Nous saluions Maxime Govare et Noémie Saglio pour leur fraîcheur sur Toute première fois, mais avec Daddy Cool, réalisation en solo du premier co-écrit avec la deuxième, on tombe dans le réchauffé.
Plus classique tu meurs. Énième comédie sur fond de guerre de couple, Daddy Cool tient davantage d’un Sous le même toit qu’un Papa ou Maman avec ses gags creux et totalement prévisibles. On rigole rarement, on sourit un peu et on se dit que ça ferait l’affaire un dimanche soir devant la TV avec la télécommande trop loin pour zapper. D’autant qu’il faut encore supporter nos deux guignols, aussi insupportables l’un que l’autre, et des enfants réduits principalement à être des « chieurs ».
Du charme au casting. On reconnaît pourtant que si leurs personnages exaspères, Vincent Elbaz et Laurence Arné font preuve d’une belle alchimie. Même son de cloche pour les rôles secondaires, de Jean-François Cayrey à Bernard Le Coq en passant par la pétillante Axelle Laffont, il y a du talent à l’écran. Raison de plus pour regretter que Daddy Cool ne parvienne pas à exploiter tout ce potentiel.