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Accueil - Critique La plus belle pour aller danser : opportunisme déguisé
Critique La plus belle pour aller danser
© Universal Pictures France
Cinéma

Critique La plus belle pour aller danser : opportunisme déguisé

Kantain Kantain25 avril 20232 commentairesIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:27 avril 2023
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La plus belle pour aller danser s’avère aussi artificiel qu’inabouti, se refusant à aller au bout de ses passionnants sujets pour délivrer une comédie à l’opportunisme à peine déguisé.

La plus belle pour aller danser est donc le premier long-métrage de Victoria Bedos. Cette dernière, reconnue pour son travail de scénariste sur La Famille Bélier, a ensuite eu bien plus du mal à renouer avec le même succès populaire. Outre le scénario de Normandie Nue, co-écrit, entre autres, avec Philippe Le Guay (près de 600 000 entrées, tout de même), s’en sont suivi l’horrible Vicky, où Victoria Bedos officiait à la fois en tant qu’actrice et scénariste, ainsi que le non moins raté Christ(off), avec Mickael Youn en simili Jésus-Christ. La plus belle pour aller danser tente ainsi de renouer avec la recette gagnante de La Famille Bélier : une adolescente rejetée de tous, déconnectée de son époque, rythmée au son de titres populaires d’antan, avec pour différence que cette dernière, nommée Marie-Luce Bison, choisit ici le travestissement pour tenter de trouver grâce aux yeux du petit nouveau dont elle s’est entichée.

Critique La plus belle pour aller danser
© Universal Pictures France

Un sujet passionnant, en plus de celui de l’adolescence, inépuisable sujet et mine d’or pour cinéastes talentueux. Malheureusement, ce n’est pas le cas de Victoria Bedos, qui réussit à la fois l’exploit de ne jamais aller au bout de son sujet, en plus de signer un portrait à la fois artificiel et déconnecté de son époque. Parce que si tout sonne faux dans La plus belle pour aller danser, la scénariste fraîchement réalisatrice réussit l’exploit d’absolument tout saboter de ses belles promesses, de son postulat, à son merveilleux casting, pour un gâchis qui contredit perpétuellement ses ambitions. Qu’il semble alors loin le temps de La Famille Bélier, où, rappelons-le, le travail d’adaptation avait été effectué par Thomas Bidegain et Éric Lartigau, qui signait récemment un beau film sur l’adolescence avec l’injustement passé inaperçu Cet été-là.

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Marie-Luce Bison (Brune Moulin), a 14 ans, et vit très mal son adolescence. Entre la résidence pour seniors tenue par un père absent et veuf (Philippe Katerine), et son absence totale de vie sociale, la jeune fille déprime. C’est à l’occasion d’une soirée, où la jeune fille n’est pas conviée, et soutenue par Albert (Pierre Richard), qu’elle s’habillera en garçon, et attirera enfin l’attention de celui dont elle est tombée amoureuse. Mais l’imposture durera bien plus longtemps que prévu… Et voilà, déjà, malgré son merveilleux casting, (Firmine Richard, Olivier Saladin, Alice Belaïdi), La plus belle pour aller danser fait le douloureux constat de l’absence de direction d’acteurs de Victoria Bedos. À part Pierre Richard, très émouvant en homosexuel pétri de regrets, tous se voient cantonnés à de mauvais stéréotypes, des jeunes qui paraissent diablement vieux aux personnes âgées qui paraissent quant à eux totalement absents.

Critique La plus belle pour aller danser
© Universal Pictures France

Rien ne vit dans cette comédie, où la peine du personnage d’un Philippe Katerine complètement perdu résume à merveille le manque de direction du film de Victoria Bedos. L’aspect comédie populaire, ne se résumant qu’à quelques trajets en vélo, et une fête foraine visitée deux fois, par manque d’idées (où de budget), suit ainsi le manque total d’audace d’un scénario roublard, qui ne va jamais jusqu’au bout de ses ambitions. On pourrait ainsi s’attacher au cri de désespoir de cette jeune fille obligée de s’inventer un personnage pour exister aux yeux des autres et connaître l’être aimé, (on vous renvoie vers le sublissime Peau d’Homme d’Hubert et Zanzim, sur le même sujet) si le scénario se contentait de simplement croquer sa trajectoire, au lieu de la noyer sous des ficelles dramatiques larmoyantes, avec en prime des vidéos d’enfance d’une mère malade, comme pour noyer un manque totale d’idées sous un amas de fausses larmes.

Opportunisme déguisé

On ne sent ainsi jamais rien de sincère dans La plus belle pour aller danser, même si sa jeune interprète fait tout pour nous prouver le contraire. En plus de tenter de ressusciter vainement la formule magique de La Famille Bélier, Victoria Bedos semble avoir voulu y injecter des sujets contemporains qui la dépassent complètement, d’une jeunesse plus ouverte aux questions de sexualité, à la frontière qui se dissipe entre les genres et les trop étouffantes étiquettes que la société veut bien nous imposer. Malheureusement, il n’en est rien qu’un prototype désincarné à l’extrême d’une autrice qui se contente de cocher des cases plutôt que de faire vivre ses sujets à l’écran. Pire, lorsque l’humour daté vient surligner le tout (Marie-Luce devient Marie-Suce, entre autres), attestant de la déconnexion totale entre les ambitions du scénario et ce piteux résultat.

Critique La plus belle pour aller danser
© Universal Pictures France

La plus belle pour aller danser n’aurait ainsi pu être qu’une énième comédie ratée si son opportunisme n’était pas aussi voyant. D’une autrice qui tente de noyer sous une émotion appuyée et des sujets contemporains sa fainéantise totale, et son absence de volonté lorsqu’il s’agit d’aller au bout de ses thématiques. Dans un final gênant, où tout s’écroule inexplicablement, comme pour s’extirper rapidement (et grossièrement) de tous ses passionnants sujets, le film de Victoria Bedos avoue alors, cette-fois sans le cacher, que tout cela ne servait finalement à rien, attestant ainsi de la vacuité totale de son entreprise. Il en demeure ainsi la désagréable impression de s’être fait berner par un emballage qui n’a finalement d’audacieux que sa promesse, ne délivrant qu’un produit factice à l’opportunisme cependant évident.

La plus belle pour aller danser est actuellement au cinéma.

Avis

4.0 Opportunisme déguisé

Avec La plus belle pour aller danser, Victoria Bedos tente de renouer avec le succès de La Famille Bélier (dont elle était scénariste), en y adjoignant des sujets contemporains passionnants. Malheureusement, il n'en est rien, qu'une proposition désincarnée à l'extrême où rien n'existe et tout se voit passé à la moulinette d'une fainéantise et d'un opportunisme à peine déguisé.

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2 commentaires

  1. Battesti sur 4 mai 2023 16 h 34 min

    Pourquoi tant de méchanceté dans une critique… on juge un film pas une personne… vous êtes qui et avec quelle talent pour vous permettre de telle propos… un peu d’empathie ne voud ferait pas de mal… c’est d’ailleurs un des sujets du film
    .

    Répondre
  2. BURY sur 22 juin 2023 13 h 31 min

    Suis allée voir ce film que j’ai beaucoup aimé, et ne suis absolument pas d’accord avec cette très mauvaise critique qui démolit absolument tout…Cest une critique MASSACRE ET NON JUSTIFIEE

    Répondre

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