Au Bonheur des Ogres, roman populaire de Daniel Pennac publié en 1985, a longtemps été courtisé par de nombreux réalisateurs avides de transposer le premier tome de la saga Malaussène. Il aura pourtant fallu attendre 28 ans et la proposition du jeune Nicolas Bary (Les Enfants de Timpelbach) pour voir le livre à l’écran.
On y suit les déboires de Benjamin Malaussène, trentenaire malchanceux dont le boulot consiste à être le bouc émissaire d’un grand magasin tout en s’occupant de sa grande fratrie. Lorsque des meurtres ont lieu, il semble le coupable tout désigné. Raphaël Personnaz incarne le héros à la perfection par son côté naïf et un peu gaffeur. Les seconds rôles ne déméritent pas, notamment la famille Malaussène dont les séquences constituent le point fort du film.
Dommage que le montage ne permet pas d’accrocher à la partie thriller du film et on aurait presque préféré que Nicolas Bary en reste à la comédie familiale. Drôle, léger, touchant et doté d’une esthétique sublime , Au Bonheur des Ogres ressemble à un bol d’air frais qu’on inspire le sourire aux lèvres.
Au Bonheur des Ogres débarque le 16 octobre 2013 au cinéma