur défense à la cour sans avocat), dont la simple faute est leur origine. Non-binaire, Mangrove fait aussi la part belle à des individus altruistes et philanthropes prenant part à cette lutte pour la justice, en particulier l’avocat Ian Macdonald, incarné par Jack Lowden (Dunkerque). Le reste du casting n’est pas en reste, comme Alex Jennings (The Crown) en juge imperturbable, ou Sam Spruell (Outlaw King), totalement méprisable.

Poing levé pour la justice

Mangrove est tout simplement une excellente réussite tant dans la forme que dans le fond. Si malgré sa nature de fait réel un tantinet attendu dans sa finalité empêche le film d’être un grand coup de poing unique et inoubliable, aucune fausse note ne se fait sentir. Faussement didactique dans sa partie pénale, Mangrove s’envole réellement lors du discours de ses protagonistes, en miroir des évènements révoltants dépeints.

Loin de se finir en vrai happy ending, la conclusion de Mangrove se veut finalement douce-amère (Crichlow ne cessera jamais d’être victime d’accusations imaginaires, se terminant par la fermeture de son restaurant en 1992). Un témoignage d’un passé pas si lointain, apportant une preuve que du chemin fut parcouru, et que choisir la bonne direction est à portée de main. Quoiqu’il en soit, McQueen démarre son anthologie Small Axe avec une franche et singulière réussite. Un réquisitoire emprunt de passion, implorant une justice pour les générations futures, et qui emporte forcément l’adhésion !

Mangrove de l’anthologie Small Axe est disponible sur Amazon Prime Video US depuis le 20 novembre 2020, et arrivera sur Salto début 2021

Amazon Cannes
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