Arrow saison 4, avec sa nouvelle trombine, laissait présager un embourbement scénaristique qui tend à se vérifier, tout en nous offrant de nouvelles choses.
Green Arrow, entouré de sa team, combat le démoniaque Damien Darhk, tout en poursuivant ses aléas émotionnels smallvilliens et sa campagne électorale.
Comme à chaque fois, le show central super-héroïque de CW nous offre une première partie de saison bouclée qui s’efface peu à peu pour nous offrir un feuilleton répétitif. Encore une fois nos protagonistes se battent contre un ennemi intouchable en se payant une infinité de sbires chorégraphiques avant d’atteindre le méchant pourtant bien malin. Encore une fois le relationnel est navrant, refaisant le coup de la taupe passée inaperçue, développant des amourettes de lycéens et un apitoiement exaspérant.
Cependant, Arrow trouve sa justesse dans cette répétition, collant parfaitement à l’image originelle des comics, mais aussi dans sa noirceur. Alors oui, avec l’âge et les responsabilités la série s’essouffle mais parvient paradoxalement à trouver son propre ton en demi-teinte. Une flèche entre deux cordes.
Fiche technique
Réalisation : Andrew Kreisberg, Greg Berlanti, Marc Guggenheim
Avec : Stephen Amell, Katie Cassidy, Susanna Thompson
Date de sortie : diffusée à partir du 7 octobre 2015 sur The CW
Synopsis : Après avoir vaincu son plus redoutable ennemi, Oliver Queen a abandonné son costume de justicier et a quitté Star City afin de commencer une nouvelle vie avec Felicity. De leur côté, Thea, Diggle et Laurel, qui continuaient à défendre la ville en l’absence d’Arrow, sont dépassés par les « Ghosts », des criminels insaisissables dirigés par Damian Darhk. Pour mettre un terme au chaos qui sévit dans la ville, Oliver décide de reprendre du service mais avec un nouveau nom et de nouvelles méthodes.
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