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Accueil - Critique Blue Eye Samurai Saison 1 : la revanche d’une rônin
Critique Blue Eye Samurai Saison 1 : la revanche d'une rônin
© Netflix © Blue Spirit
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Critique Blue Eye Samurai Saison 1 : la revanche d’une rônin

Charley Charley18 novembre 2023Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lire
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Blue Eye Samurai a beau être sortie en catimini sur Netflix, ce serait dommage de passer à côté de cette très belle trouvaille signée Michael Green (American Gods, Blade Runner 2049, Logan) & Amber Noizumi. Une série d’animation fabriquée par un studio français, narrant la vengeance d’une métisse rejetée par la société japonaise de l’ère Edo, et à la narration mature !

S’étant fait ses armes à la TV (Smallville, Heroes..), Michael Green voit depuis quelques temps son nom de plus en plus cité au script de gros projets Hollywoodiens. En effet, outre une nomination aux Oscars (partagée avec James Mangold et Scott Frank) pour Logan, on lui doit la co-scénarisation de Blade Runner 2049, Alien Covenant ou encore les scripts de la trilogie Hercule Poirot de Kenneth Branagh.

Mais on lui doit également la première très bonne saison de American Gods, avant que le show ne connaisse des déboires irréversibles. Prévu à l’écriture de l’adaptation de Bioshock et du Blade de Marvel Studios, Michael Green livre avec Blue Eye Samurai une œuvre beaucoup plus personnelle, co-écrite avec sa femme Amber Noizumi.

Critique Blue Eye Samurai Saison 1 : la revanche d'une rônin
© Netflix © Blue Spirit

En effet, l’idée de Blue Eye Samurai vient des origines ethniques de Noizumi, et de son héritage partagé entre le Japon et les États-Unis. Et alors que la fille du couple est née avec les yeux bleus, c’est tout le canevas de la série qui s’est dévoilé : nous sommes en 1657 en pleine ère Edo, et suivons Mizu, une vagabond aux yeux bleus.

Cette rônin vit avec pour seul but de trouver les 4 hommes blancs susceptibles d’être son père. La raison est simple : de par sa nature de métisse, Mizu fut rejetée et traitée de « démon » dès le berceau. Ayant appris la voie du samouraï auprès d’un maître-forgeron aveugle, Mizu est devenue une guerrière redoutable, mais solitaire. Désireuse de venger la mort de sa mère et de se faire justice, son chemin va l’amener face à Abijah Fowler, un trafiquant d’armes irlandais sur le point de renverser le shogun.

Blue Eye Samurai : japanimature

Blue Eye Samurai séduit d’entrée de jeu par sa simple tessiture visuelle, oscillant entre 2D et 3D. On pourrait évidemment penser à un autre programme Netflix prestigieux (Arcane) étant donné que là encore un studio d’animation français est à l’œuvre (Blue Spirit). Et derrière un chara design parfois simple dans la modélisation des personnages, le tout possède du caractère via une superbe direction artistique dans ce Japon hivernal extrêmement bien mis en scène.

Critique Blue Eye Samurai Saison 1 : la revanche d'une rônin
© Netflix © Blue Spirit

Il suffit de voir tout le découpage de la séquence d’intro pour se convaincre du feeling cinématique de Blue Eye Samurai, embrassant avec un regard post-moderne les codes du shambara (on y retrouve même un hommage auditif à Kill Bill !). Le travail chorégraphique (fait en live pour la pré-production) embrasse donc un aspect réaliste tout en embrassant l’aspect kinétique et hyperbolique lié aux possibilités de l’animation.

Mais outre d’excellentes séquences d’action (dont un superbe épisode 6 ultra-violent dont la structure narrative fait presque penser à une progression dans un Castlevania), c’est bien le traitement narratif et la maturité de Blue Eye Samurai qui surprennent ! Certes, la série se veut graphique et parfois gore, mais la réelle horreur vient dans le traitement sans fard et rentre-dans-le-lard de ses personnages.

Le monde qui n’aimait pas les femmes

Bien sûr, Mizu est au centre de l’histoire (portée d’ailleurs en VO par une excellente Maya Erskine). Tout comme Black Mamba ou Mother Sarah, on tient ici une héroïne certes ultra-badass, mais néanmoins faillible. Un caractère profondément humain s’en dégage donc via sa mélancolie misanthrope globale, que le spectateur apprendra à découvrir par petites touches de flash-backs régulières. On notera par ailleurs un très bon épisode 5 prenant la forme d’un conte intra-diégétique, lorgnant vers le théâtre de poupées bunraku.

Et si les multiples drames fondateurs ne suffisaient pas pour en faire dès le départ un solide protagoniste porteur d’un vrai bagage émotionnel, Michael Green et Amber Noizumi cristallisent tout un propos universel fort de sens. En plaçant Blue Eye Samurai dans le Japon de Tokugawa (avec sa politique isolationniste), la série trouve une raisonnance également contemporaine dans la manière de pointer du doigt un racisme et une misogynie crasses.

Critique Blue Eye Samurai Saison 1 : la revanche d'une rônin
© Netflix © Blue Spirit

On pourra d’ailleurs saluer les antagonismes de la série, en particulier Abijah Fowler (doublé en VO par Kenneth Branagh) dont la cruauté et l’ambition expansionniste/capitaliste trouve sa source dans un autre drame fondateur lié à l’histoire de l’Irlande.

Un superbe personnage féminin

Loin d’être dans le didactisme grossier, Blue Eye Samurai emmène le spectateur dans un autre temps, où la femme avait le choix entre épouser le meilleur parti ou se prostituer (le personnage de Akemi en est d’ailleurs l’exemple premier, en princesse dont la perte d’innocence va l’aider à transcender sa condition de femme), et où le port du katana ne pouvait qu’être lié au masculin.

L’allure androgyne de Mizu n’est donc pas un hasard, via une sorte de transidentité trouble en lien avec un environnement ayant toujours repoussé la nature sexuelle et bi-ethnique du personnage. Car c’est bien dans sa manière de tordre des schémas narratifs attendus (notamment l’ami-ennemi Taigen) que Blue Eye Samurai tape juste, jusque dans son épisode 8 ample au format scope reprenant le fameux incendie de 1957.

Critique Blue Eye Samurai Saison 1 : la revanche d'une rônin
© Netflix © Blue Spirit

Pour conclure, Blue Eye Samurai s’impose avec cette première saison comme une des plus belles surprises de l’année. Et à l’image du sidekick manchot Ringo, on tient là une série d’animation qui parvient à transcender son postulat de base pour devenir une des meilleures œuvres d’animation de 2023. Mature, touchante, inspirée et réussie visuellement, Blue Eye Samurai s’impose comme une très bonne série dès sa saison 1.

Blue Eye Samurai est disponible sur Netflix

avis

8 Yeux perçants

Avec Blue Eye Samurai, Michael Green et Amber Noizumi livrent une œuvre mature et incarnée, exploitant dans un élan post-moderne les codes du shambara dans une violente odyssée féministe. On tient non seulement une des plus belles séries animées de l'année, mais également un des meilleurs protagonistes féminins vus sur un écran récemment. Vivement la suite !

  • Moyenne des lecteurs (3 Votes) 8.8
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