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Accueil - Critique Emilia Pérez : Notre Palme d’or incontestable
Emilia Pérez © Shanna Besson
© Shanna Besson
Cinéma

Critique Emilia Pérez : Notre Palme d’or incontestable

Nicolas Diolez Nicolas Diolez17 août 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Si on vous présente un film en disant : cartels mexicains, trans-identité, comédie musicale, Zoe Saldaña, Selena Gomez et le frenchy Jacques Audiard, le tout présenté en compétition officielle à Cannes… Vous avez probablement du mal à imaginer ce que cela peut bien être. Le cinéaste français serait-il devenu fou ?

Ce pari complètement barré est un projet qui a mis du temps à germer et à prendre son envol pour le cinéaste français Jacques Audiard (Un prophète, Les Olympiades). Il faut dire que sur le papier, ce n’était pas gagné. Son histoire est à la fois simple et complexe : une avocate ambitieuse (Zoe Saldaña) est recrutée par un caïd à la tête d’un puissant cartel pour… qu’il devienne une femme (Karla Sofía Gascón).

Emilia Pérez © Shanna Besson
© Shanna Besson

Ceci se révèle être le simple prémisse de l’histoire, car cette dernière bascule directement dans des questions sur l’identité et sur le drame du Mexique contemporain : un pays merveilleux, riche culturellement, mais victime de la terreur des narcotrafiquants avec des milliers de disparitions chaque année.

Un classique instantané de la comédie musicale

Qui dit comédie musicale, dit séquences chantées et dansées. Or, sans exagérer, on peut clamer qu’Emilia Pérez est l’une des meilleures comédies musicales contemporaines. Composées par Clément Ducol et la chanteuse Camille, les chansons donnent une ampleur inédite au récit. Ces dernières sont puissantes, captivantes et participent activement à faire avancer l’histoire. Étant donné son cinéaste français, on ne peut que penser à l’héritage du maître de la comédie musicale à la française : Jacques Demy (Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort). Mais alors que 99% des films musicaux s’inscrivent dans une approche en hommage au genre (La la land par exemple), Jacques Audiard et son équipe dynamitent totalement leurs inspirations avec un style profondément contemporain.

Emilia Pérez © Shanna Besson
© Shanna Besson

Ainsi, plutôt que de partir dans des plans larges avec de nombreux danseurs, il choisit de garder la caméra auprès de ses personnages. On ne retrouve pas non plus les codes classiques de la danse au cinéma à renfort de claquettes ou sous forme de ballet opératique. Audiard et son chorégraphe, Damien Jalet, plongent la tête la première dans la danse contemporaine. De ceci découle un lyrisme qui emporte le spectateur dans un flux de corps en mouvements.

Des performances de premier plan

Néanmoins, il n’y a pas que la musique et la danse dans une comédie musicale. Encore faut-il réaliser un film qui se tient avec des acteurs habités par leurs rôles et qui procure une expérience émotive et/ou intellectuelle. Cela tombe bien, car Emilia Pérez est armé jusqu’aux dents en termes de pure fabrication artistique.

Emilia Pérez © Shanna Besson
© Shanna Besson

Étant donné que Jacques Audiard est un redoutable directeur d’acteur, on n’est pas surpris quand on découvre les performances de Karla Sofía Gascón (superbe interprétation tout en nuances), Zoe Saldaña (méconnaissable et fascinante) et Selena Gomez (glamour et mélancolie). Les actrices sont la clef de voûte du récit. C’est grâce à elles que tout se tient et que l’émotion traverse l’écran pour atteindre le spectateur.

Audiard, l’humble génie

Et puis il faut parler de la mise en scène du cinéaste qui démontre qu’il n’est pas comme les autres. C’est un magicien avec cette façon si organique de filmer ses acteurs, intégré dans un montage plein de vie, ainsi que toutes les expérimentations visuelles et narratives qui traversent le récit de bout en bout. Qui plus est, avec les numéros dansés et chantés, l’équipe d’Emilia Pérez trouve de nouvelles idées, de nouveaux mouvements de caméra et des éclairages complexes (grâce à l’incroyable travail du chef opérateur, Paul Guillaume) pour raconter cette histoire à travers une forme de musicalité (pas seulement dans les numéros musicaux d’ailleurs).

Il est certes indéniable que Jacques Audiard est un génie avec une voix qui lui est propre dans le monde du cinéma, mais c’est aussi parce qu’il sait s’entourer de personnes tout aussi talentueuses. En conférence de presse au Festival de Cannes 2024, il s’est présenté comme quelqu’un de plutôt solitaire et misanthrope, qui fait des films pour rencontrer des gens. Ce travail d’équipe, souvent oublié par le grand public et même par la critique, est l’essence même du cinéma. La riche carrière de Jacques Audiard en est le parfait témoignage et avec Emilia Pérez, elle atteint un nouveau sommet. Chapeau bas !

Emilia Pérez sortira au cinéma le 28 août 2024. Retrouvez toutes nos critiques du Festival de Cannes 2024 ici.

Avis

9 Somptueux !

Quelle claque ! Jacques Audiard n'en finit plus de nous surprendre à chacun de ses nouveaux films. Avec Emilia Pérez, il dépoussière le genre de la comédie musicale en allant totalement à contre-courant de ce que se fait habituellement à travers un récit atypique et une réalisation inspirée.

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