• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Zelda, Steam, The Velvet Sundown… notre récap’ de la semaine

    20 juillet 2025

    Bun Hay Mean, Ghost of Yotei et Justin Bieber… notre recap’ de la semaine

    13 juillet 2025

    The Odyssey, The Bear, BTS… notre récap de la semaine

    6 juillet 2025

    Denis Villeneuve, Ratatouille, Melody Gardot… notre récap de la semaine

    29 juin 2025

    Orelsan, Beyoncé, Mindhunter… notre récap’ de la semaine

    22 juin 2025
  • Cinéma
    7

    Critique Dangerous Animals : serial-killer en eaux troubles

    22 juillet 2025
    7

    Critique Legends of the Condor Heroes – The Gallants : ampleur à la Tsui Hark

    21 juillet 2025
    7.5

    Critique Substitution (Bring Her Back) : famille décomposée

    19 juillet 2025
    8.5

    Critique Eddington : le chaos américain

    16 juillet 2025

    Superman : explications sur l’histoire et le surprenant personnage final (SPOILERS)

    10 juillet 2025
  • Jeu Vidéo
    7.1

    Test Until Then : guide pratique d’empathie

    8 juillet 2025

    Interview Unit Image : le studio français qui révolutionne l’animation et les VFX (Secret Level, Elden Ring, LoL, The Substance, Love Death & Robots…)

    10 juin 2025

    Annecy 2025 – Splinter Cell Deathwatch : la série Netflix dévoile un Sam Fisher vieillissant

    9 juin 2025
    7.0

    Test Rune Factory : Guardians of Azuma sur Nintendo Switch 2, une escapade japonaise réussie ?

    7 juin 2025

    Clair Obscur Expédition 33 : le récap’ de tous les boss optionnels

    31 mai 2025
  • Littérature
    7

    Critique Ananda Road : voyage sensoriel pour se retrouver

    22 juillet 2025
    8

    Critique Celui qu’on croyait mort : le sosie, la fuite, la faille

    15 juillet 2025
    9

    Critique Black Gospel : un thriller en noir et blanc qui vous laisse rouge de tension

    27 juin 2025
    5

    Critique Mona Vanna : la sœur cachée de La Joconde 

    16 juin 2025
    6

    Critique Clamser à Tataouine : Quenard se fait son American Psycho 

    5 juin 2025
  • Musique
    8

    Critique Kneecap : biopic indépendantiste sous acide

    24 juin 2025

    Sortie Blu-ray, DVD & VOD – In bed with Madonna : Marketing ou vérité ?

    23 juin 2025

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024
  • Série

    Squid Game 3 : explications sur la fin surprenante et sur le futur de la série phénomène (SPOILERS)

    28 juin 2025

    Annecy 2025 – Séries animées Netflix (Magic, Ghostbusters, Blue Eye Samurai, Splinter Cell, Stranger Things..) : le futur line-up se dévoile de manière inédite

    13 juin 2025

    Annecy 2025 – Get Jiro! : coulisses de la future série adulte entre Yojimbo et Moebius

    12 juin 2025

    Interview Unit Image : le studio français qui révolutionne l’animation et les VFX (Secret Level, Elden Ring, LoL, The Substance, Love Death & Robots…)

    10 juin 2025

    Annecy 2025 : Eyes of Wakanda : on a vu le 1er épisode du préquel animé de Black Panther

    9 juin 2025
  • Spectacle
    9

    Avignon 2025 – Fragment(s) : quand la danse vient recoller nos morceaux

    21 juillet 2025
    7

    Avignon 2025 – Leboncoin du feu : annonce toujours disponible !

    21 juillet 2025
    9

    Avignon 2025 – Soie : un voyage poétique et sensuel

    20 juillet 2025
    7.5

    Avignon 2025 – Des hauts et des bas : une ode aux rencontres qui nous sauvent

    20 juillet 2025
    6.5

    Avignon 2025 – La fondation du rien : vous prendrez bien un peu de temps libre ?

    20 juillet 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Christopher Nolan – Critique Interstellar : Au delà des étoiles
Christopher Nolan-Critique Interstellar : Au delà des étoiles
© Warner Bros.
Cinéma

Christopher Nolan – Critique Interstellar : Au delà des étoiles

Emeric Bispo Emeric Bispo24 août 2020Aucun commentaireIl vous reste 6 minutes à lireUpdated:28 février 2022
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

Tenet sortant mercredi prochain, partons dans les étoiles avec Interstellar, autre film de Christopher Nolan sorti en 2014. Un voyage stellaire époustouflant. 

Interstellar raconte l’histoire d’un futur proche où la nourriture vient à manquer sur terre. Alors que la planète se meurt, le dernier espoir de l’humanité repose sur l’astronaute Cooper qui doit quitter sa famille pour trouver un nouveau monde habitable à travers un voyage interstellaire. 

Après le thriller, le comicbook movie et le braquage saupoudré de SF, il n’était qu’une question de temps avant que Christopher Nolan ne s’attaque au Space Opera. Initialement confié à Steven Spielberg sur un scénario de Jonathan Nolan, son frère réalisateur héritera du projet suite au départ de Spielby. Il retouchera le script pour au final donner un film Nolanien pur jus.

Malgré des aspirations Kubrickienne évidentes, Christopher Nolan s’approprie totalement le Space Opera en y injectant le plus de réalisme possible, comme à son accoutumé. Pour la première fois, il démarre son film comme un documentaire avec des commentaires face caméra comme si on nous narrait un événement historique passé.

De plus, toutes les théories spatiales énoncées dans le scénario sont basées sur des réels travaux scientifiques, le physiciens Kip Thorne étant consultant durant tout le développement. La capacité des frères Nolan à rendre limpide tout ces concepts physiques rendent le film fascinant.

Interstellar, relativité et émotion

Mais plus encore, le réalisateur détourne ces théories pour en faire de véritables outils et enjeux narratifs, lui permettant une fois encore de jouer avec la relativité du temps. Un peu à l’image d’Inception, Cooper et son équipe d’astronaute doivent aller sur une planète pour y récolter des données. Cependant, située proche d’un trou noir, le temps s’écoule beaucoup plus lentement, chaque minute passée représentant plusieurs années sur notre terre.

Bien évidemment, ils perdent du temps et une fois la planète quittée, 30 ans s’est passé sur notre globe terrestre. De quoi amener à un véritable déchirement émotionnel de Copper voyant les vidéos de ses enfants vieillir, scène brillamment interprété par un Matthew McConaughey qui montre enfin tout l’étendu de son talent. 

Car oui, toute la force émotionnelle et les motivations du personnage repose une nouvelle fois sur les valeurs familiales. Cooper fait cela pour ses enfants et surtout pour sa fille, interprété par Jessica Chastain, avec qui il a une relation privilégiée. On retrouve donc à nouveau le motif de la femme perdue mais cette fois-ci pas de l’amante mais de l’enfant. Bien qu’il soit mentionné que cette famille ait perdu leur mère.

Ce sont même ces valeurs qui donneront toute la morale du film : l’amour peut transcender le temps et l’espace, ainsi que sauver l’humanité. Une véritable force, immuable, à l’instar de la gravité. Une morale que l’on avoue être pas mal niaise dans son fond mais touchante dans son exécution. Une avancée pour un cinéaste plus souvent intéressé par l’histoire que l’émotion. 

Les limites du réalisme

Cependant, l’obsession pour le réalisme de Nolan atteint tout de même ses limites. Toujours accompagné d’effet pratique assez bluffant (Des images d’espace étant réellement projetées sur le plateau), la photographie du film, réalisé par son nouveau collaborateur récurrent Hoyte Van Hoytema, se borne à aborder un aspect documentaire. En résulte des caméras portées et carrément embarquées sur le vaisseau et par conséquent des gros plans qui gâchent quelque fois le spectaculaire des scènes et nous empêchent de bien nous repérer.

A l’image de la séquence, impressionnante de tension et de créativité, de la montagne vague où il manque des plans d’ensemble pour en prendre plein les yeux. Mais cela n’est pas nouveau chez le cinéaste, l’action n’est pas ce qui l’intéresse. On peut aussi citer la confrontation sur la planète glacée entre Cooper et le Dr Mann, qui s’avère très pauvre dans sa mise en scène. 

Heureusement Nolan sait tout de même se rattraper avec des scènes ahurissantes, comme celle où la navette doit parfaitement s’amarrer à la station tournoyante. L’accompagnement musicale de Hans Zimmer, à base d’orgue orchestral, n’est pas innocent à la majesté qui se dégage de l’image. Encore plus impressionnant lorsqu’on sait que le compositeur n’avait volontairement aucune indication sur le récit et pourtant le tout colle parfaitement.

Mais on retiendra surtout la séquence de fin au sein du trou noir, où le cinéaste laisse de côté son réalisme pour nous offrir visuellement un véritable concept abstrait qui explose nos perceptions et s’amuse avec le concept de 5 dimensions. On regretterait presque que le réalisateur ne fasse pas plus souvent ce genre de digression spectaculaire. Dans tous les cas, avec Interstellar Nolan marque un pas en avant dans sa recherche esthétique, s’autorisant enfin des visuels un peu plus clinquants comme avec le trou de ver ou l’extérieur du trou noir. Cela pour le plus grand plaisir de nos yeux. 

Twist, mensonge et temps

Au delà de la réalisation, l’écriture n’est pas en reste puisqu’il s’amuse gaiement avec le concept de boucle temporel pour nous twister l’esprit, comme il l’aime tant. Mais les retournements viennent aussi de personnage manipulateur (une fois encore) comme le Dr Mann ou menteur comme le professeur Brand, interprété par l’éternel Michael Caine.

En effet, ce film permet de confirmer un autre motif du récit Nolanien. Celui du mensonge qui poussera d’abord les personnages à agir avant de tout remettre en question : Dans Following Cobb ment sur ses intentions qui influence les actions des autres personnages; pour Memento Léonard se ment à lui même; dans le Prestige tout le monde ment à d’autre; pour The Dark Knight la vérité sur d’Harvey Dent est cachée et enfin dans Interstellar, le plan A n’est qu’une fumisterie faite pour motiver les personnages à aller dans l’espace.

Christopher Nolan développe donc encore un peu plus son style cinématographique avec Interstellar, confirmant certains de ses gimmicks. Il profite des théories de la physique pour continuer ses expérimentations temporelles tout autant qu’affirmer son obsession pour le réalisme, pour le meilleur mais aussi pour le moins bon. Il n’empêche qu’Interstellar reste une claque qui retourne une nouvelle fois l’esprit et renoue avec un cinéma plus émotionnel.

Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

7

Critique Dangerous Animals : serial-killer en eaux troubles

7

Critique Legends of the Condor Heroes – The Gallants : ampleur à la Tsui Hark

7.5

Critique Substitution (Bring Her Back) : famille décomposée

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Festival Off Avignon 2025_Notre sélection_visuel affiche
  • Critique Éclats de vie_couv
  • Critique Fin, fin et fin_couv
  • Critique Substitution (Bring Her Back) : famille décomposée
  • Critique Fragment(s)_couv
  • Concours

Concours -terminé- In Bed With Madonna : 3 coffrets Blu-Ray + DVD à gagner !

23 mai 2025

Concours -terminé- Hurry Up Tomorrow : 5×2 places de cinéma à gagner !

13 mai 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.