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Accueil - Critique Saltburn : luxe vampirisé
Critique Saltburn : luxe vampirisé
© MGM
Cinéma

Critique Saltburn : luxe vampirisé

Charley Charley22 décembre 2023Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:22 décembre 2023
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Après Promising Young Woman, l’actrice/réalisatrice Emerald Fennell revient avec Saltburn, à la fois satire corrosive d’un milieu bourgeois déconnecté du réel et college movie délicieusement pervers. Malheureusement imparfait dans son écriture globale, ce second film a néanmoins plus d’un tour dans sa besace qui vaut allègrement le visionnage !

D’abord actrice (notamment dans The Crown), Emerald Fennell avait fait une entrée remarquée en 2021 au sein de la table des réalisatrices prometteuses avec Promising Young Woman. Un Oscar du meilleur scénario original à la clé, la revoilà avec Saltburn, récit tout aussi burné prenant place en 2006, afin de dresser un portrait au vitriol de l’aristocratie anglaise.

Luxure, gloire et mocheté

En effet, Saltburn nous présente Oliver Quick (Barry Keoghan), étudiant solitaire mal dans sa peau venant d’arriver à Oxford. C’est au sein du campus qu’il va rencontrer Felix Catton (Jacob Elordi), bellâtre issu d’une riche famille à qui tout semble réussir. La naissance de cette amitié va rapidement se transformer en obsession maladive, tandis qu’Oliver va être invité tout l’été au domaine familial : le château de Saltburn !

Critique Saltburn : luxe vampirisé
© MGM

Emerald Fennell plante ainsi admirablement les graines de son récit pour dérouler de manière insidieuse un récit vampirique aussi vénéneux que pervers..bien que programmatique ! En effet, Saltburn débute comme tout college movie (genre de prédilection teenage des années 2000), abordant assez frontalement une lutte des classes régissant les rapports entre individus.

Dès lors, on se prend assez automatiquement d’affection pour Oliver, étudiant en apparence sans famille et sorti d’un milieu précaire, drivé par un amour maladif envers Felix (personnification du luxe et de la beauté). Un postulat qui charge donc Saltburn d’un ancrage symbolique tout à fait pertinent, lorgnant à la fois vers la romance et la success story.

Phagocytage des riches

Mais c’est dès l’arrivée dans le fameux château (filmé en 1.33 pour en exploiter l’architecture) que le récit entend lancer ses hostilités, dans une satire aristo malheureusement assez bateau (encore plus lorsque Triangle of Sadness, Glass Onion ou The White Lotus ont déboulé l’an dernier). Un manque de finesse d’écriture qui dilue la tenue de Saltburn, préférant accoucher de véritables caricatures, entre madonne ex-mannequin à la langue de vipère (Rosamund Pike est heureusement assez irrésistible) ou encore la peste de cousin (on aime détester Archie Madekwe).

Il sera donc dommage de voir que le reste du trombinoscope (Richard E. Grant ou même l’apparition de Carey Mulligan) soient plus illustratifs qu’autre chose, loin des velléités carnassières affichées. Mais c’est dans son côté thriller vénéneux que Saltburn séduit et contre-balance ses errements, tel un Talentueux Mr Ripley vrillé du bulbe.

Critique Saltburn : luxe vampirisé
© MGM

Il y a ainsi un côté frondeur et intrépide, alors qu’Emerald Frenell amène des éléments propres au home invasion, résultant en des saillies délicieusement perverses (impliquant une baignoire, des menstruations ou bien un cimetière). Loin d’être profondément choquant, cet aspect sulfureux tend à supporter l’intriguant personnage d’Oliver, campé par un Barry Keoghan toujours aussi impeccable.

Barry Keoghan impérial

Rejouant sa partition de La Mise à Mort du Cerf Sacré, l’acteur porte le métrage et un mystère sous-jacent, avant que le scénario ne prenne la fâcheuse route du sur-explicatif un peu lourdaud, notamment dans un élan final surlignant ce qui était déjà compris au préalable. Un manque de finesse qui caractérise le film malheureusement, peu enclins à dire quoique ce soit d’inédit.

Critique Saltburn : luxe vampirisé
© MGM

Mai ce qu’on perd en substance, on le gagne en style et en fabrication : oui Saltburn est d’une beauté de chaque instant, dopé par la photographie colorée de Linus Sandgren (La La Land, Babylon, Mourir peut attendre), dont les magnifiques images sont elles aussi sublimées par une très bonne BO signée Anthony Willis.

Un plaisir cinégénique certain, au service d’une histoire tordue impeccablement servie, et portée par un excellent casting. Dommage que le discours global reste plutôt en surface, et que son récit vampirique soit quelque peu dilué par une narration surlignée, car Saltburn mérite tout de même le coup d’œil pour cette production fun au goût décadent, et au ton singulier !

Saltburn est disponible le 22 décembre 2023 sur Prime Video

avis

6 délicieuse perversion

Avec Saltburn, Emerald Fennell confirme son statut de réalisatrice à suivre, même si ce second métrage déçoit dans sa satire aristo superficielle et des ficelles narratives sur-explicatives. Pourtant, il y a du cinéma à travers chaque superbe photogramme du film, ancrant un récit vampirique et pervers délicieusement porté par son casting, en particulier l'excellent Barry Keoghan ! Sympathique mais imparfait !

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