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Accueil - Critique Ripley : l’escroquerie élevée au rang d’art
Critique Ripley : l'escroquerie élevée au rang d'art
©Showtime ©Netflix
Série

Critique Ripley : l’escroquerie élevée au rang d’art

Charley Charley4 avril 2024Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:4 avril 2024
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Le Talentueux Mr Ripley revient dans une toute nouvelle adaptation en mini-série pour Netflix. Mise en scène et écrite entièrement par l’illustre Steven Zaillian (La Liste de Schindler, Gangs of New York, American Gangster), cette version s’affirme non seulement comme la meilleure itération du roman de Patricia Highsmith, mais également comme un des grands crus de 2024 !

Le Talentueux Mr Ripley a beau être à la base un personnage de roman créé en 1955, cet anti-héros est désormais bien connu de par ses différentes adaptations au cinéma. En effet, le roman de Patricia Highsmith a par la suite connu 4 suites, et presque autant de films mettant en scène le fameux Tom Ripley.

Critique Ripley : l'escroquerie élevée au rang d'art
© Showtime ©Netflix

Un escroc New-yorkais également orphelin, dont le rêve de de venir acteur va être avorté pour devenir un arnaqueur de classe mondiale. Alors qu’il rencontre le riche Herbert Grenleaf, Ripley va être envoyé en Italie pour convaincre Dickie Greenleaf (le fils donc) de rentrer en Amérique. La supercherie débute dès l’introduction : Tom ne connait aucunement les Greenleaf contrairement à ce qui va leur faire croire.

Passant du bon temps avec Dickie et sa fiancée Marge, Ripley va tomber amoureux du mode de vie luxueux du couple, et rapidement fomenter un plan sordide afin de voler l’identité (et les richesses) de la famille Greenleaf. Un jeu du chat et de la souris va ainsi se jouer avec les autorités à travers tout le pays.

Une histoire bien connue donc, étant donné que Le Talentueux Mr Ripley a déjà été porté à l’écran dans le célèbre film d’Anthony Minghella (avec Matt Damon, Jude Law et Gwyneth Paltrow). Mais jusqu’ici la version de référence reste sans doute Plein Soleil avec un Alain Delon aussi séduisant que vénéneux dans le long-métrage de 1960 signé René Clément.

Critique Ripley : l'escroquerie élevée au rang d'art
©Showtime ©Netflix

Voir une nouvelle itération en mini-série pourrait passer pour un opportunisme mercantile tout ce qu’il y a de plus sommaire, mais c’est sans compter qui est derrière : Steven Zaillian ! Oui, le grand scénariste a un beau pedigree bâti sur une trentaine d’année déjà (La Liste de Schindler, Moneyball, Millenium, Gangs of New York, American Gangster, The Irishman..), mais c’est sans compter son premier passage à la télévision.

En effet, le bougre avait déjà marqué avec l’immense The Night Of en 2016, mini-série HBO plaçant Riz Ahmed en taulard inculpé par erreur. Une œuvre coup-de-poing et inoubliable : le voir récidiver sur le petit écran était donc forcément hautement aguicheur avec Ripley. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Zaillian n’a rien perdu de son mojo.

Dès les premières minutes, Ripley affiche un superbe noir & blanc signé Robert Elswit (chef opérateur de Boogie Nights, Magnolia, There Will Be Blood ou encore Michael Clayton) allié à une scénographie surprenante de précision. Une manière à la fois pertinente et incarnée de réinvestir le récit par le prisme du film noir, genre ayant connu son apogée jusqu’en 1960, période à laquelle se déroule Le Talentueux Mr Ripley.

Ainsi, finies la chaleur estivale et l’imagerie sexy des précédentes adaptations, Ripley étant désormais affublé d’une aura de pur thriller psychologique crépusculaire, pas si éloigné du cinéma d’Antonioni ou Vischonti. Une âpreté qui nourrit autant l’élégance des panoramas méditerranéens ou l’architecture pittoresque, tout en amenant un caractère sinistre de manière insidieuse. Un écart entre le beau et le laid qui est finement capté par l’œil aiguisé de Zaillian, décidément aussi bon metteur en scène qu’écrivain.

Critique Ripley : l'escroquerie élevée au rang d'art
©Showtime ©Netflix

Tel un lent poison qui contamine tout ce qu’il touche, Ripley déroule son récit en justifiant son format épisodique, alors que ce qui prenait quelques minutes auparavant devient l’enjeu de tout un épisode (notamment pour du meurtre et de la dissimulation de corps). Un procédé qui offre non seulement un caractère extrêmement captivant à l’ensemble,tout en renforçant l’approche immersive de l’intrigue.

En effet, mis à part une parenthèse avec les policiers italiens (excellent Maurizio Lombardi), on ne quitte pratiquement pas Ripley et sa perception psychopathique du monde. Les dialogues sont également du pur velours, alors que de grands climax de tension sont tenus par la simple gestion du verbe et du suspense qui en découlera, saupoudrée d’une grammaire sans aucune fausse note (ces plans sur le cendrier !) qui surélève chaque performance.

Critique Ripley : l'escroquerie élevée au rang d'art
© Showtime ©Netflix

Et quelle performance ! Si Andrew Scott est deux fois plus âgé que le personnage dans Le Talentueux Mr Ripley, ce dernier est à l’image de la série : ténébreux, moins chaleureux, mais raffiné, pervers et surprenamment commun. Une composition encapsulée dans l’acting sans fausse note de son acteur, survolant le reste du casting.

Ripley adapte ainsi fidèlement son matériau d’origine, apportant quelques modifications vis-à-vis de certains personnages (Marge/Dakota Fanning moins crédule) tout en restant fidèle (Eliot Sumner est irrésistible en Freddie), jusqu’à proposer un réjouissant caméo méta avec un acteur ayant déjà interprété Ripley sur grand écran. Mais si la fin arrive sans réel épilogue réflexif, c’est à la fois un grand Oui pour ce qui s’impose comme une version définitive du Talentueux Mr Ripley, et un autre OUI pour que Zaillian s’attaque aux 4 suites.

Ripley est disponible sur Netflix le 4 avril 2024

avis

8.5 superbe escroquerie

Avec Ripley, Steven Zaillian amène sans nul doute l'adaptation définitive de l'anti-héros culte de Patricia Highsmith. Portée par la performance habitée d'Andrew Scott, une superbe photographie de Robert Elswit, une mise en scène emplie de précision et des dialogues aussi savoureux que ciselées, ce thriller psychologique en 8 parties s'impose ni plus ni plus moins que comme une des meilleurs crus télévisuels de l'année ! Excellent !

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