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Accueil - Critique Queer : désir intériorisé
Critique Queer : désir intériorisé
©Pan Distribution
Cinéma

Critique Queer : désir intériorisé

Charley Charley26 février 2025Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:26 février 2025
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Après sa première à la Mostra de Venise l’an dernier, Queer débarque enfin dans nos salles. Mené par Daniel Craig et Drew Starkey, ce nouveau film réalisé par Luca Guadagnino (Call Me By Your Name, Challengers) se présente comme l’œuvre la plus personnelle de son auteur !

Avant d’être un film, Queer est en premier lieu un roman de William S. Burroughs, déjà derrière le récit Kafkaïen qu’est Le Festin Nu (lui-même adapté par Cronenberg il y a déjà 30 ans). Sorti au milieu des années 80, Queer avait déjà tapé dans l’œil de Guadagnino dès l’âge de 17 ans, rêvant de le transposer plus tard en long-métrage.

Car Queer conte le récit de William Lee (Daniel Craig), un expatrié américain vivant au Mexique au milieu des années 50. Son quotidien est uniquement rythmé par ses excursions au bar du coin, préférant s’oublier dans l’alcool le jour, puis dans l’opium et le sexe la nuit. Car Lee est effectivement addict et homosexuel, une orientation pas forcément tolérée dans son pays d’origine.

Critique Queer : désir intériorisé
©Pan Distribution

Tout va changer lorsqu’il fera la rencontre d’Eugene Allerton (Drew Starkey), un jeune GI plutôt énigmatique qui va à nouveau éveiller des sentiments amoureux chez Lee. Une relation va se nouer, malgré une implication émotionnelle déséquilibrée entre les 2 personnages. Une dichotomie qui va pousser Lee à emmener Allerton dans un voyage en Amérique du Sud.

Sad Together

On comprend très aisément en quoi Queer est non seulement un récit tenant à cœur à Guadagnino (réalisateur ouvertement gay depuis de nombreuses années), mais également un film s’intégrant parfaitement dans sa filmographie. Que ce soit dans l’excellent Call Me By Your Name, l’électrique Challengers ou bien la sous-cotée We Are Who We Are, le réalisateur italien s’est régulièrement essayé à sonder les variables d’un désir inassouvi, de l’acceptation de soi et l’exploration d’un amour charnel.

Mais ici pas de coming-of-age, Queer explore l’errement et la vie désabusée d’un cinquantenaire n’assumant qu’à moitié sa sexualité, préférant les rencontres rapides d’un soir et les morphiniques dans le but de ne pas souffrir. Car si le récit s’ancre évidemment dans un contexte socio-politique désormais révolu (celui où l’homosexualité était vécue comme une malédiction par certains), la quête de sentiments du personnage de Lee trouve une résonance plus large (à l’image d’un Happy Together).

Critique Queer : désir intériorisé
©Pan Distribution

Pourtant, Queer ne verse pas dans la facilité, et ce dès ses premières minutes nous introduisant au personnage de Lee. Un loseur magnifique dans la pure tradition du genre, se traînant telle une carcasse sans réel but. Et c’est dans sa rencontre avec un Drew Starkey résolument mutique et magnétique à l’écran que le personnage s’ouvre peu à peu..pour devenir une figure cabossée tout aussi touchante que ses nombreuses fêlures.

Daniel Craig à fleur de peau

Un exercice d’équilibriste que l’on doit bien sûr à l’interprétation impliquée de Daniel Craig (jusque dans une séquence charnelle graphique et explicite), optant pour un jeu parfois outrancier mais utilisé tel une carapace par un Lee ayant peur de montrer ses sentiments face à une jeune éphèbe au comportement ambivalent. Et c’est par ce prisme que Queer s’ouvre de manière surprenamment universelle, telle une lente ballade existentielle sans autre que but que la connexion émotionnelle à autrui.

Car il s’agit bien de cela, lorsque le couple central du récit cherche la fameuse planta ayahuasca (auprès d’une Lesley Manville qu’on adore toujours voir faire irruption à l’écran), synonyme de potentiels pouvoirs télépathiques. Un moyen de communiquer avec l’être-aimé afin de vaincre le mal premier de tout être pourvu d’un cœur.

Critique Queer : désir intériorisé
©Pan Distribution

Les moments de flottement se succèdent ainsi, animés par cet espace négatif justifiant quelques saillies visuelles hallucinogènes dans un dernier chapitre qui nous plonge dans la psyché tourmentée de Lee. Du pur Burroughs donc, même si Guadagnino semble un tantinet vouloir surligner ce que nous comprenions déjà par la simple puissance de l’image (magnifique photographie signée Sayombhu Mukdeeprom).

Pourtant, Queer s’impose aisément comme le Guadagnino le plus sincère et délicat, réhaussé par la magnifique partition de velours par Trent Reznor & Atticus Ross (Soul, The Social Network). Un visionnage qui peut paraître déconcertant de prime abord, mais dont la sensibilité à fleur de peau transparaît jusque dans son ultime séquence. De a belle ouvrage !

Queer sortira au cinéma le 26 février 2025

avis

7 beauté kafkaïenne

Avec Queer, Luca Guadagnino semble se livrer lui-même dans un pur récit kafkaïen dominé par un Daniel Craig à fleur de peau. Un film dominé par les errements et l'évitement amoureux, infusant un fine une délicatesse émotionnelle et mélancolique bienvenue. Queer certes, mais universel avant tout !

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